Les forêts fraîches des vallées en Bas-Limousin le sous bois herbacés se caractérise par une floraison remarquable vernale Ces forêts occupent les vallées des grandes rivières en Corrèze au nord de Brive sur le socle cristalin dont l'altitude moyenne s'étage de 150 et 500 m. Vézère, Loyre, Brézou, Maumont et Clan Le Brézou dans la forêt de Blanchefort premier printemps vers le Brézou La Scille à deux feuilles ou Étoile bleue (Scilla
bifolia) est une petite plante bulbeuse printanière à fleurs bleu violacé, La Scille à deux feuilles pousse dans des sous-bois frais, où elle fleurit de fin février à avril.
Erythrone dent de
chien ( Erythronium dens-canis) La plante erythrone dent de chien
fait partie de la famille des Liliacées. De son nom latin, Erythronium
dens-canis une fleur que l'on trouve en montagne ou dans les prairies.
Elle doit son nom de" dent de chien" à
la forme de son bulbe blanc Description
détaillée Feuille c' est une vivace
de 10 à 20 cm de haut qui appartient à la famille des liliacée Elle fleurit de
mars à juin, selon l'altitude. Sa grande fleur solitaire et penchée, est de
couleur rose vif tachés de blanc, s'attache au sommet d'une hampe. Elle ne posséde
pas des PETALES mais des TEPALES ,l'ensemble de ses 6 tépales s'appelle le
périgone . Ses 6 étamines
plus courtes sont saillantes et chacune surmontée d'une anthère rouge. Ses deux feuilles
sont opposées au niveau de sa rosette basale, de forme elliptiques, d'un vert
glauque et maculées de tâches brunes/rougeâtres (rarement blanches). Le bulbe blanc est
lui allongé, comme une canine de chien et donne naissance à des caïeux Ses fruits :de
petites graines pourvues d'un grand élaiosome(substance graisseuse appréciée
des fourmis), leur dispersion est principalement assurée par les fourmis c'est
ce que l'on appelle la myrmecochory. Tige C'est une espèce
dont la tige peut mesurer 10 à 20 cm. Fleur Une fleur seule au
bout d'une tige, rose et blanche, aux six lobes retournés vers le ciel. La floraison a
lieu assez tôt après l'hiver, en mars-avril. Odeur Distribution
géographique On le trouve dans
les montagnes d'europe occidentale et orientale. Plus précisément dans le Sud
de l’Europe et les Balkans. Par contre
L’érythrone dent-de-chien est très rare en Europe centrale. En France, elle
est assez répandue dans les Alpes, les Cévennes, le Massif Central, les
Corbières et les Pyrénées. Milieux Elle accepte une
demi-ombre mais préfére le soleil et ne supporte pas les gelées tardives ou les
températures extrêmes. Comme elle préfere les sols acide,assez sec à frais
c'est dans les bois, les landes herbeuses et les pelouses plus ou moins boisées
qu'on la rencontre le plus souvent Plus précisément,
elle se plaît au sein des chênaies pédonculées, hêtraies charmaies thermophiles
mais également les boulaies et les chataîgneraies) Elle se retrouve
régulièrement sur les vallons, bas de pentes, affleurements calcaires...) fete populaire sur le populage Dans la majeure partie de l’Europe tempérée, la forêt
représente le stade final de l’évolution de la végétation naturelle. La particularité d’une partie de la flore herbacée des
sous-bois est de présenter une floraison printanière. En hiver, l'approvisionnement en eau peut être difficile,
notamment lors des gelées qui sont assimilables à une période sèche pour la
végétation. En perdant leurs feuilles, les arbres limitent les pertes en eau
par évapotranspiration. La litière de feuilles sèches qui s’accumule au sol est
décomposée et contribue à un recyclage des éléments nutritifs qui avaient été
prélevés par l’arbre. La flore supérieure est généralement assez peu diversifiée
dans une forêt à maturité car peu de plantes peuvent se développer en dessous
du couvert forestier. Les forêts représentent néanmoins des habitats très
riches, abritant de nombreux champignons, mousses, lichens, et surtout une
faune très diversifiée. La plus grande diversité est atteinte lorsque dans une même
forêt, toutes les classes d'âge sont représentées, avec à la fois des jeunes
arbres qui forment une strate arbustive, des arbres adultes et des arbres
vieillissant ou même morts. Ces derniers ont une contribution importante à la biodiversité des forêts en accueillant une multitude de champignons, d’insectes, d’oiseaux cavernicoles, etc … Les lisières et les clairières sont en revanche une source de diversité importante pour les plantes car ils assurent la transition entre les boisements et les milieux ouverts. https://www.monde-de-lupa.fr/Vallons/indexVal.html
Sous-bois d'une chênaie pédonculée à Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta (L.) sur la comune de Malville (44) (Photo : Hermann Guitton-CBNB) Le bocage est une forme de forêt linéaire qui correspond à
un paysage agraire construit par l’homme qui avait autrefois diverses fonctions
utilitaires : protection des cultures contre les intempéries, abri pour le
bétail, production de bois …. Il s’agit d’un trait marquant du nord-ouest de la
France, malheureusement en régression. D’une manière plus générale, les boisements des Pays de la
Loire sont fortement influencés et façonnés par l’homme, car c’est le plus
souvent le gestionnaire qui sélectionne les essences d’arbres dans une optique
de production. Par conséquent, c’est le choix du forestier, plus que les
conditions du milieu, qui détermine le peuplement végétal d’une forêt, au moins
au niveau des espèces ligneuses. Les forêts des Pays de la Loire peuvent être distinguées
suivant un gradient d’humidité, avec des bois et forêts humides, mésophiles (ni
humides, ni sèches) ou bien sur sol sec (calcaire). Haut de Page... Les bois et forêts
humides Il s’agit de boisements marqués par la présence d’une nappe
d’eau affleurante pendant au moins une partie de l’année. En relation avec les
prairies humides et les formations de grandes herbes, mais aussi avec les tourbières
et bas-marais, ils se trouvent en bordure des rivières et des ruisseaux
(contexte alluvial), à la périphérie de plans d’eau, au fond de dépressions
humides ou bien encore au bas de coteaux recueillant des circulations d’eau le
long de la pente ou par résurgence. Les forêts les plus humides sont dominées par des arbres qui
supportent des sols asphyxiants comme le frêne (Fraxinus spp.) et l'aulne
glutineux (Alnus glutinosa). Pendant l'engorgement temporaire du sol, les
organes souterrains des plantes souffrent d'un manque d'oxygène, ce qui
constitue une contrainte majeure pour de nombreux arbres comme le hêtre (Fagus
sylvatica) et le chêne sessile (Quercus petraea). En forêt alluviale, le substrat minéral est régulièrement
fertilisé par les débris organiques déposés lors des crues et assure ainsi une
bonne alimentation en éléments nutritifs des plantes. Le sous-bois est souvent très riche et caractérisé par des
plantes des lisières humides comme l'angélique des bois (Angelica sylvestris),
l'épilobe hirsute (Epilobium hirsutum) et l'eupatoire chanvrine (Eupatorium
cannabinum). La forêt alluviale peut être rapportée à deux grands types
de communautés forestières : les forêts de bois tendres dominées par les saules
(Salix spp.) qui poussent dans le lit mineur, et celles de bois durs qui sont
caractérisées par l’aulne glutineux (Alnus glutinosa), les frênes (Fraxinus
angustifolia principalement sur le cours de la Loire, et Fraxinus excelsior
dans l’ensemble de la région) ainsi que le chêne pédonculé (Quercus robur) et
s’étendent à l’intérieur du lit majeur. Il s’agit le plus souvent de formations linéaires bordant
étroitement les cours d’eau (ripisylve) ou constituant un bocage. Le bocage à
frêne oxyphylle (Fraxinus angustifolia) est un élément emblématique de la
vallée de la Loire, structurant le paysage. Boisement humide en bord de cours d'eau à Maisdon-sur-Sèvre (44) (Photo : Jean Le Bail-CBNB) Celui-ci est taillé en têtard, ce qui consiste en une taille
régulière des branches à leur base, environ tous les 10 ans, qui stimule la
pousse en touffe de nouvelles tiges intéressantes pour le bois de chauffage,
tandis que le tronc produit un bourrelet de cicatrisation, adoptant une
silhouette dite « en têtard ». Quelques espèces protégées peuplent ces forêts alluviales en
Pays de la Loire : la nivéole d’été (Leucojum aestivum subsp. aestivum),
l’aconit napel (Aconitum napellus subsp. neomontanum) et dans la zone
estuarienne, l’angélique des estuaires (Angelica heterocarpa). Hors contexte alluvial, l’alimentation en nutriments n’est
plus assurée par le dépôt des sédiments alluvionnaires, et dépend de la nature
du sol et du bassin versant (soubassement armoricain ou calcaire). Plus que la
nature des ligneux, le niveau trophique du sol détermine surtout la composition
floristique de la strate herbacée. La laîche maigre (Carex strigosa) et la
cardamine amère (Cardamine amara), protégées en Pays de la Loire, sont ainsi
les hôtes d’aulnaies assez riches en éléments nutritifs (mésotrophes à
eutrophes), alors que le polystic des montagnes (Oreopteris limbosperma), le
piment royal (Myrica gale) et le calamagrostis lancéolé (Calamagrostis
canescens subsp. canescens), également protégés, se développent sur des sols
acides et pauvres en éléments nutritifs (oligotrophes), parfois tourbeux
(aulnaie à sphaignes). Les bordures ombragées des ruisselets forestiers constituent
un habitat particulier pour deux plantes protégées en Pays de la Loire, la
sibthorpie d’Europe (Sibthorpia europaea) et la cardamine amère (Cardamine
amara), qui poussent en compagnie de la montia des fontaines (Montia fontana)
ou de la dorine à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium). Cette végétation se développe sur substrat acide, en
situation ombragée, dans l’ambiance constamment humide d’une atmosphère saturée
en eau, le plus souvent en sous-bois de forêt alluviale. Le dryopteris atlantique (Dryopteris aemula)
est une fougère protégée au niveau national qui pousse dans des conditions
d’humidité atmosphèrique proches, au fond de forêts encaissées. Des forêts moins humides poussent en retrait des
précédentes, sur des sols moins engorgés, dans lesquelles le chêne pédonculé
(Quercus robur) domine, associé ou non au charme (Carpinus betulus). Sur des
sols riches en éléments nutritifs (mésotrophes à eutrophes) et au pH neutre à
alcalin, on trouve plusieurs plantes protégées : l’isopyre faux-pigamon
(Isopyrum thalictroides), la lathrée écailleuse (Lathraea squamaria), la
parisette (Paris quadrifolia). Le peucédan de France (Peucedanum gallicum),
également protégé, se rencontre quant à lui en conditions oligotrophes
légèrement acides, en sous-bois clair, dans les clairières ou en lisière. Cardamine amère (Cardamine amara L.) (Photo : Jean Le Bail-CBNB) Haut de Page... Les bois et forêts
mésophiles Cette catégorie regroupe l’ensemble des boisements et de
leurs lisières qui se développent sur des sols aux conditions d’humidité «
moyennes », ne subissant ni de période de sécheresse prononcé, ni de période
d’engorgement prolongée. Il s’agit de forêts dont la composition floristique est très
variable, qui diffèrent non seulement en fonction de l’humidité du sol (plus ou
moins sec ou plus ou moins frais), et de la nature du substrat géologique
(acide ou calcaire), mais aussi en fonction des modes de sylviculture qui
influencent beaucoup la nature de la strate arborescente. D’une manière générale, elles sont à base de chêne sessile
(Quercus petraea), de chêne pédonculé (Quercus robur), de chêne tauzin (Quercus
pyrenaica), de charme (Carpinus betulus), de hêtre (Fagus sylvatica) ou de frêne élevé (Fraxinus excelsior), pour les
espèces ligneuses les plus courantes. Chênaie pédonculée à Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta (L.) sur le Sillon de Bretagne, à la Chapelle-Launay (44) (Photo : Hermann Guitton-CBNB) Plusieurs plantes protégées fréquentent les boisements
mésophiles sur substrat siliceux, en conditions acides : le maïanthème à deux
feuilles (Maïanthemum bifolium), le pâturin de Chaix (Poa chaixii), et la
petite pyrole (Pyrola minor). Les bois clairs acides à chêne tauzin (Quercus
pyrenaica) abritent parfois un sous-étage de bruyères où des espèces protégées
des landes peuvent se retrouver : bruyère vagabonde (Erica vagans), bruyère de
Saint-Daboec (Daboecia cantabrica), helianthème faux-alysson (Helianthemum
alyssoides). C’était également le cas du lycopode en massue (Lycopodium
clavatum), mais celui-ci est supposé éteint dans la région. Sur substrat plus riche en éléments nutritifs, en conditions
de pH proches de la neutralité, les forêts mésophiles accueillent d’autres
plantes protégées : l’épipactis pourpre (Epipactis purpurata), l’épipactis à
petites feuilles (Epipactis microphylla), la pivoine mâle (Paeonia mascula), le
buglosse toujours vert (Pentaglottis sempervirens) et la rose de France (Rosa
gallica). Epipactis à petites feuilles (Epipactis microphylla (Ehrh.) Sw.) (Photo : René Le Goff) Haut de Page... Les bois et forêts
sur sol calcaire sec Ces boisements sont caractérisés par un sous-sol calcaire
drainant, se desséchant rapidement en été et soumis à des conditions chaudes,
en liaison généralement, avec une exposition favorable au sud, à la faveur
d’une pente ou d’un rebord de plateaux. Il s’agit de milieux pauvres en
éléments nutritifs et contraignant sur le plan hydrique, par conséquent très
peu productifs. Le contexte écologique de ces forêts correspond à celui des
pelouses sèches calcaires. Elles réinvestissent d’ailleurs spontanément les pelouses
dès lors que celles-ci sont soustraites à tout entretien, en passant par des
stades intermédiaires d’ourlets (formations de hautes herbes dominées par le
brachypode penné (Brachypodium pinnatum)) et de « manteaux » (végétation
arbustive formant des nappes). Un premier type de boisement correspond à la chênaie
pubescente. Le chêne pubescent (Quercus pusbescens) est une essence très
frugale, recherchant les endroits chauds et ensoleillés. Il présente une aire
de répartition méridionale en Europe et parvient en limite nord de distribution
dans le sud de la Sarthe. Ce petit arbre au tronc court et souvent tortueux
compose des bois très clairs et ouverts qui permettent le développement d’une
strate herbacée assez dense et haute, dont la floraison est abondante du
printemps à l’été. La chênaie pubescente abrite parmi ses espèces
caractéristiques, de nombreuses plantes protégées : la campanule à feuilles de
pêcher (Campanula persicifolia subsp. persicifolia), la gentiane croisette
(Gentiana cruciata subsp. cruciata), le limodore à feuilles avortées (Limodorum
abortivum), le petit pigamon (Thalictrum minus subsp. minus) et la tanaisie en
corymbe (Tanacetum corymbosum subsp. corymbosum). Certaines de ces espèces peuvent se rencontrer dans la
chênaie-charmaie calcicole qui prend le relais de la chênaie pubescente au
nord-est du Maine-et-Loire et au nord de la Sarthe. Ce boisement occupe des
stations moins chaudes et sèches que celles de la chênaie pubescente,
favorables à d’autres plantes protégées : l’épipactis à petites feuilles
(Epipactis microphylla) et la laîche appauvrie (Carex depauperata). Néanmoins, la chênaie pubescente et la chênaie-charmaie
partagent ensemble une collection impressionnante d’Orchidées protégées : la
céphalanthère à grandes fleurs (Cephalanthera damasonium), la céphalanthère à
longues feuilles (Cephalanthera longifolia), l’épipactis rouge sombre
(Epipactis atrorubens), l’épipactis de Müller (Epipactis muelleri) et l’orchis
parfumé (Orchis coriophora subsp. fragrans). Dans les deux cas, on peut également y voir fleurir
l’anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris) et l’euphraise de Jaubert (Odontites
jaubertiana subsp. chrysantha), susceptibles de persister après la fermeture
d’une pelouse. A la lisière de ces boisements sur sol calcaire sec, les stades
de colonisation préforestière par les ourlets et manteaux arbustifs sont
marqués par la présence d’autres plantes protégées encore : le libanotis
(Seseli libanotis subsp. libanotis), la vesce de Poméranie (Vicia cassubica),
le peucédan officinal (Peucedanum officinale subsp. officinale), la
salsepareille d’Europe (Smilax aspera) et le cytise couché (Chamaecytisus
supinus). Tanaisie en corymbe (Tanacetum corymbosum (L.) ) Photo : Hermann Guitton-CBNB) Haut de Page... Dégradations et menaces : Les bois et forêts humides ressortent comme les boisements
ayant subi le plus de dégradations. Celles-ci concernent tout particulièrement
les forêts les plus humides (hygrophiles) qui sont étroitement dépendantes d’un
engorgement prolongé du sol par l’eau. Or, les atteintes aux eaux de surface
ont été multiples au cours des dernières décennies que ce soit par opération de
drainage, ou par régularisation des cours d’eau, toujours dans l’objectif
d’évacuer l’eau le plus rapidement possible vers l’aval et de limiter les
inondations. Par ailleurs, certains secteurs, en particulier au cœur des
vallées alluviales, font l’objet de prélèvements importants pour l’agriculture.
Si les limites de ces pratiques sur la ressource en eau sont aujourd’hui bien
identifiées, beaucoup de forêts hygrophiles ont d’ores-et-déjà évolué vers des
milieux moins humides. En raison d’une moindre dépendance à l’eau, les
boisements moyennement humides (méso-hygrophiles) ont été moins dégradés. Les boisements humides ont également souffert de la
dégradation de la qualité de l’eau, dont l’enrichissement généralisé
(eutrophisation) a des conséquences défavorables sur la flore oligotrophe, qui
exige un milieu pauvre en éléments nutritifs. Les forêts sont des milieux exploités par l’homme depuis des
générations, avec une vocation de production de bois. Si une gestion sylvicole
respectueuse du milieu, de la flore autochtone et de la structuration en
différentes strates d’une forêt entretenue par régénération naturelle s’avère
extrêmement favorable à la biodiversité végétale, elle peut néanmoins conduire
dans un certain nombre de cas à des pratiques beaucoup moins favorables, en
particulier si l’objectif poursuivi est de favoriser la plantation d'arbres
productifs et à croissance rapide comme les résineux ou les peupliers. En
effet, la plantation répétée de conifères comme le pin sylvestre ou le pin noir
a tendance à acidifier et à appauvrir les sols, qui, à terme, pourraient ne
plus permettre la régénération de forêts de feuillus, plus proches de nos
forêts naturelles. De plus, les boisements sur sol calcaire sec se montrent
très favorables à la dissémination de ces essences résineuses qui pénètrent de
manière active les bois clairs en les transformant en boisements beaucoup plus
denses, préjudiciables à la diversité floristique de la strate herbacée. Enfin,
une concurrence directe est exercée par les plantations de peupliers sur les
boisements alluviaux qui sont trop souvent convertis en peupleraies. Les remembrements ont eu des conséquences malheureusement
bien connues sur la réduction des boisements bocagers. Parallèlement,
l’intensification des pratiques agricoles a conduit à l’extension des cultures
jusqu’en bordure des forêts et très souvent à la destruction des lisières
forestières qui constituent pourtant un élément de biodiversité fondamental des
forêts faisant la transition entre les boisements et les milieux ouverts. En
vallée alluviale, ce phénomène est responsable d’une réduction de la forêt
riveraine, la ripisylve, qui ne s’étend le plus souvent maintenant que le long
d’une étroite bande sur la berge des cours d’eau. Sur certains coteaux secs,
l’extension du vignoble et des vergers a pu également jouer en défaveur des
boisements thermophiles. Ponctuellement, des dégradations peuvent être observées sur
les milieux forestiers et leur flore protégée suite à une fréquentation
importante, notamment dans un contexte péri-urbain. La flore peut alors pâtir
d’un piétinement excessif, de prélèvements par cueillette ou d’une dénaturation
par enrichissement du milieu, suite au dépôt de déchets organiques
(rudéralisation). Haut de Page... Fréquence et répartition : Dans un contexte où la forêt française s’accroît fortement
depuis la deuxième moitié du XIXème siècle, la région des Pays de la Loire
reste avec l’ensemble des régions de la façade Manche-Atlantique parmi les
zones les moins boisées du pays. Avec un taux de boisement de l’ordre de 10 % à
l’échelle régionale, seule la Sarthe passe le seuil des 15 %, tandis que la
Vendée est l’un des départements les moins boisés de France, avec à peine 5 %
de son territoire en boisement. Le Massif armoricain est traditionnellement peu boisé, avec
une forêt le plus souvent linéaire associée au bocage qui toutefois a souvent
été simplifié. Les massifs forestiers les plus conséquents se trouvent dans le
nord de la Loire-Atlantique (forêt du Gâvre, forêt de Teillay, forêt de Juigné)
en Mayenne (forêt de Mayenne, forêt de Pail) et à la limite entre la Mayenne et
la frange orientale armoricaine de la Sarthe (forêts de la Grande et de la
Petite Charnie, forêt de Sillé, forêt de Perseigne). En Anjou armoricain, la
forêt de Nuaille et forêt de Vézins (sud-ouest du Maine-et-Loire) et en Vendée,
la forêt de Mervent-Vouvant (sud-est du département), sont les ensembles les
plus conséquents. Les milieux forestiers armoricains (boisement littoraux mis
à part) se partagent entre forêt humide, souvent linéaire le long des cours
d’eau et sous forme bocagère dans les lits majeurs (cas du bocage à frênes
tétards caractéristique de la Loire) et forêt mésophile. La partie aquitaine de la région (sud de la Vendée) est
également très peu boisée, puisqu’elle principalement occupée par le Marais
Poitevin qui est une zone humide caractérisée par ces milieux ouverts. En
revanche, le Bassin Parisien fait la place dans l’est du Maine-et-Loire et dans
la Sarthe à un réseau forestier nettement plus dense, qui au-delà d’un certain
nombre de massifs forestiers étendus (forêt de Perseigne, forêt de Bercé, forêt
de Vibraye, forêt de Milly, forêt autour de Breille-les-Pins, en Maine-et-Loire
.) crée une véritable écharpe boisée allant de du sud de la Ferté-Bernard
jusqu’au Saumurois. La forêt ici s’enrichit des milieux secs sur calcaire. Le fort développement de la forêt dans l’est du
Maine-et-Loire et en Sarthe placent logiquement ces deux départements comme les
plus riches en espèces végétales protégées des milieux forestiers de la région,
avec respectivement 25 et 24 plantes inscrites sur les listes nationale et
régionale de protection. Ils partagent ensemble 15 espèces, mais présentent
spécifiquement à l’échelle régionale 3 espèces pour le Maine-et-Loire : le dryoptéris atlantique (Dryopteris aemula), l’épipactis
rouge sombre (Epipactis atrorubens) et l’épipactis à petites feuilles
(Epipactis microphylla) et 5 pour la Sarthe :la gentiane croisette (Gentiana
cruciata), le maïanthème à deux feuilles (Maïanthemum bifolium), la pivoine
mâle (Paeonia mascula subsp. mascula), le pâturin de Chaix (Poa chaixii)et la
petite pyrole (Pyrola minor). La Vendée (16 espèces) et la Loire-Atlantique (13 espèces)
sont assez nettement moins riches, mais possèdent en propre pour la première
l’euphraise de Jaubert (Odontites jaubertiana), le séséli libanotis (Seseli
libanotis) et la salsepareille (Smilax aspera) et pour la seconde, l’angélique
des estuaires (Angelica heterocarpa). La Mayenne est moins riche encore avec seulement 11 espèces
protégées dans les milieux forestiers de ce département et sans spécificité à
l’échelle régionale. Aucune espèce végétale n’est présente conjointement dans
les 5 départements. Pivoine mâle (Paeonia mascula (L.) Mill.) (Photo : Emmanuel Fournier) La forêt de feuillus d'Europe et d'Asie est une variété de
forêt tempérée. Cette forêt se situe dans les saisons végétatives (dès que
la température est supérieure à 5°C) est longue ce qui autorise la feuillaison
annuelle, mais la floraison et la fructification sont plus irrégulières. C'est une forêt stratifiée avec un étage arborescent de
chênes, de hêtres et de charmes. L'étage arbustif comprend le houx, le
noisetier, ... La strate herbacée est fournie, ce qui en fait une « forêt
fleurie ». L'action de l'homme peut favoriser une espèce (en particulier le
châtaignier) et conduit à des formations monospécifiques. L'aspect varie au
cours des saisons avec la pousse du feuillage et un tapis fleuri au printemps,
mais le jaunissement et la chute du feuillage en automne. En fonction des arbres dominants, on distingue diverses
formations : Chênaie avec les différentes strates la chênaie-charmaie, installée sur les substrats limoneux et
argilo-limoneux. Les sols ont un pH neutre ou légèrement acide. Ce sont les
sols bruns où les horizons superficiels sont peu gorgés d'eau et où l'humus est
de bonne qualité. La strate arborée est composée de chênes pédonculés (Quercus
robur), de charmes (Carpinus betulus), de tilleuls (Tilia spp.) et d'érables
sycomores (Acer pseudoplatanus). La strate arbustive est formée par les sujets
jeunes des espèces ci-dessus auxquelles s'ajoutent le sureau (Sambucus nigra),
le noisetier (Corylus avellana)...La strate herbacée est formée de plantes qui
profitent de la luminosité printanière : anémone sylvie (Anemone nemorosa), les
primevères (Primula), les renoncules, le sceau de Salomon (Polygonatum), les
arums (Arum maculatum), la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta subsp.
non-scripta), ... La chênaie-hêtraie (ou chênaie sessiliflore silicicole) se
développe dans les régions les plus humides du climat océanique tempéré, sur
substrats sableux ou d'argile à silex. Les sols sont acides (pH 4 à 5,5). Les
étés frais et les hivers doux favorisent le lessivage continuel du sol. Les
coupes d'arbres répétées peuvent aboutir à la podzolisation et à l'apparition de
la lande atlantique. La strate arborée est composée du chêne sessile (Quercus
petraea), du hêtre (Fagus sylvatica) très abondant. L'étage arbustif comporte
la bourdaine (Rhamnus frangula), le houx (Ilex aquifolium), le bouleau (Betula
pubescens). La strate herbacée comprend beaucoup de plantes acidophiles : la
callune (Calluna vulgaris), l'ajonc (Ulex europaeus), la myrtille (Vaccinium
myrtillus), la fougère aigle (Pteridium aquilinum), la germandrée (Teucrium
scorodonia), la potentille (Potentilla), ... Les hêtraies. Le hêtre y est dominant, on le trouve en
plaine mélangé aux chênes, mais dans les montagnes il se mêle aux conifères ;
il est abondant au sommet des Vosges, du Harz ou du massif schisteux rhénan.
L'humus à minéralisation lente et le feuillage précoce réduisent la composition
floristique de la strate herbacée. Une hêtraie Selon le substrat on peut différencier : sur grès et
alluvions anciennes, la hêtraie silicicole avec le hêtre (Fagus sylvatica), le
chêne sessile (Quercus petraea), la myrtille (Vaccinium myrtillus), la fougère
aigle (Pteridium aquilinum), le chèvrefeuille (Lonicera periclymenum)... Sur
argile à silex ou limons, la hêtraie sur sol brun, avec le hêtre (Fagus
sylvatica), le charme (Carpinus betulus), l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus),
le houx (Ilex aquifolium), l'aspérule odorante (Galium odoratum), la mercuriale
(Mercurialis perennis), le millet des bois (Milium effusum), la mélique (Melica
uniflora), ... Sur calcaires grossier ou la craie, où les sols sont minces
(type rendzine), le hêtre (Fagus sylvatica) est accompagné du troène (Ligustrum
vulgare), du cornouiller (Cornus mas), du fusain (Euonymus europaeus), de
nombreuses orchidées, de l'aspérule odorante (Galium odoratum), de la
mercuriale (Mercurialis perennis), .. Provenance : Courrier pour Windows
10 La forêt de feuillus d'Europe et d'Asie est une variété de
forêt tempérée. Cette forêt se situe dans les saisons végétatives (dès que
la température est supérieure à 5°C) est longue ce qui autorise la feuillaison
annuelle, mais la floraison et la fructification sont plus irrégulières. C'est une forêt stratifiée avec un étage arborescent de
chênes, de hêtres et de charmes. L'étage arbustif comprend le houx, le
noisetier, ... La strate herbacée est fournie, ce qui en fait une « forêt
fleurie ». L'action de l'homme peut favoriser une espèce (en particulier le
châtaignier) et conduit à des formations monospécifiques. L'aspect varie au
cours des saisons avec la pousse du feuillage et un tapis fleuri au printemps,
mais le jaunissement et la chute du feuillage en automne. En fonction des arbres dominants, on distingue diverses
formations : Chênaie avec les différentes strates la chênaie-charmaie, installée sur les substrats limoneux et
argilo-limoneux. Les sols ont un pH neutre ou légèrement acide. Ce sont les
sols bruns où les horizons superficiels sont peu gorgés d'eau et où l'humus est
de bonne qualité. La strate arborée est composée de chênes pédonculés (Quercus
robur), de charmes (Carpinus betulus), de tilleuls (Tilia spp.) et d'érables
sycomores (Acer pseudoplatanus). La strate arbustive est formée par les sujets
jeunes des espèces ci-dessus auxquelles s'ajoutent le sureau (Sambucus nigra),
le noisetier (Corylus avellana)...La strate herbacée est formée de plantes qui
profitent de la luminosité printanière : anémone sylvie (Anemone nemorosa), les
primevères (Primula), les renoncules, le sceau de Salomon (Polygonatum), les
arums (Arum maculatum), la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta subsp.
non-scripta), ... La chênaie-hêtraie (ou chênaie sessiliflore silicicole) se
développe dans les régions les plus humides du climat océanique tempéré, sur
substrats sableux ou d'argile à silex. Les sols sont acides (pH 4 à 5,5). Les
étés frais et les hivers doux favorisent le lessivage continuel du sol. Les
coupes d'arbres répétées peuvent aboutir à la podzolisation et à l'apparition de
la lande atlantique. La strate arborée est composée du chêne sessile (Quercus
petraea), du hêtre (Fagus sylvatica) très abondant. L'étage arbustif comporte
la bourdaine (Rhamnus frangula), le houx (Ilex aquifolium), le bouleau (Betula
pubescens). La strate herbacée comprend beaucoup de plantes acidophiles : la
callune (Calluna vulgaris), l'ajonc (Ulex europaeus), la myrtille (Vaccinium
myrtillus), la fougère aigle (Pteridium aquilinum), la germandrée (Teucrium
scorodonia), la potentille (Potentilla), ... Les hêtraies. Le hêtre y est dominant, on le trouve en
plaine mélangé aux chênes, mais dans les montagnes il se mêle aux conifères ;
il est abondant au sommet des Vosges, du Harz ou du massif schisteux rhénan.
L'humus à minéralisation lente et le feuillage précoce réduisent la composition
floristique de la strate herbacée. Une hêtraie Selon le substrat on peut différencier : sur grès et
alluvions anciennes, la hêtraie silicicole avec le hêtre (Fagus sylvatica), le
chêne sessile (Quercus petraea), la myrtille (Vaccinium myrtillus), la fougère
aigle (Pteridium aquilinum), le chèvrefeuille (Lonicera periclymenum)... Sur
argile à silex ou limons, la hêtraie sur sol brun, avec le hêtre (Fagus
sylvatica), le charme (Carpinus betulus), l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus),
le houx (Ilex aquifolium), l'aspérule odorante (Galium odoratum), la mercuriale
(Mercurialis perennis), le millet des bois (Milium effusum), la mélique (Melica
uniflora), ... Sur calcaires grossier ou la craie, où les sols sont minces
(type rendzine), le hêtre (Fagus sylvatica) est accompagné du troène (Ligustrum
vulgare), du cornouiller (Cornus mas), du fusain (Euonymus europaeus), de
nombreuses orchidées, de l'aspérule odorante (Galium odoratum), de la
mercuriale (Mercurialis perennis), .. le sous bous herbacés photo DG Le Bugle de Genève (Ajuga genevensis ) famille des Lamiaceae, il fut déjà aperçu l'an dernier dans la session lotoise et sur ce site. photo DG La Véronique germandrée ou Véronique d'Autriche (Veronica teucrium ) se présente dès le début de la promenade botanique, remarquer le rameau stérile terminal entre deux rameaux très florifères, une disposition caractéristique de l'espèce. Cette plante n'avait pas jusqu'à sa découverte l'an dernier sur ce site de référence en Corrèze. photo DG La Véronique germandrée ou Véronique d'Autriche (Veronica teucrium ) en plan serré. photo DG L'Anthillide vulnéraire (Anthyllis vulneraria ) Une plante qui contient des tanins, du mucilage, des saponine, et des pigments, photo DG L'Arabis hirsute ( Arabis hirsuta ) aime les situations chaudes sur calcaire. photo DG L' Argyrolobe de Zanon ( Argyrolobium zanonii ) est un petit arbrisseau rampant et à peine ligneux se rencontre sur les dalles rocheuses du Causse. L’ensemble de la plante est couvert d’une pilosité argentée. Les feuilles sont composées de trois folioles, chacune étant fortement pliée en son centre. photo DG La Cardoncelle molle (ou douce) ( Carthamus mitissimus ) vient de changer de genre dans la nouvelle nomenclature de Flora Gallica (Syn. Carduncellus mitissimus (Linné) De Candolle ) photo DG photo DG Crépide à feuilles de pavot ou Laitue de porc (Crepis foetida subsp. rhoeadifolia ) rarement référencée par le passé, semble ces dernières années se répandredans notre région surtout en zone calcaire. photo DG Doronic tue-panthère, Doronic à feuilles cordées ( Doronic pardalianches ) Une grande marguerite jaune aperçue dans la montée ombragée sur le causse après le château de Couzages Pardalianches : C'est un terme que Pline l'Ancien emploie au sujet de l'aconit dans le livre VIII de son Histoire naturelle traitant de La nature des animaux terrestres : " Les barbares vont à la chasse des panthères avec de la viande frottée d'aconit, c'est un poison : la panthère, dès qu'elle en a mangé, est prise d'étranglement. Aussi quelques-uns appellent-ils cette herbe "pardalianches" soit mort aux panthères. " Mais Linné a du se méprendre quand il dénomma ainsi cette plante qui n'a pas cette mauvaise réputation. photo DG La Vesce à fleurs lâches ( Ervum gracile ) recherchée cette année mais seulement vue l'année précédente. photo DG Le Géranium sanguin ( Geranium sanguineum ) illumine parfois l'ourlet forestier sur le causse. photo DG Deux inules suivent : une première fréquente l'ourlet forestier sur le haut du plateau calcaire. L'herbe aux mouches ( Inula conysa ), qui n'était pas encore en fleurs, se fait appeler aussi inule squalleuse, herbe aux punaises, œil de cheval, chasse puces Conyza viendrait de konh (grec), la poussière, parce que la plante paraît couverte de poussière. photo DG L' Inule des montagnes ( Inula montana ) n'était pas encore en fleurs sur les dalles rocheuses du causse, mais assez facilement repérable avec ses feuilles allongées et poilues. photo DG Le Réséda jaune aussi appelé Réséda bâtard, Réséda sauvage ( Reseda lutea ) Il se reconnaît à ses feuilles profondément découpées et légèrement frisées. Ses fleurs sont jaunes, groupées en grappes coniques assez denses. Quelques insectes rencontrées sur le site au cours des deux sorties annuelles : Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) chant Fauvette grisette (Sylvia communis) chant, posée sur arbuste Alouette lulu (Lullula arborea) chant en vol Huppe fasciée (Upupa epops) | |||||||
Haut de page | Page actualisée en mai 2017 / DG |
Les fleurs sauvages
Des bois
Si vous aimez la nature vous vous attarderez sûrement avec grande joie dans la solitude un peu mystérieuse des bois.
A la fin du mois de janvier apparaissent les premiers signes de la résurrection de la nature, en effet de nouvelles pousses tentent de percer le tapis de feuilles mortes, des touffes boursouflées des primevères acaules, corolles lumineuses, des ficaires,, violettes et les pervenches sont prêtes à l'éclosion, bien sur chacune sur le terrain et ou la lumière leur conviennent le mieux. Un peu plus tard les muguets, les boutons d'or succèdent aux fleurs printanières pour faire de nos forêts un paradis pour le botaniste (amateur), le promeneur ou le jardinier amateur. |
Bois |
Bois - Bords des routes - Eau & bord de l'eau - Haies & lisières des forets - Landes sablonneuses - Marais - Murs - Plantes alpines - Plantes méditerranéennes - Prairies & pâturages - Sables du littoral - Terres arables - Terres calcaires & rochers
|