| |||||||
L'édito du rédacteur du site de l'association en ce début d'année | |||||||
Dans notre monde contemporain où le spectaculaire est érigé en mode de fonctionnement normal pour intéresser les foules, le naturaliste attentif et s'émerveillant des plus petits signes de la nature peut paraître désuet ou hors de son temps. Il faut faire parfois le grand écart entre ces deux façons d'être pour faire que l'intérêt pour la biodiversité ne soit pas seulement l'assouvissement de passions personnelles mais soit aussi un engagement nécessaire pour poursuivre l'aventure de la vie sur notre Planète bleue, accueillante et unique. La complexité, la richesse de la biodiversité est le garant de notre propre vie humaine mais par son emprise sur le monde, l'homme est en train d'en changer les conditions jusqu'à des seuils dont on ne mesure pas les conséquences. Quand la sensibilité s'éveille à la beauté d'un brin d'herbe, l'intelligence se ravive par un simple regard posé sur l'abeille, quand la grâce transparaît dans le vol d'une hirondelle et l'envie de vivre ensemble s'exprime dans les moments critiques de notre société, il est utile de rappeler que la simplicité permet de revenir dans le degré sensible de l'homme. Pour continuer de ressentir ainsi, il est toujours plus d'actualité de faire, d'agir et de parcourir dans notre sphère locale réservant à nos yeux tant de possibilités de découvertes, d'interrogations, de solutions et d'ouvertures. Notre Planète est parcourue de plus en plus rapidement, les hommes peuvent se rendre facilement à l'autre bout du monde en pensant souvent que ce sera là qu'ils pourront découvrir l'imprévu, aller à la rencontre de l'autre ou simplement acquérir le bronzage du tropique pour montrer toute la réussite de leur voyage. Mais le kilomètre en avion par personne c'est presque deux fois le coût en énergie du kilomètre en voiture et bien sûr tout à fait incomparable au déplacement pedibus, l'avion étant beaucoup plus rapide, nos déplacement se font toujours plus loin, toujours plus nombreux, augmentant considérablement l'impact sur nos ressources et sur les inquiétants effets collatéraux. Il est d'ailleurs étrange que souvent on culpabilise les gens sur leurs déplacements en voiture et que l'on dise peu de choses pour ces grands voyages qu'une myriade d'organismes propose en faisant rêver leur clientèle. Revenons à nos rêves locaux qui nous coûtent si peu, loin des stress des aérogares, des grands paysages des hauts lieux mondialisés qui resteront souvent figés et cachés dans l'appareil photo. Derrière les collines de notre horizon, on peut faire de beaux voyages, si vous êtes attentifs vous y entendrez : bruissement, craquètement, bourdonnement, gazouillement, chuintement, murmure, stridulation, roulement, cliquetis, chuintement, clappement, claquement, craquement, crissement, frôlement, froissement, gémissement, grincement, grognement, hululement, murmure, pétillement, râle, sifflement, tintement, vagissement du lièvre sans la tortue... Bon ! Arrêtons ce tintamarre ! Ce tohu-bohu ! Ce brouhaha, ha! ha! Pour un seul de nos cinq ou six sens on s'aperçoit vite de l'immensité et de la diversité de nos perceptions, et la question plaisante qui me vient tout de suite à l'esprit : Est-ce de la biodiversité toute cette variété sonore ? A vous de juger ! Seul, à plusieurs ou en allons nous promener dans la nature. Pour revenir au Jardin sauvage, un
programme de manifestations, de sorties a été
élaboré pour les prochains mois Il
faut donc pour cela aller voir ailleurs : les calendriers de la SEPOL,
de Corrèze ENVIRONNEMENT,
de la SLO, du GMHL , Le Jardin sauvage a connu dans sa brève histoire une expansion rapide du nombre de ses adhérents en passant depuis sa création en 2008 d'une petite vingtaine de personnes pour se stabiliser autour d'une centaine vers 2011 ; le travail effectué pour se faire connaître notamment par les belles expositions qui se sont déroulées à Brive avec le concours des services de la municipalité concernés avaient par leur impact permis d'attirer un bon nombre de nos participants. La création d'un CPN, club voué aux enfants en recherche d'activité naturaliste et lié au Jardin sauvage, a augmenté notre effectif à partir de l'année 2011, en 2013 une petite moitié du Jardin sauvage
( 70 sur les 150 membres à l'époque) était lié à cette activité
CPN qui amenait de nombreux parents d'enfants dans l'association, mais
ce groupe a peu intégré le reste de la vie de
notre association. Nous
abordons 2015, avec d'une part, un capital de reconnaissance
par les institutions locales et même nationales L'engagement pour connaître et préserver la nature connait un peu partout un reflux dont les causes sont multiples Il serait cohérent que notre association revienne au chiffre significatif d'adhérents de nos premières années, Par expérience nous savons qu'une telle adhésion correspond à certains de nos membres discrets ou éloignés Avoir l'aide des membres de notre association pour construire les calendriers est toujours très souhaitable : celle-ci
peut se manifester par des propositions de sorties, des aides actives lors de celles-ci, celle-ci peut se manifester par une proposition de faire partie du Conseil d'Administration (environ 4 réunions par an), ou par exemple : Et bien d'autres tâches, qu'il est difficile d'assurer isolément tant l'effet cumulatif de celles-ci au fil des années se fait sentir. Vous pouvez me faire parvenir vos suggestions en cliquant ici.
|
|||||||