Sur
les talus, les promeneurs la confondent parfois avec les Fraisiers
sauvages (Fragaria vesca) à gauche, mais la Potentille stérile
(Potentilla sterilis ) est bien plus hâtive et bien moins délicieuse. |
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Robert-le-diable ( Polygonia c-album) sur la route du Saule pour une première sortie après un long hivernage. | L'Andrène vague (Andrena vaga) est l'une des premières
abeilles solitaires du printemps. Visitant surtout les fleurs de saules,
elle creuse son nid dans les terrains sablonneux, souvent en légère pente. Dans
des conditions favorables, elle peut se rassembler en groupes
importants.
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La Potentille printanière (Potentilla neumanniana
) est la première à fleurir d'une longue série dans le genre, aussi
bien sur les talus secs calcaires que sur des pentes sableuses de Brive. | La Crépide à feuilles de Pissenlit ( Crepis vesicaria subsp. taraxacifolia) près des maisons de Chèvrecujols bénéficie de l'éclairage et de micro-climat du lieu pour sortir son or avant les autres. |
La Crépis de Nîmes ou Salade de lièvre (Crepis sancta subsp. nemausensis (Villars) Babcock) est l'une des premières composées à fleurir sur les talus sableux |
L'Alchemille des champs (Aphanes arvensis) | L'alchemille des champs (Aphanes australis) |
Des alchemilles plus grandes parsèment les montagnes et sont très reconnaissables, le matin, par la rosée déposée à
la surface de ses feuilles, qui scintille comme des milliers de perles.
Les alchimistes recueillaient autrefois la goutte de rosée située au
creux des feuilles de l'alchémille et l'appelaient "rosée céleste".
Cet "Rosée céleste" faisait partie de leur quête de la pierre
philosophale. |
Dans les vallons et talus ombragés, sur des sols plus compacts, la Ficaire ( Ranunculus ficaria) éclaire ces lieux par la masse de ses fleurs lumineuses. |
L'abeille
charpentière (Xylocopa violacea), trompe plongée dans la fleur du
Lonicera flagrantissima appelée aussi sucette à miel en Amérique. La bête proposée se présente latéralement dans une prosopopée poétique ===>
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J'aime
assez butiner les fleurs de vos glycines Et
pondre mes petits à l'abri des regards Dans
la souche pourrie du grand chêne têtard Qui
fut abattu, car il gênait la voisine.
Il
m'arrive quelquefois, pensant gagner du temps, Pour
aller des bourraches jusqu'à vos pulmonaires, De
passer par la pièce où vous vivez souvent, Où
dès qu'il fait trop chaud, vous faites des courants d'air.
Mais
qu'un huis soit fermé, me voilà prisonnière Par
un mur invisible où je vois à travers Je
me cogne, je m'énerve, je me mets en colère… Alors,
vous me prenez sur la paroi de verre Pour
me mettre dehors, vous pouvez rester coi Je
cherche à m'échapper en écartant vos doigts. Car,
parmi les abeilles, si je suis la plus grande, La
plus rapide aussi, ce n'est pas une légende, Je
ne suis, ni violente, ni même combative. Je
ne connais pas le sens du mot agressive.
Chaque
fois, j'y arrive. Dès
que je suis dehors Avant
de m'en aller, tout près de votre nez, Je
vole en stationnaire. C'est
pour vous remercier De
m'avoir évité un bien funeste sort.
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Le Tabouret perfolié (Kandis perfoliata) : une proche de la Bourse à pasteur qui se retrouve plutôt sur les terres plutôt calcaires. | Le Lierre terrestre (Glechoma hederacea), une touche tendre de bleu dans les talus ou les pelouses. |
Scleranthus
annus ou Gnavelle annuelle : c'est la même chose ; pratique au
fond quand on sait que la Gnavelle est associée à l'hésitation et
l'indécision . Ah, l'insoutenable difficulté de choisir parfois ! , n'est-ce-pas? | La
Montie naine ou printanière ( Montia fontana subsp. chondrosperma )
fréquente dans une modestie flagrante en ce début de printemps les
terres sablonneuses humides avec ses fleurs qui ne dépassent 1,5 mm de large. |
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Teesdalia nudicaulis est fréquente sur les sables de Brive , presque aussi modeste que la Montie et qui lui permet à peine d'avoir un nom français commun. | Oxalis acetosella : ses appelations d'Oseille-des-bois, Pain-Coucou et de Surelle indiquent à quoi s'attendre quand on la croque. |
La Bourse à pasteur (Capsella bursa-pastoris) est l'une des plantes les plus répandues sur notre planète. Est-ce en rapport à son lien entre religion et argent ?
| La Tillée mousse ou Mousse fleurie (Crassula tillea) est très peu citée dans les inventaires limousins. Minuscule représente de nos plantes grasses,
elle passe en effet inaperçue, malgré sa présence sur quelques chemins
très sableux de Brive qui peuvent assez humide en début de saison. |
Les
Osmies sont des petits hyménoptères que l'on nomme souvent abeilles
solitaires, terme peut-être abusif dans le contexte de la photo. Dans notre cas Osmia cornuta est une espèce plus grande et monsieur osmie arbore fièrement son panache blanc, de quoi interloquer une fourmi qui passait par là.
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Bigre! une main de jardinier sauvage
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Ci dessus, le Crache-sang, Timarque ou Chrysomèle noire
(Timarcha tenebricosa) est un insecte de la famille des Chrysomelidae que l'on peut rencontrer partout en Europe. Il présente la particularité, en cas de dérangement, de faire le mort puis
d'émettre par la bouche mais aussi par les articulations, un liquide
rouge-orangé qui aurait un très mauvais goût pour les prédateurs. Ce liquide est
de l'hémolymphe. Ce
phénomène de « saignée réflexe » existe chez d'autres insectes aptères. Il est réputé monophage, sa larve se nourrissant exclusivement de gaillet, en particulier les espèces à
feuilles tendres comme Galium verum ou Galium mollugo. Dès le
mois de mars, on peut l'observer dès les premiers beaux jours dans les endroits
herbeux plutôt nitrophiles, les talus, les bords de chemin, dans les milieux frais, humiques
et riches, où poussent l'ortie ou la consoude tubéreuse, plantes fréquentes dans les vallons humides de Planchetorte. |
| Le
Mouron blanc (Stellaria media) à gauche et le Céraiste aggloméré (
Cerastium glomeratum) à droite font partie de la famille des
Oeillets (Caryophyllacées) Ce sont deux plantes communes en ce début de printemps et fréquentant peu ou prou les mêmes milieux. |
La
Véronique à feuilles d'Acinos ( Veronica acinifolia), l'une des toutes
dernières et minuscules plantes trouvées sur les terres siliceuses de
Brive ( 3 à 5 cms) , elle bénificie d'une protection par inscription au
tome 2 des espéces menacées de la flore de France, ne semblait pas
avoir de références sur Brive depuis 1922. Cette plante est présente
également sur les terres siliceuses et un peu argileuses d'une vigne
vers Saint Viance ( près du village du Poirier) | La Luzule champêtre ( Luzula campestris ) de la famille des Joncs , omniprésente et fleurie sur les pelouses plus ou moins siliceuses.
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C'est
le temps des Violettes et des complications parfois devant souvent la
multiplicité des hybrides, ici on a l'air d'être devant Viola
hirta : la Violette hérissée peut être plus présente sur le calcaire
que la Violette odorante (Viola odorata) : un sujet qui pourrait
l'objet d'un futur point après l'éclosion des autres : Viola
alba vers Chèvrecujols, Viola reiVviolettes bien moins communes sans
oublier les Pensées qui appartiennent également au genre. | Le Bec-de-grue commun (Erodium cicutarium) déjà en fleur sur les affleurements gréseux. |
La Mibore minime (Mibora minima) n'était guère citée que sur les
pelouses serpentiniques si particulières de notre région Limousin : Cette petite graminée annuelle au développement précoce et à la végétation furtive est l'une des plus petites herbes de notre pays. Les
terrains sableux de Brive qui accueillent beaucoup de ces annuelles
assez rares ont rougi par leur densité sur quelques chemins. |
La Mibore minime (Mibora minima) | Le Bec-de-grue commun (Erodium cicutarium) a côté des Mibores commence tout juste sa floraison. |
Le Tussilage (Tussilago farfara) sort tout juste sa hampe florale des éboulis sableux où il pousse volontiers étant amateur de ces terrains instables. Reportez-vous à la page Chapeau-du-diable de l'an dernier pour en savoir plus, avec les mythiques koropokkurus ( hommes sous les tussilages en langue aïnoue ). |