Ambroisie: C'
est une plante qui pose un problème important pour la
santé, elle s'installe ces dernières années sur
plusieurs terrrains vagues du Sud de la Corrèze . Est-il encore temps de l' éradiquer de notre région par une action concertée ?. |
Faire le point sur l'Ambroisie |
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Avant
de faire le point sur cette dangereuse plante invasive, de voir quelle action on peut mener , de lire les conseils de prévention , de comprendre son cycle de végétation et de consulter l'aide à la détermination ,
dénouons nos connaissances sur cette ambroisie qui
est aussi une nourriture des dieux :
Ambroisie : Nourriture délicieuse qui donnait aux dieux l'immortalité et leur conservait une éternelle jeunesse. D'après Homère, l'ambroisie était apportée du lointain Occident par des colombes. Plus tard la production fut confiée à Déméter. L'ambroisie était sans doute assez liquide puisque les dieux s'en oignaient le corps et Héra s'en servait comme cosmétique. Hébé est représentée comme une jeune femme versant l'ambroisie aux dieux. Elle est très souvent en compagnie de sa mère ou lors de son mariage avec Héraclès. Hébé était la plus jeune fille de Zeus et d'Héra et elle personnifiait l'éternelle jeunesse. A Rome elle était vénérée sous de nom de Juventas. |
Hébé et Héra |
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Les Hébés
ou Véroniques arbustives sont aussi de jolies plantes de l' hémisphhère austral, qui passent
pour être gélives , pourtant je les utilise beaucoup
depuis près de dix ans en Corrèze sans qu'elles disparaissent.
Elles trouvent facilement leur place au jardin avec l'avantage d'une longue floraison et d'une reproduction des plus faciles par bouturage .
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Retour au sujet principal de cette page et faisons plus amplement connaissance avec cette invasive pas toujours facile à déterminer : | ||||||
Ambroisie à feuilles d'armoise Introduite accidentellement d'Amérique du Nord, cette espèce rudérale se naturalise facilement.
Son expansion est favorisée par l'activité humaine. Durant la floraison, elle libère une grande quantité de pollen responsable de fortes réactions allergiques. L'espèce pose un grand problème de santé publique. Caractéristiques : Herbe
annuelle de 20-120 cm de haut. Sa racine est pivotante. La tige est
dressée, rougeâtre et velue vers le haut.
Sa forte ramification dès la base donne à la plante un
port de buisson. Les feuilles à poils courts, sont vert
uniforme des deux côtés, triangulaires à ovales
dans leur contour, très découpées et à
divisions dentées. A ne pas confondre avec ces quelques autres plantes plus ou moins communes dans notre jardin sauvage : Artemisia
vulgaris, armoise vulgaire :
feuilles: face supérieure
verte, face inférieure blanche-tomenteuse Milieux : L'ambroisie s'installe essentiellement sur des sols nus où elle se répand avec efficacité et où sa tolérance à la sécheresse facilite son expansion. Il s'agit typiquement d'une espèce rudérale ou pionnière, qui s'installe sur des terrains en friches, des endroits perturbés avec sol nu, des carrières, le long des voies de communication, dans les jardins privés, sur des chantiers et des surfaces agricoles. En Suisse elle a été trouvée jusqu'à une altitude de 1500 m (Davos). Répartition : L'espèce
est originaire d'Amérique du Nord. Elle pose des problèmes
au niveau de la santé publique dans de nombreux
pays, comme au Canada, en Europe de l'Est, en Asie, en Océanie
ou tout près de chez nous dans les
environs de Lyon (France) et dans la plaine du Pô (Italie).
Seul le continent africain semble épargné. Dangers : Homme : La plante cause de violentes allergies, en particulier par l'intermédiaire du pollen mais aussi par contact de la peau avec l'inflorescence. Au pire des cas, elle peut conduire à une dyspnée ou des crises d'asthme. Le pollen d'ambroisie est plus allergène que celui des graminées. La floraison tardive de l'ambroisie rallonge d'au moins deux mois la période pendant laquelle les personnes allergiques souffrent. L'expansion de l'ambroisie à feuilles d'armoise représente un risque sérieux pour la santé publique. Agriculture :
Mauvaise herbe redoutée,
essentiellement dans les cultures de tournesol, mais également
dans d'autres
cultures de semis printanier ainsi que dans les jachères. Nature : L'espèce a peu de chance de s'établir dans une végétation naturelle, à part dans des formations laissant du sol nu. Son fort pouvoir colonisateur : une seule plante produit environ 3000 graines (jusqu'à 60000) pouvant rester bien plus que 10 ans (observé jusqu'à 40 ans) dans le sol avant de germer, lui permet d'apparaître, une fois que les conditions lui sont favorables. Prévention et lutte Pour
prévenir l'installation de l'ambroisie à feuilles
d'armoise, il est important de ne pas laisser de la terre nue et
de favoriser l'installation de plantes concurrentielles. |
Ambrosia artemisiifolia L. sur les rives de la Corrèze Ambrosia artemisiifolia L. |
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D
'après les spécialistes québécois
l'Ambroisie émet d'autant plus de pollen, le plus
allergène que l'on connaisse, que le niveau de CO² dans
l'atmosphère augmente.
La plante se développe plus facilement aux latitudes moyennes ( Québec, Lyon, Hongrie et donc Brive) en correspondance avec la photopériode . Pour donner une idée, du coût engendré par la présence de la plante , on estime les sommes dépensées par an, à 30 millions € pour le Québec ( une province qui commence par un Q et finit par un Bec ) et à 100 millions € en ce qui concerne la Hongrie : ce chiffre est comparable à ce que rapporte le Téléthon annuellement en France. |
La plante est déjà présente dans des secteurs rudéraux de Brive ou d'Allassac:
Elle est repérée en amont de la vallée du centre de formation pour adultes (CFPA) et le Collège Rolinat sur des terrains remblayés, mais aussi vers l'ouest, à proximité des rives sud de la Corrèze et de la station d'épuration, dans cette zone d'aménagement routier propice aussi à d'autres plantes rudérales comme le Datura ou les Renouées du Japon ou de Shakaline. |
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D'après Me. Lionel BRARD Avocat au barreau de Valence Il
n'existe au niveau national et européen aucun texte législatif ou
réglementaire spécifique sur la lutte contre l'ambroisie. Le statut de
cette plante sauvage non cultivée et non protégée relève de textes
généraux issus des Codes de la santé publique (CSP), des collectivités
territoriales (CGCT) et de l'environnement (CDE).
L'organisation de la lutte contre sa prolifération relève ainsi pour l'essentiel de procédures réglementaires et contractuelles mises en oeuvre au niveau local à l'initiative des élus locaux (Régions, Départements, Communes). Sa régulation, enjeux de santé publique, participe à l'évidence d'une politique de proximité et de prévention impliquant une large concertation. L'efficacité des actions préventives et curatives dépend en effet directement de la mobilisation et de la coopération d'une multitude d'acteurs publics et privés aussi bien au plan individuel que collectif. On pense immédiatement aux Maires, aux Préfets, aux Présidents d'EPCI, aux directeurs d'établissements ou d'entreprises publiques mais aussi aux citoyens et aux agents locaux des services publics territoriaux sans lesquels l'action des décideurs resterait sur le terrain lettre morte . Contenir l'impact de la plante à un niveau supportable nécessite la conjugaison des efforts de tous, au quotidien et dans la continuité des saisons conformément à la lettre et à l'esprit de l'article L.110-2 du Code de l'Environnement qui impose à chacun de veiller et de contribuer à la sauvegarde et à la protection de l'environnement . |
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