Le courrier de l'association Février 2011 Depuis deux ans, les membres et autres personnes familières de notre association naturaliste « le Jardin sauvage du riant Portail » parcourent monts et vallées, plateaux et marécages, pelouses et landes, bois et ravins, afin pour certains de découvrir une nature restée parfois inconnue ou cette région nouvelle dans laquelle ils ont choisir de s'établir ou partager en toute simplicité des moments de convivialité dans cette nature qui nous réunit. Grand merci donc à la centaine de personnes qui ont soutenu le Jardin sauvage depuis un peu plus de deux ans maintenant, un soutien qui a permis à l'association d'acquérir une reconnaissance au sein de la vie et des instances locales. Ainsi a été pris en considération ce que nous nous efforçons de mettre en avant avec les divers inventaires effectués sur la région, c'est à dire la richesse biologique du sud-ouest de la Corrèze. La singularité de la commune de Brive s'est particulièrement distinguée à ce sujet : cette commune urbaine est dotée d'un territoire rural, structuré par la géologie, façonné au fil des millénaires par le travail des hommes et soumis à des expositions climatiques contrastées qui en font son unicité. Cette originalité se traduit par la juxtaposition de nombreux et différents milieux naturels dont certains très rares, favorisant ainsi pour cette commune la plus belle biodiversité du Limousin. Ce soutien était donc indispensable pour initier l'étude en vue de la préservation des sites remarquables de Brive, objectif que le CREN (Conservatoire Régional Espaces Naturels du limousin) peaufine et poursuit actuellement. Notre association au travers de l'aide et des actions qu'elle mène apparaît comme le lien et le poids local utiles et nécessaires pour que les validations successives du travail de préservation soient peu à peu entérinées. Le PLU (Plan Local d'Urbanisme) est l'outil le plus important pour le devenir du territoire de Brive, il a pris en compte maifestement au cours de son élaboration l'étude et le projet de préservation qui lui ont été présentés, il succédera si tout se passe bien avant la fin de l'année 2011, au POS (Plan d'Occupation ses Sols) de Brive qui deviendra donc obsolète. Nous comprenons ainsi l'importance de notre représentativité dans la sphère locale au travers de cette chronologie et des mécanismes de décisions. Si les adhésions nombreuses soutiennent notre représentativité, une association est aussi un rassemblement de personnes qui veulent agir ensemble, surtout quand il s'agit de la nature dont la représentation peut être bien différente selon l'individu et la posture qu'il manifeste envers elle. Une telle association est faite pour perdurer et elle devrait sans doute être animée d'une vie propre insufflée par un noyau assez important de personnes pour échapper à la pesanteur des tâches, aux aléas que chaque animateur peut connaître dans sa vie, aux idées ou conceptions personnelles qui peuvent s'éloigner du sens commun dans un travail mené trop solitairement. Le Jardin sauvage... confirme ce besoin d'une équipe de base qui l'aidera à remplir les missions qu'il s'est attribué. L'une de ces missions importantes me paraît être la transmission, traduite par les termes suivants dans nos statuts “ faire connaître et sensibiliser ” et “ participer à ”. Au 19 ème siècle, parmi cent personnes éduquées, un bon dixième s'intéressait de près aux éléments de la nature, aujourd'hui où une immense majorité des personnes ont reçu une éducation, on s'est énormément éloigné de ce ratio, pourtant il reste des pans entiers de la biodiversité à découvrir et étudier les interactions qui l'animent : le problème de la disparition de nombreuses espèces sur notre planète Terre devient un enjeu important pour le devenir de l'humanité. Comment ces transmissions du savoir et du désir de connaître peuvent-elles prendre forme ?
Pour répondre à ce souci de transmission, voici plusieurs pistes que propose cette année notre association :
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