Le vendredi 14 novembre 2008 a eu lieu de 13h30 à 16h30, par l'une des rares belles journées de cet automne plutôt maussade, la première sortie que programmait notre agenda avec quelques étudiantes en tourisme du Lycée Bahuet.

Nous sommes montés à partir du lycée vers le lieu dit la Montade, situé sur la première crête au sud de la ville qui la sépare de la vallée paisible de Planchetorte, sans toutefois redescendre dans celle-ci comme l'itinéraire de l'office du tourisme nous y invitait dans le petit guide qu'il édite.

Nous avons préféré bifurquer tout de suite vers Chèvrecujols par les chemins de traverse mais qui nous ont permis d'apercevoir une jolie campagne , des petites constructions dans le style du début vingtième siècle égayant le grand parc qui s'étend dans ce secteur très tranquille de Brive à deux pas du centre de la ville pourtant.

C'est dans les bois qui séparent cet endroit de la butte de Chèvrecujols que notre petit groupe a pu se reposer sur de confortables bancs en grès du trias et d'époque, rembourrés de délicats coussins de mousse, garantis pure végétale, sans aucun conservateur d'aucune sorte sauf peut être l'emprise du temps qui passe.

Puis la promenade nous a mené au sommet de la butte chapeautée par les réservoirs de la ville , mais qui permet d'embrasser le paysage corrézien vers l'est de la ville mais aussi vers l'ouest en  offrant un décor plus indicateur du passé géologique du territoire de Brive.

Plusieurs horizons se déploient dans la profondeur du paysage, d'abord la longue crête qui relie le hameau de Champ surmonté plus au sud par une petite hauteur appelée le Pied du Causse par les gens de la région et qui offre au printemps à la sagacité du promeneur de nombreuses Orchidées à déterminer ou simplement à admirer. En s'éloignant vers l'est, cet horizon s'élève doucement jusqu'au bosquet du Puy Blanc qui marque aussi bien la limite administrative de la commune que ses possibilités de prendre plus d'altitude: Brive en restera donc aux 313 m du Puy Blanc, mais peut bénéficier de l'attrait des dernières plantes messicoles ( = plantes associées aux moissons) qui peuplent ces terres calcaires encore cultivées ainsi que des friches et des prairies intéressantes pour les botanistes en herbe et la jeunesse en fleur.