Quelques remarquables découvertes
dans notre aire d'exploration
durant cette année 2020
très particulière...
Le « Jardin sauvage » … "J" en MAJUSCULE et "s" en minuscule
Association œuvrant pour la connaissance de la Nature en Corrèze
ainsi que dans les marges des départements limitrophes.
Sorties et activités en Nature, inventaires, conférences, expositions,
participations aux projets locaux en relation avec les milieux naturels
ou semi-naturels de l'aire d'activité.

Le site internet associé :  www.jardinsauvage.fr
Pour écrire au contact de l’association : js19@laposte.net

Il est proposé ici un rapide tour de quelques trouvailles effectuées lors de notre activité au sein du jardin sauvage durant cette année 2020.
Nous savons tous, les conditions difficiles pour sortir et prospecter que nous a offert cette année 2020.
Les sorties naturalistes, celles du printemps ont souvent été annulées,
les déplacements parfois impossibles, puis il a succédé un été relativement sec qui a flétri bon nombre d'espèces.
Nous avons pu effectuer une petite session naturaliste dans la régiuon de Picherande au pied sud du Massif du Sancy fin mai
en comité beaucoup plus restreint que le projet élaboré en janvier à cause des nouvelles condtions imposées pour les rassemblements.


La Roquette jaune : Cette espèce fut mentionnée en Limousin il y a bien longtemps par Legendre vers  Dampniat
 et  je suis tombé vraiment par hasard dessus le jour où était programmé l'A.G. du Js salle Dumazaud à Brive et reportée bien sûr
avec la Covid, je suis tout de même allé faire un tour vers cette salle biviste et je l'ai repérée dans un jardinet d'une maison en vente.
Cette plante occupait tout l'espace derrière les grilles donnant sur la rue.
Ce genre Diplotaxis comporte 3 espèces mentionnées dans l'Atlas de la flore vasculaire du Limousin et toutes les trois sont absolument
discrètes et à rechercher dans notre région,  avec on le voit comme ici des floraisons très tardives en saison.

Diplotaxis tenuifolia (Linné) De Candolle --  Diplotaxis à feuilles ténues, Roquette jaune  --  Brassicaceae

C'est une espèce commune dans les terrains vagues de la région méditerranéenne et de l'Ouest maritime, assez peu commune ou rare ailleurs.
Les feuilles, plus ou moins glauques, sont entières ou découpées en lobes profonds et étroits, dirigés vers l'avant.
Les pétales sont jaune soufre. Les sépales sont bien caractéristiques.
Deux d'entre eux portent de petites cornes vers le sommet et sont étalés quand la fleur est épanouie.
Les deux autres sont dépourvus de ces appendices et sont dressés.



Diplotaxis tenuifolia (Linné) De Candolle --  Diplotaxis à feuilles ténues, Roquette jaune  --  Brassicaceae



Serratula tinctoria subsp. tinctoria Linné  --  Serratule des teinturiers  --  Asteraceae

C'est une espèce qui n'était pas mentionnée jusque là dans le Bassin de Brive
 donc la rencontrer dans une zone marneuse où d'autres plantes patrimoniales existent fut une belle surprise cet automne.
Elle est plus fréquente en altitude et rencontrée dans des milieux variés.
La tige, souvent très ramifiée, porte des feuilles entières ou diversement découpées.
 Les moyennes et supérieures sont sessiles, les inférieures plus ou moins longuement pétiolées.
Les capitules de fleurs purpurines, toutes en tube, sont groupés en corymbe.
Les bractées vertes sont plus ou moins teintées de pourpre et se terminent par une pointe d'un violet noirâtre.


Serratula tinctoria subsp. tinctoria Linné  --  Serratule des teinturiers  --  Asteraceae


Gaura lindheimeri Engelm. & A.Gray [1845]   -- Gaura vivace  --   Onagraceae
La Gaura de Lindheimer (Gaura lindheimeri) vue sur quelques terrains de notre région où elle se resèment volontiers,
Elle vient des Etats-Unis et se rencontre de plus en plus, chez nous, depuis quelques années :
 les espaces verts des villes, les ronds-points des agglomérations, les massifs de tous les villages en ont fait leur atout !
La gaura est particulièrement résistante à la sécheresse et se contente de sols pauvres tout en fleurissant tout l'été.

Des Brunelles ou des Prunelles ?
Voici les trois espèces rencontrées dans notre Ex-Région Limousin, cet automne nous avons pu les voir toutes rassemblées
sur les marnes au sud de Brive dans une station qui accueillent aussi les espèces bien plus rares qui suivent dans cette page.

Prunella laciniata Linné  [Syn. Brunella laciniata Linné] 4 Fl. Fr.  --  Brunelle laciniée  --  Lamiaceae

      Cette brunelle est assez commune dans toute la France, sauf dans les Alpes, les Pyrénées et en Bretagne.
Elle pousse dans les prés secs, les rocailles et les bois clairs.
Tige et feuilles sont couvertes de poils blancs. Les feuilles, au moins les supérieures, sont découpées en lanières étroites.
 Les fleurs sont d'un blanc jaunâtre mais aussi assez souvent sur les terres marneuses au sud de Brive.

Prunella laciniata Linné  [Syn. Brunella laciniata Linné] 4 Fl. Fr.  --  Brunelle laciniée ou Brunelle blanche  --  Lamiaceae


Prunella vulgaris Linné [Syn. Brunella vulgaris Linné] 4 Fl. Fr.  --  Brunelle commune  --  Lamiaceae

      Cette petite plante est très commune dans toute la France, dans les endroits secs, herbeux ou rocailleux, en pleine lumière ou à mi-ombre.
Les feuilles sont plus ou moins dentées. L'épi floral est contigu à la première paire de feuilles. Les fleurs sont bleu violacé, rarement blanches.
 La lèvre inférieure du calice est fendue jusqu'au milieu, la lèvre supérieure a trois dents, la médiane deux fois plus large que les deux latérales.
Prunella grandiflora (Linné) Scholler, qui lui ressemble beaucoup, a des fleurs plus grandes
et l'épi est séparé de la première paire de feuilles par un espace de un à plusieurs centimètres.


Prunella grandiflora (Linné) Scholler   [Syn. Brunella grandiflora (Linné) Jacquin] 4 Fl. Fr.
Brunelle à grandes fleurs  --  Lamiaceae

     Cette brunelle est plutôt méridionale. Elle est commune dans les prés et les bois clairs.
La première paire de feuilles est séparée de l'épi floral par un espace de un à neuf centimètres,
ce qui la distingue de Prunella vulgaris Linné dont les fleurs sont par ailleurs plus petites.
Les feuilles sont généralement entières, parfois dentées. Elle préfère les terrains calcaire.


Prunella grandiflora (Linné) Scholler   [Syn. Brunella grandiflora (Linné) Jacquin] 4 Fl. Fr.
Brunelle à grandes fleurs  --  Lamiaceae


 
Spiranthes spiralis (Linné) Chevalier  --  Spiranthe d'automne                  <<<<    >>>>                Spiranthes aestivalis (Poiret) Richard  --  Spiranthe d'été
Orchidaceae

     Spiranthes spiralis : une espèce assez rare en France, sauf à proximité du littoral atlantique et méditerranéen,
par contre elle est assez présente dans le Sud Corrèze aussi bien sur les calcaires que sur les marnes ou les sables du Trias.
Elle se rencontre sur des milieux secs et fleurit en automne. Elle se reconnaît aisément à ses nombreuses fleurs disposées en spirale
autour de la tige qui est d'un vert grisâtre.
L'espèce Spiranthes aestivalis (Poiret) Richard lui ressemble beaucoup mais elle fleurit en été et croît sur des milieux humides
Les deux espèces font partie du patrimoine briviste.


Galatella linosyris (Linné) Reichenbach  [Syn. Aster linosyris  (Linné) Bernhardt] 4 Fl. Fr.
Aster à feuilles d'osyris  --  Asteraceae
La station découverte seulement l'an dernier s'avère plus étendue qu'il n'y paraissait alors avec certainement plusieurs centaines de pieds.
   C'est une plante à floraison automnale, dispersée ça et là en France sur les terrains secs de préférence calcaires.
 Les tiges simples portent des feuilles étroites et rapprochées les unes des autres.
 Les capitules sont disposés en corymbe. Les fleurs, généralement sans ligules, sont jaunes.



Jacobaea vulgaris Gaertner  [Syn. Senecio jacobaea Linné] 4 Fl. F.
Herbe de Jacobée  --  Asteraceae
    C'est une espèce commune dans les fossés, au bord des chemins ou dans les bois clairs. La souche est courte, tronquée.
Les feuilles, généralement glabres en dessous, sont découpées en segments inégaux, le terminal étant plus grand, surtout dans les feuilles inférieures.
Les petites bractées externes n'atteignent pas le quart de l'involucre. Les ligules sont normalement développées, mais il existe une variété qui en est dépourvue.
Les fruits sont surmontés d'une aigrette qui se détache facilement et les plus externes sont glabres.
Jacobaea erucifolia (Linné) Gaertner est une espèce voisine à feuilles velues en dessous et à bractées externes plus longues et écartées des internes.


Jacobaea erucifolia  (Linné) Gaertner  [Syn. Senecio erucifolius Linné] 4 Fl. Fr.
Séneçon è feuille de roquette  --  Asteraceae
     C'est une espèce commune dans les prés ou parmi les buissons. La souche rampante émet des stolons.
Les feuilles, pubescentes, grisâtres, surtout en dessous, sont divisées en segments étroits. Les petites bractées externes, au nombre de quatre à six,
atteignent le milieu de l'involucre et sont plus ou moins écartées des internes. Les ligules sont normalement développées,
mais il existe une variété qui en est dépourvue.Tous les fruits sont velus et surmontés d'une aigrette persistante.
Jacobaea vulgaris Gaertner est une espèce voisine à feuilles glabres en dessous et à bractées externe plus courtes et appliquées contre les internes.


DES AILS OU DES AULX ?
On est souvent embarrassé dans l'emploi de ce mot au nombre pluriel. Doit-on dire : Craignez-vous les ails, ou craignez-vous les aulx?
Ce substantif et presque tous ceux qui finissent en ail, en al et en eau, changent au pluriel cette terminaison en aux, et le mot dont il s'agit ne souffre pas d'exception;
mais il vaut mieux l'employer au singulier. On a mis de l'ail dans cette salade. É. Molard, Le Mauvais langage corrigé,1810, p. 12.


Allium ericetorum Thore  --  Ail des bruyères  --  Amaryllidaceae [Autrefois : Liliaceae]
Sur cette lande marneuse aux confins sud de Brive mais sur la commune de Jugeals Nazareth où
Galatella linosyris a été l'an dernier pour la première fois repérée en Limousin, il existe aussi cette importante
colonie d'Ail des bruyères (plusieurs miliers de pieds...) qui accompagne aussi quelques unes des espèces présentées dans cette page.

Allium ericetorum croît dans les landes et les pelouses des Pyrénées centrales et occidentales
 ainsi que dans une partie du Sud-Ouest et de l'Ouest. La tige porte jusqu'au tiers inférieur des feuilles étroites, glauques,
arrondies en dessous, planes en dessus.
Les tépales sont blancs, parfois jaunâtres, lavés de rose au bout. Ils sont largement dépassés par les étamines à filets tous simples.


Allium ericetorum Thore  --  Ail des bruyères  --  Amaryllidaceae [Autrefois : Liliaceae]


Allium victorialis Linné  --  Ail de cerf , Ail des victoires  --  Amaryllidaceae [Autrefois : Liliaceae]

La rencontre avec cette espèce rare a eu lieu fin mai au Puy Mary lors de notre session nature au pied du Sancy

Allium victorialis, appelé couramment ail serpentin est une plante que l’on rencontre parfois en moyenne montagne en France.
Cet ail forme de petites colonies, en zone humide boisée. Il est assez peu courant, mais pourtant réparti sur plusieurs continents.
Cette grande répartition mondiale en fait une plante assez variable.
Au Japon, la variété Allium victorialis platyphyllum est un légume sauvage très prisé,
atteignant des prix élevés sur le marché, d’autant qu’il n’est quasiment plus présent que dans les espaces naturels protégés.

L’ail serpentin, assez rare en France, mais non protégé, fut toujours considéré plus ou moins comme une plante alimentaire ou médicinale.
 De plus, sa silhouette est belle, et ses fleurs attrayantes. On peut donc, pourquoi pas, l’introduire dans son jardin.
Il reste cependant une plante sauvage : les tentatives au Japon pour en faire une plante cultivée et productive,
se sont soldés pour l’instant, par des échecs. Cette plante ne supporte pas les agrosystèmes.


Description de l’Ail de sainte-victoire
Les bulbes d’Allium victorialis sont étroits et allongés, de 1 à 3 cm de diamètre pour 5 à 7 cm de haut, recouvert d’une fine tunique faite de fibres réticulées :
cette tunique en dentelle est assez typique de l’espèce. Les bulbes se tiennent généralement penchés,
accrochés serrés à la file les uns après les autres sur un court rhizome, qui se ramifie. La plante forme à la longue une colonie.

Les feuilles sont peu nombreuses, souvent 2, sur une tige épaisse et rigide;
Elles sont au-dessous de la mi-hauteur, large de 5 cm, lisse, et longue.
La tige s’élève encore jusque parfois 60 cm pour fleurir en une sphère parfaite de nombreuses fleurs généralement blanches, en petite clochette.



Allium victorialis Linné  --  Ail de cerf , Ail des victoires  --  Amaryllidaceae [Autrefois : Liliaceae]

Le comble de la patience c'est d'astiquer une lame de sabre jusqu'à temps qu'elle sente l'ail. (Argot du peuple). Ch. Virmaître, Dict. d'argot fin-de-siècle,suppl. 1899, p. 74.


Allium ursinum Linné  --  Ail des ours  --  Amaryllidaceae [Autrefois : Liliaceae]

    C'est une espèce parfois commune dans les bois humides, où elle pousse souvent en masse.
Toutefois elle est assez rare dans le Nord, aux environs de Paris et dans la région méditerranéenne.
Elle est facilement identifiable grâce à sa forte odeur d'ail, ses fleurs en étoile et ses larges feuilles longuement pétiolées.
Au printemps j'ai repéré une très belle station vers le ruisseau de Pouch de cet ail agréable à cultiver
et dont les feuilles durant le printemps alimentent la cuisine.

Quelques autres ails rencontrés dans notre région

Allium oleraceum Linné  --  Ail des champs  --  Amaryllidaceae  [Autrefois : Liliaceae]

     Cette espèce est répandue dans presque toute la France où elle croît dans les champs, les haies et au bord des chemins.
Les feuilles entourent par leur gaine la moitié inférieure de la tige. Elles sont canaliculées en dessus et rudes en dessous.
Les fleurs d'un rose sale à olivâtres sont portées par des pédoncules inégaux et souvent recourbés. Les étamines ne sont pas saillantes.
L'inflorescence contient de nombreuses bulbilles, dont elle est parfois uniquement composée.
Les deux bractées de l'ombelle sont pourvues d'une longue pointe.


Allium schoenoprasum Linné  --  Ciboulette  --  Amaryllidaceae  [Autrefois : Liliaceae]
    Cette plante, fréquemment cultivée, est assez commune dans les prairies humides de montagne. Les fleurs sont roses ou rose violacé.
Les feuilles cylindracées sont creuses de même que la tige.


Allium sphaerocephalon Linné  --  Ail à tête ronde  --  Amaryllidaceae  [Autrefois : Liliaceae]

     Cette espèce est assez commune dans les endroits secs et rocailleux.
 Les fleurs, d'un rouge plus ou moins sombre selon l'âge et le lieu, sont groupées en une ombelle plus ou moins sphérique.
Les étamines sont saillantes. Les feuilles sont creuses et profondément canaliculées.
Elles entourent par leurs gaines la moitié inférieure de la tige qui est presque pleine.

Vers le Puy Blanc sommet dolomitique et marneux de Brive et pas très eloigné du site avec Galatella,
une trouvaille inattendue fin septembre avec cette Verveine plutôt horticole mais qui pourrait avoir le même bel avenir de se naturaliser chez nous
 que sa proche collègue de Buenos Aires


Verbena rigida Spreng., 1827  --   Verveine rugueuse
la Verveine rugueuse  est une plante vivace appartenant à la famille des Verbénacées.
Cette petite verveine vigoureuse et florifère est originaire d’Amérique du sud, du Brésil par exemple
où elles se développent dans les prairies, mais aussi en milieu perturbé, comme les talus, bords des routes ou sur les tas de gravats.

La verveine rugeuse, moyennement rustique est parfois cultivée en annuelle.
C’est une excellente plante de massif ensoleillé, apportant un effet naturel et une floraison très longue.

Description de la verveine rugueuse
Verbena rigida est une plante cespiteuse à dressée s’élevant de 30 à 45 cm de hauteur.
La verveine rugueuse développe des racines épaisses et tubéreuses, qui lui permettent de supporter de grandes sécheresses.
Ses tiges sont de section carrée, et portent des feuilles opposées allongées et sans pétioles, bordées de grandes dents irrégulières.
Tiges et feuilles sont recouvertes de poils, qui rendent le contact avec la peau un peu désagréable.
Les tiges se ramifient pour fleurir en plusieurs corymbes de 3 à 5 cm, denses, formés de minuscules fleurs tubulaires à 5 lobes, pourpres.
La floraison débute en juin, et se poursuit jusqu’aux gelées. Les fleurs sont attractives pour les papillons et autres insectes butineurs.


Verbena rigida Spreng., 1827  --   Verveine rugueuse  --  Verbenaceae


Verbena bonariensis  --  Verveine de Buenos Aires  --  Verbenaceae
Floraison : De juillet à octobre

Sa floraison aérienne et éthérée apporte au jardin une touche de légèreté et permet de garnir un fond de massif sans le surcharger.
Se propage assez facilement dans la nature à ârtir des endroits où elle a été plantée.

Sur le même site que la Verveine rigide il y avait aussi cette espèce peu fréquente dans notre région : Inule à odeur forte

Dittrichia graveolens (Linné) Greuter  [Syn. Inula graveolens (Linné) Desfontaines] 4 Fl. Fr.
Inule à odeur forte  --  Asteraceae

 On rencontre cette espèce dans les lieux sablonneux d'une grande moitié sud de la France.
C'est une plante glanduleuse-visqueuse à forte odeur camphrée.
La tige est très ramifiée et le port est pyramidal. Les capitules sont petits, allongés, et les ligules, jaunes ou violacées, sont courtes.


Genista tinctoria Linné  --  Genêt des teinturiers, Herbe à jaunir  --  Fabaceae

    C'est un sous-arbrisseau qui pousse dans les pelouses, parmi les buissons ou dans les bois clairs,
mais peu commun dans le Sud-Corrèze.
 La tige striée porte des feuilles ovales-lancéolées, d'un vert sombre.
Les fleurs sont groupées en grappes étroites terminant les rameaux. L'étendard est redressé.
La carène et les ailes se rabattent fortement vers le bas au cours de la floraison.

Genista tinctoria Linné  --  Genêt des teinturiers, Herbe à jaunir  --  Fabaceae


Iberis amara Linné  --  Ibéris amer  --  Brassicaceae

Il est assez peu commun de rencontrer cette plante plutôt assez rare chez nous sous cet aspect presque buissonnant.
Ici c'était sur le village de Crochet, commune de Chasteaux.
    C'est une petite espèce qui croît sur les terrains calcaires dans de nombreuses régions où elle est très dispersée.
 Les feuilles sont spatulées, ciliées sur les bords, plus ou moins dentées ou lobées. 
L'inflorescence est d'abord plane puis s'allonge. Les fleurs sont blanches à lilas.


Centranthus calcitrapae (Linné) Dufresne  --  Centranthe chausse-trappe
 Caprifoliaceae  [Autrefois : Valerianaceae]
Cette espèce est vraiment rare en limousin , on compte les stations avec une seule main dans le Sud-Corrèze sur calcaire,
aussi quelle fut pas ma surprise lors d'une excursion citadine à Brive, où l'on a nommé quelques plantes avec de la craie,
 de rencontrer dans un quartier près de la gare de Brive sur un large trottoir des dizaines de pieds de cette rareté  régionale.

C'est une espèce commune dans les lieux rocailleux de la région méditerranéenne.
Les feuilles supérieures sont divisées en segments étroits, plus ou moins dentés.
Au fur et à mesure qu'on descend sur la tige, ces segments sont plus larges. Les feuilles les plus basses sont entières.
Les fleurs forment une inflorescence dense et l'éperon est court.


DES CORYDALES

Corydalis solida Linné  --  Corydale pleine  --  Papaveraceae
Dans un jardin ombragé de Brive cette espèce plutot montagnarde.
    On rencontre cette espèce dans les bois, les haies et les prairies ombragées d'une grande partie de la France.
Les feuilles sont composées. Les bractées, en coin à la base, sont profondément découpées. L'éperon est peu arqué au bout.
La tige porte, sous les feuilles, une à trois écailles plus ou moins enterrées. Le tubercule reste plein.


Corydalis ophiocarpa  :  une corydale à peu près inconnue de tous mais qui pousse en Corrèze , est-ce possible ?
Oui , dans un jardin où sans doute introduite elle a réussi à se naturaliser depuis quelques années.
J'aime la botanique à cause de ces surprises qui nous interroge sur le parcours de ces plantes.

Corydalis ophiocarpa est originaire de l’Himalaya. C’est une vivace aérée, en forme de fougère,
qui est peut-être plus appréciée pour son feuillage que pour ses fleurs un peu sauvages.
 Des fleurs d’ivoire tubulaires, stimulées, jaunâtres à crémeuses avec des pointes rouge foncé fleurissent dans les racèmes. 


Pseudofumaria alba [Miller] Lidén  [Syn. Corydalis ochroleuca auct.] 4 Fl. Fr.  --  Corydale jaune pâle  --  Papaveraceae

    Cette espèce originaire du sud-est européen est naturalisée çà et là en France où elle décore les vieux murs et particulièrement à Brive
où elle peut se voir aussi sur quelques trottoirs.
Les fleurs allongées, à éperon court et fortement arqué, sont blanches, ou jaune pâle, avec une tache jaune vif à l'extrémité.


Pseudofumaria lutea (Linné) Borkhausen  [Syn. Corydalis lutea  (Linné) De Candolle] 4 Fl. Fr.  --  Corydale jaune  --  Papaveraceae
    Cette espèce décore les vieux murs de ses belles grappes de fleurs jaunes unilatérales.
 Les feuilles sont composées. L'éperon est court et fortement arqué.
Encore plus rare dans notre région que la précédente, mais c'est une petite merveille à très longue floraison
 à introduire à l'ombre dans les fissures un peu humides de l'habitat urbain.


Corydalis flexuosa Franch. photo web Voici une corydale que j'aimerais avoir dans mon jardin, alors si vous avez quelques possibilités de m'en fournir, j'en serais très heureux.
Vous l'avez deviné, j'aime beaucoup cespetites plantes que lon peut introduire dans ces espaces entre murs, trottoirs...
dans cette ombre qu'elles vont illuminer de leur éclat.




Rorippa pyrenaica (Allioni) Reichenbach  [Syn. Rorippa stylosa (Person) Mansfeld et Rothman]  --  Cresson des Pyrénées  --  Brassicaceae

Une station de cette espèce très présente sur les sables assez humides de Brive a été trouvée à Estivaux, (photo prise sur place),
  elle a été prise en compte car elle concurrence la création d'un éco-village sur la commune.
C'est un plante grêle qu'on trouve dans un grand quart sud-ouest de la France, de la vallée du Rhône au sud de la Bretagne.
Elle croît dans les prés caillouteux et au bord des chemins et des rivières.
Les feuilles caulinaires embrassent la tige par deux oreillettes aiguës et sont divisées en segments étroits et entiers.
Les pétales sont plus longs que les sépales. Les silicules sont deux à trois fois plus courtes que le pédicelle qui les porte.


Ornithopus pinnatus Linné  --  Pied d'oiseau penné  --  Fabaceae
Encore une des espèces retrouvées il y a quelques années dans une seule station en Limousin, au nord du Golf de Brive dans une prairie sèche
où j'avais déjà revu également le fameux lupin de Brive, perdu lui depuis Ernest Rupin. Cette année après quelques heures à quatre pattes,
 j'ai pu en revoir quelques dizaines de pieds dispersés sur un are.

Cette espèce croît dans les lieux sablonneux du Midi, du Centre et de l'Ouest. Les feuilles sont toutes pétiolées.
Les fleurs sont par deux à cinq portées par un pédoncule commun aussi long que la feuille correspondante. La gousse est recourbée.

http://www.jardinsauvage.fr/FLORE/ORNITHOPUS.html


Ornithopus x martinii Giraudias ex Rouy  --   Ornithope de Martini --   Fabaceae
Le fameux hybride entre perpusillus (lui très commun sur sol sec) et compressus une des raretés des sables du Trias dans notre région
Regrettons que Flora Gallica l'ignore dans sa flore complète de France.

Obs. Avec O. perpusillus et compressus croît qqf. un hybride (O.
Martini Giraudias, Exsic. Soc. bot. Rochel. n» 759) qui diffère d'O.
compressus par ses pédonc. dépassant les feuil., d'O. perpusillus par
ses tiges très allongées, très diffuses, et des deux par ses fl. jaune-pàle
à étendard rayé de pourpre et par sa gousse en faux à 1-3 articles. —
J'ai semé cet hybride et j'en ai obtenu les 3 planter. — Voir Bull. soc.
bot Rochel. an! 1882, p. 21. (J. F.)



Lupinus angustifolius Linné  --  Lupin à feuilles étroites  --  Fabaceae
Le nombre des stations de cette espèce retrouvée il y 8 ans maintenant sur Brive s'étoffe peu à peu avec une beau petit site
vers Puy Laporte, station pourtant en danger avec l'urbanisation qui se développe rapidement dans ce secteur.

  On rencontre cette espèce dans les champs sablonneux de la région méditerranéenne, du Sud-Ouest et du Centre.
Les folioles sont étroites. La lèvre supérieure du calice est fendue en deux et bien plus courte que l'inférieure.


Orchis simia Lamarck  --  Orchis singe  --  Orchidaceae
Cette jolie espèce activement recherchée dans le Sud-Corrèze et qui semble disparue de sa station du Puy Blanc à Brive,
s'est rencontrée à heureusement deux pas du site de St-Antoine où quelques pieds fleurissent sur un talus.

     Cette orchidée est présente dans une grande partie de la France, mais irrégulièrement répartie.
Elle croît en pleine lumière ou à mi-ombre. Elle ressemble à Orchis militaris Linné.
Elle s'en distingue par les lobes du labelle qui sont étroits, allongés et projetés vers l'avant.
D'autre part la floraison commence par le haut de l'inflorescence alors qu'elle débute par le bas chez Orchis militaris. Les deux espèces s'hybrident.


Arbutus unedo L.  -- l'Arbre aux fraises  -- Ericaceae
de nouvelles stations de cette éricacéee ont été repérées à Brive-la-Gaillarde


Cladanthus mixtus (Linné) Chevallier]  [Syn. Anthemis mixta Linné 4Fl. Fr.  --  Anthémis bicolore --  Asteraceae
Là, aussi nouveau site découvert à Brive vers Puy Laporte pour cette espèce emblématique de Brive.

  C'est une espèce qu'on rencontre dans les champs siliceux et sablonneux du Midi, du Sud-Ouest et de l'Ouest.
Elle est rare ou absente ailleurs. Les feuilles ne sont généralement qu'une seule fois divisées.
Les ligules sont jaunes à la base. Le réceptacle s'allonge fortement après la floraison et les paillettes qu'il porte sont pliées en long et très aiguës.


Epipactis microphylla (Ehrhart) Swartz  --  Helléborine à petites feuilles  --  Orchidaceae
Une des orchidées les plus dicrètes en Sud-Corrèze, une petite station a été  trouvée vers la Forêt de Couzages.

Les petites feuilles sont lancéolées. La tige est pubescente dans l'inflorescence alors qu'elle est glabre dans sa partie inférieure.
Les fleurs odorantes, surtout en fin de journée, sont petites et peu nombreuses.
La base du labelle est munie de deux bourrelets bien marqués.
Les deux autres pétales sont plus ou moins lavés de rose à l'intérieur. Les sépales sont verdâtres.


Galanthus nivalis Linné  --  Perce-neige  --  Amaryllidaceae
    C'est une jolie petite plante qui fleurit dès la fin de l'hiver dans les bois et les prairies.
Assez rare à l'état sauvage, elle est fréquemment cultivée et parfois subspontanée dans les pelouses attenantes aux maisons.
Elle se distingue de la nivéole, Leucojum vernum Linné, par ses pétales échancrés plus courts que les sépales et ses feuilles d'un vert glauque.


VOICI QUELQUES BESTIOLES POUR SORTIR DE LA BOTANIQUE


Agapanthia dahli  --   Agapanthie de Dahl  --  Coleoptera / Cerambycidae / Lamiinae

Longueur : 10 - 22 mm
Epoque d'observation de l'adulte : Mai à juillet.

Identification : Noir et revêtu d'une pubescence jaunâtre formant des ondulations sur les élytres, une bande sur le vertex,
3 autres sur le pronotum et recouvrant le scutellum. Articles des antennes, du 3ème au 12ème rougeâtres avec l'apex noir,
le 3ème et le 4ème avec souvent une touffe de poils à leur extrémité.



Acherontia atropos  --  Sphinx tête de mort  --  Sphingidae
Le Sphinx tête de mort est une espèce de lépidoptères de la famille des Sphingidae.
Principalement présent en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient,
ce grand papillon migrateur est connu pour le motif de son thorax qui évoque une tête de mort.

La photo a été prise lors de l'expo sur Humboldt  en 2019 à Brive où une visiteuse briviste avait amené le papillon ..


Une herbe qui marche : Clonopsis gallica  --  Phasme gaulois  - - Bacillidae
Ce phasme difficilement repérable dans la nature malgré sa grandeur relative s'est retrouvé dans le filet de Bernard duprez du Js
à l'occasion d'une sortie sur les insectes vers le Puy Redon au dessous et à l'est de la A20 à Brive.

 Ce bâtonnet vivant, comme on le surnomme parfois, mesure environ 7 cm à l'âge adulte.
Il atteint les 10 cm de long lorsqu'il allonge ses pattes en avant.
Le phasme gaulois est un insecte dont la forme et la couleur verte se confondent avec celles d'une longue brindille.
Cela lui permet de se camoufler très efficacement dans la végétation.
Il peut perdre une ou plusieurs pattes pour échapper à un danger, qui repousseront par la suite.

On ne trouve quasiment aucun mâle de cette espèce, la femelle se reproduit seule (parthénogénèse).



Icius hamatus   photo Bernard Duprez Icius hamatus est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Salticidae.

Lors de la rétro de Anne-Lan (peintre sur soie) et membre du CA du Js à la chapelle Saint Libéral,
présentée sur ma page Facebook en octobre et hélas trop vite fermée,
il y eut lors de l'inauguration de l'expo un petit évènement étonnant, Bernard Duprez  de notre association "le Jardin sauvage" était présent,
il étudie les araignées et sur une des toiles exposées il a trouvé et pris en photo celle qui est vue ici.
Non seulement cette araignée (Icius hamatus ) produit une soie, mais cette espèce très localisée vers la Provence n'avait jamais été repérée dans notre région.
Nature et culture sont une fois de plus en étroite relation, et pour l'observateur attentif il n'est pas de lieu à négliger pour trouver de nouvelles créatures...


l'invitée surprise (Icius hamatus ) qui elle aussi expose son fil de soie !!
Cette espèce se rencontre en Europe du Sud, en Afrique du Nord, en Turquie et en Chine. Elle a été introduite en Europe centrale.


Leucospis dorsigera Fabricius, 1775
(Arthropoda, Hexapoda, Hymenoptera)

Leucospis dorsigera est une guêpe au corps assez robuste de couleur noire et jaune.
Le pronotum possède deux carènes transverses devant la marge postérieure ;
la carène postérieure est plus étendue sur les côtés et située dans la bande jaune,
la carène antérieure est moins étendue et située dans la partie noire.
Le fémur est épaissi et possède une forte dent à la base suivie d’autres dents plus petites.
La femelle a l’ovipositeur recourbé sur le dessus de l’abdomen et atteignant le propodeum
ce qui rend  cet hyménoptère facilement déterminable,
pourtant à peu près absent des données françaises.

Est-ce vraiment une espèce rare dans la nature ?  En tout cas je la remarque facilement chaque été dans mon jardin d'été à Estivaux,
où j'ai pu la photographier régulièrement chaque année sur les ombelles du  fenouil,
bien sûr très propice pour étudier hyménoptères, diptères et autre bestioles
>>>   http://www.correzitude.fr/NATURE/SUR-FENOUIL-1.html

Une des dernière espèces, un mégaschile, venu d'ailleurs (de Corée ?) qui commence à pointer le nez dans notre région.
Voici 3 photos de la bestiole assez moyennes en qualité, mais j'ai pu la photographier qu'un seul jour ...
mais c'est pour  permettre vous-même de la repérer et peut être de la signaler...

Megachile sculturalis --  Abeille résinière géante  --   Megachilidae

Megachile sculturalis --  Abeille résinière géante  --   Megachilidae


Megachile sculturalis
Nom commun : Abeille résinière géante
Catégorie : FAUNE
Famille : Megachilidae
Milieu : Terrestre
Origine géographique : Asie (Chine, Corée, Japon)
Nom anglais : Giant resin bee
Auteur : Smith, 1853
Introduction en France : Métropole

Mon observation de cette grande abeille semble la première pour la Corrèze, c'était en août  2019 dans le jardin où je passe l'été parfois entre Allassac et Vigeois
Voir les données sur cette nouveauté en France  >>> Observatoire des abeilles exotiques - Oabeilles FR

L’espèce est signalée pour la première fois en France en 2008, à Allauch (Bouches-du-Rhône). Cette observation est également la première en Europe.
En France, entre 2008 et 2020, M. sculpturalis a été observée dans 127 communes réparties dans 36 départements
(Observatoire des abeilles exotiques de France métropolitaine, état des connaissance du 21 juin 2020).
Des observations ont également été rapportées en Italie (2009), en Allemagne (2015), en Autriche (2017) ainsi qu’en Espagne et en Ukraine (2018), et au Liechtenstein (2019).

L’espèce pourrait entrer en compétition avec les abeilles indigènes pour les ressources alimentaires
et les sites de nidifications (plusieurs cas d’éviction d’Osmia spp. et Xylocopa spp. de leurs nids ont déjà été signalées).
Les « hôtels à abeilles » constituent des lieux favorables à leur nidification, avec une corrélation négative entre la présence de M. sculpturalis dans l’hôtel
et celles d’abeilles indigènes (Geslin et al. 2020). Leur présence pourrait modifier le réseau plantes-pollinisateurs local,
et elles pourraient également participer à la dispersion de certaines plantes exotiques.


Rhomphaea rostrata (Simon, 1873)
Une araignée exceptionnelle par sa physionomie très allongée et  trouvée par Bernard Duprez du Js
lors d'une chasse ensemble au fond de la vallée de Planchetorte.
Connue seulement jusqu'ici dans un rayon restreint de la Provence autour d'Avignon,
elle a été déterminée par Karim Guerbaa, notre spécialiste en Limousin.


Erythronium dens-canis Linné  --  Dent de chien  --  Liliaceae

    On rencontre cette espèce dans les pelouses, les prés, parmi les buissons et en lisière des bois des Pyrénées et du Massif central.
 Elle doit son nom à son bulbe en forme de dent de chien. La plante n'a que deux feuilles, situées à la base, opposées et tachées de brun-rouge.
Les fleurs sont solitaires et pendantes. Les pétales et les sépales pétaloïdes sont roses à violacés et tachés de jaune à la base. Les anthères sont bleu violacé.



Sphaerocarpos sp.
Ici dans les vignes près du village de Chabannes à Brive.
il semble impossible de distinguer les deux taxons de Sphaerocarpos  texanus ou michelii, sans en observer au microscope les spores
rassemblées sous forme de tétrades.
Elles peuvent en effet cohabiter dans leur habitat de prédilection, les terres cultivées ou remaniées sur sol
argilo-sableux, où elles se comportent en pionnières, associées à d’autres bryophytes messicoles telles diverses
espèces de Riccia, Entosthodon fascicularis (Hedw.) Müll.

Sphaerocarpos sans l'enveloppe foliaire en dessous , est-ce un critère de différenciation entre les deux espèces.


Viscaria vulgaris Bernh.  [Silene viscaria (L.) Borkh.]  --  Silène visqueux, Attrape-mouche  --   Caryophyllaceae
 Ce silène vivace à fleurs roses porte très bien son nom puisque sa tige est très visqueuse et collante dans sa partie haute.
Cette espèce rencontrée pour ma part seulement l'an dernier vers Rosiers d'Egletons.

Description de Coste :
Plante vivace, glabre, à souche dure ; tiges de 20-60 cm, simples, rougeâtres et très visqueuses dans le haut ;
feuilles oblongues-lancéolées, glabres, ciliées à la base, les supérieures linéaires-aiguës ;
fleurs rouges, brièvement pédonculées, en panicule étroite, longue et interrompue ;
calice oblong en massue, ombiliqué, glabre, rougeâtre, à 10 nervures peu marquées, à dents triangulaires-aiguës ;
pétales tronqués, à peine émarginés, à onglet auriculé ; capsule ovoïde, égalant le carpophore glabre, à 5 loges à la base, à 5 dents ;
graines canaliculées sur le dos.

*
Staphylea pinnata L., 1753  --  Faux-pistachier, Staphylier penné   ---  Bladdernut (Anglais)
(Equisetopsida, Crossosomatales)

Staphylea pinnata Faux pistachiercompte parmi ces espèces robustes et parfaites pour densifier des plantations de fruitiers classiques
et permettre d’obtenir en quelques années un visuel forestier.

Espèce justement arbustive des sous-bois, Staphylea pinnata (à l’instar de Staphylea trifolia) est considéré comme un petit fruitier à coque.
Son nom vernaculaire parle de lui-même : le faux-pistachier offre à l’automne de petites noix comestibles (malheureusement difficiles à briser!)
mais à l’amande goûteuse et sucrée, rappelant les pistaches.

La récolte se fait à l’automne quand les vésicules contenant les graines deviennent marron et sèches.
Attractif pour l’entomofaune, c’est un arbuste très ornemental, poussant parfaitement à mi-ombre et dont les fruits peuvent aussi servir à la confection d’une huile alimentaire.


Teesdalia nudicaulis (Linné) R. Brown  --  Teesdalie à tige nue  --  Brassicaceae
Cette petite espèce trés réactive aux conditions climatiques du moment peut blanchir les afleurements du substrat gréseux de Brive
lors du premier prinytemps comme on peut s'en rendre compte ici cette année.
    C'est une espèce assez commune ou rare selon les régions, qui croît dans les sols rocailleux ou sablonneux, siliceux.
Les feuilles sont mates et découpées en lobes arrondis, parfois entières. Les pétales sont inégaux. Il y a six étamines par fleur.

 Quelques photos pour faire une expo un peu givrée ...
Les plantes verticillées se prêtent bien à l'esthétique du gel (les Rubiacées ...)




 

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Page éditée le 2 décembre 2020 pour l'association naturaliste en Corrèze "le Jardin sauvage"  --  Rédaction : Dominique GAUDEFROY