Les liens avec les sites du Web qui aident au savoir sur la Nature
Des définitions de la Biodiversité

Internet renferme la nouvelle bibliothèque du Monde et on peut de chez soi atteindre
un large savoir depuis la révolution numérique qui est encore très récente.
La Nature et l'immensité de ses connaissances compilées sont à portée de main ou plutôt
d'un doigt qui clique... à condition bien sûr de s'y retrouver dans l'immensité parallèle de l'offre.

Pour avancer dans mes recherches, je me suis constitué au fur et à mesure des trouvailles
sur le Web, une collection de liens, c'est à dire des adresses cliquables ou copiables qui
permettent d'atteindre le lieu où sont stockées les informations concernant un domaine
précis de la nature.

Auparavant, loin des grandes villes qui concentrent les documents du savoir dans de grandes
et labyrinthiques bibliothèques, il était bien difficile d'acquérir les connaissances nécessaires
 pour commencer à avoir une vie globale sur la biodiversité, la richesse et la complexité de la nature.

Aujourd'hui chacun peut donc atteindre certains objectifs dans sa volonté de connaissances,
si bien sûr, il est équipé d'un minimum d'informatique et en corollaire possède la maîtrisede quelques logiciels.
le Jardin sauvage

Voici la bannière du Jardin sauvage dessinée par Catie Faurie :
elle permet de repérer le Js lors des manifestations régionales.

ATTENTION !
: La bibliothèque des liens du WEB n'est pas figée, loin de là ; des sites disparaissent d'Internet assez fréquemment pour des raisons diverses :
abandon, changement d'adresse, destruction des sites par des attaques malveillantes, problèmes techniques ...
Si vous constatez ce genre de problème, il serait bienveillant de le faire savoir.


Cette page est consacrée à la présentation de cette collection de liens sous plusieurs formes :
  • des images sous forme de logos qui seront cliquables pour atteindre et ouvrir directement les sites symbolisés par ces représentations,
 si vous restez un petit moment sur cette image avant de cliquer, s'ouvre alors une petite fenêtre pour donner quelques renseignements sur le site en question. 
  • des tableaux où chaque ligne donnera les indications nécessaires sur un site pour comprendre son contenu et l'atteindre également
  • en complément des documents tableaux de type excel ou open office ou au format PDF seront téléchargeables,
Ces documents pourront s'enrichir de vos propres suggestions si vous les renvoyez complétés
ou sous forme d'ajout ligne en fichier joint à l'adresse suivante : contact@jardinsauvage.fr


Le coin des logos réactifs : pour surfer sur la vague d'informations, cliquer sur les images suivantes.
Corrèze environnement


Observatoire Régional des Plantes Exotiques Envahissantes (PEE) du Limousin













Société Limousine d'Odonatologie

Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin



SOPHY Banque de données botaniques






Jardin l' Encyclopédie


les Papillons en macro-photo
FLORE du CRDP de l'académie de Besançon



Les Carnets du Lepidoptériste français


Portail des Associations de Corrèze


Société Botanique du Périgord


Paillons du Poitou-Charentes


Amicale des Jardiniers du Puy-Mézier


Un site régional de photos sur la Nature


Les Oiseaux de la Roche-Canillac


Faune-Flore du Massif Central


Société française d'orchidophilie Aquitainee


Association le Battement d'ailes



Centre permanent d'initiatives pour l'environnement de la Corrèze
Amicale Charles Legendre des Botanistes Limousins

Limousin nature environnement

SOCIETE POUR L'ETUDE ET LA PROTECTION DES OISEAUX EN LIMOUSIN


Société des Entomologistes Limousins

Arts et Sciences en Limousin

Société botanique du Centre-Ouest


Tela Botanica


Noé Conservation


Orchidées du Tarn et Garonne


A fleur de Pau

FCPN : Fédération des clubs "Connaître et Protéger la Nature"
La Garance voyageuse


Office pour les insectes et leur environnement

CHLORIS Répartition des espèces botaniques du CNBMC


Société française d'orchidophilie

SEPANSO : Fédération des Sociétés pour l'Étude, la Protection et l'Aménagement de la Nature dans le Sud-OuestLPO : Ligue de protection des oiseaux


Le tableau des liens  :
Chaque site est atteint en cliquant 
sur  WEB  ( dans ce cas on ouvre la page d'accueil du Jardin sauvage)  - conseil : plutôt choisir d'ouvrir dans une nouvelle fenêtre.
Intitulés des sites Renseignements complémentaires CLICS Informations sur : Adresses internet
A fleur de Peau Site nature Sud-Ouest Gascogne WEB Nature régionale http://www.afleurdepau.com/
Amicale des jardiniers du Puy-Mézier Jardiniers en Corrèze WEB Jardins, Légumes anciens http://jardiniers-apm.com/index.php?action=nous
Arachnologie : Liens sur d'autres sites d'intérêt Page avec liens vers autres sites WEB Arachnides http://asfra.fr/Site/
Aramel : Petit cours illustré d'entomologie Alain Ramel : beaucoup d'infos sur l'entomologie WEB insectes didactique une référence http://aramel.free.fr/
ARBRES Abies, Picea, Pinus, Acer, Quercus WEB Genre Arbres du monde http://jeanlouis.helardot.free.fr/page_pins/listepins.htm
AscoFrance Site des Ascomycètes de France WEB Mycologie http://www.ascofrance.com/
Atlas Hymenoptera Université de Mons WEB Insectes ; Hyménoptères http://www.atlashymenoptera.net/
Base des FCBN Outil recherche base des CBN WEB Flore France http://siflore.fcbn.fr/?cd_ref=&r=metro
Belles fleurs de France Site perso d'Erick Dronnet WEB Flore France http://erick.dronnet.free.fr/belles_fleurs_de_france/
BOTA.SBP.24 Société Botanique du Périgord WEB Botanique régionale https://www.sites.google.com/site/botanique24/home
Botanica sistematica Section botanique en italien d'altervista.org WEB Botanique ; italien http://luirig.altervista.org/botanica/
British Bryological Society (BBS) BBS Field Guide online pages WEB Bryologie référence Europe http://rbg-web2.rbge.org.uk/bbs/activities/BBSFGspac.htm
Bryologie Allemagne Bildatlas der Moose Deutschlands WEB Bryologie http://www.bildatlas-moose.de/
Bryologie Archives Allemagne Site de Jan-Peter Frahm WEB Bryologie http://www.archive-for-bryology.com/
Bryologie Cornouailles et îles Scilly THE BRYOPHYTES OF CORNWALL WEB Bryologie http://www.cisfbr.org.uk/Bryo/Cornish_Bryophytes_Introduction.html
Bryologie Nationale Suisse Record Centre of Swiss Bryophytes WEB Bryologie http://www.nism.uzh.ch/index.php?content=einleitung&lang=en
Bryophyte Ecology Michigan Technological University WEB Bryologie mondiale http://www.bryoecol.mtu.edu/
Bryophytes de France Bryologie française de métropole et des Outre-Mer WEB Bryologie http://bryophytes-de-france.org/yeswiki/wakka.php?wiki=PagePrincipale
Canope AC Besançon Flore du CRDP de Franche-Comté WEB Flore de Franche-Comté et d'ailleurs http://canope.ac-besancon.fr/flore/
Carnet de Tela Botanica Le Carnet participatif de Tela Botanica WEB Botanique francophone http://www.tela-botanica.org/eflore/cel/appli/cel2.html#
Carnets du Lépidoptériste Français Espace national Lépidoptères WEB Papillons France http://www.lepinet.fr/lep/
CENL : Conservatoire d'espaces naturels du Limousin Conservatoire d'espaces naturels du Limousin WEB Gestion espaces naturels http://www.conservatoirelimousin.com/
Chloris outil du CNBMC Conservatoire botanique national du Massif Central WEB Botanique francophone http://www.cbnmc.fr/index.php/fr/flore
CNBBP : Conservatoire botanique national du Bassin parisien Conservatoire botanique national du Bassin parisien WEB Botanique régionale http://cbnbp.mnhn.fr/cbnbp/
CNBMC : Conservatoire botanique national du Massif Central Conservatoire botanique national du Massif Central WEB Botanique régionale http://www.cbnmc.fr/index.php/fr/home-fr-fr/presentation
CNBPMP : CNB des Pyrénées et de Midi-Pyrénées CNB des Pyrénées et de Midi-Pyrénées WEB Botanique régionale http://cbnpmp.blogspot.fr/
CNBSA : Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique WEB Botanique régionale http://www.cbnsa.fr/
COLEPIDO19 Site de Barillot J-M (Brive) WEB Insectes ; site perso https://sites.google.com/site/insectesdefrance/
Corrèze Environnement Corrèze Environnement WEB Environnement Corrèze http://corenv.free.fr/
CPIE Corrèze Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement WEB Education nature http://www.cpiecorreze.com/
Faune et Flore des zones humides Doucet Gillaume WEB Nature Zones humides http://guillaume.doucet.free.fr/index.php?id_partie=11&id_page=1
Faune Flore du Massif Central Biodiversite d'Auvergne et du Limousin WEB Nature régionale http://www.fauneflore-massifcentral.fr/index.html
FCPN : Fédération des clubs "Connaître et Protéger la Nature" Fédération des clubs "Connaître et Protéger la Nature" WEB Education nature http://www.fcpn.org/
Fiori di Sicilia Flore de Sicile WEB Flore étrangère http://fioridisicilia.altervista.org/index.html
Fleeting wonders Papillons & Zygènes de France WEB Papillons France http://www.fleetingwonders.com/indexaccueil-f.php
Fleurs des Causses et des Cévennes Webmaster : Robert Quatrefages WEB Flore régionale http://www.fleurscaussescevennes.fr/
Fleurs du sud de la France Site perso WEB Flore régionale http://www.fleursdusud.fr/
Flora electronica Herbier électronique WEB Botanique détermination http://www.flora-electronica.com/
FLORA IBERICA Flore Ibérique WEB Flore étrangère http://www.floraiberica.es/PHP/familias_lista.php
FLORA ITALIANA Flore italienne WEB Flore étrangère http://luirig.altervista.org/flora/taxa/floraindice.php
Flora phyto Usages des plantes (médicinal, etc.) WEB Botanique utilitaire http://www.flora-phyto.com/
Flora.on Flore du Portugal WEB Flore étrangère http://www.flora-on.pt/index.php#/4iKf4_j947MhDJ8VWf4D0p
Flore d'Aveyron et d'ailleurs Site de Bernard Saquet WEB Flore régionale http://flore.aveyron.free.fr/
Flore de Bonnier par approche interrogative Par Flora-electronica WEB Flore française, une réference http://bonnier.flora-electronica.com/menus/000-general/accueil1_640.html
Flore de Coste par approche interrogative Par Flora-electronica WEB Flore française, une référence http://coste.flora-electronica.com/menus/000-general/accueil1_640.html
Flore de Rouy Flore ancienne en 14 tomes téléchargeables WEB Flore livre guide http://florerouy.free.fr/
Flore de Tilos et du Dodécanèse Flore grecque (des iles) WEB Flore étrangère http://www.tilo-botanica.eu/Tilo_Botanica/Accueil.html
Flore des Alpes À la découverte de la flore montagnarde et provençale WEB Flore régionale http://www.florealpes.com/
Flore des Bouches du Rhône Site perso WEB Flore régionale http://etienne.aspord.free.fr/
Flore des Pyrénées La Grande Flore Illustrée des Pyrénées" de Marcel Saule WEB Flore régionale http://www.lafloredespyrenees.fr/
Flore du Puy de Dôme J-L Lamaison WEB Flore régionale http://herbiers.univ-bpclermont.fr/diapo/index.php
Flore du Roussillon Site de Jean Tosti WEB Botanique ; site perso http://jeantosti.com/Fleurs.html
Flore Silene Languedoc PACA Outil recherche base du CBN WEB Flore régionale http://flore.silene.eu/index.php?cont=application&event=init
Flore UPOL Tchèque Botanique tchèque WEB Flore étrangère très complète http://flora.upol.cz/fotogalerie/index.html
Galerie photos insectes Recherche insectes par galerie photo WEB Insectes et plus http://galerie-insecte.org/galerie/
GardenBreizh Acclimation des plantes exotiques WEB Botanique ; ethnobotanique http://gardenbreizh.org/
Géoportail Le site de l'IGN France WEB Géographie et cartes françaises http://www.geoportail.gouv.fr/accueil
GMHL : Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin WEB Faune régionale http://www.gmhl.asso.fr/
Herbier de Gabriel (Aude) site perso Aude (11) WEB Flore régionale http://herbier.sesa-aude.fr/
Herbier photo 66 Josette Argaud Pyrénées Orientales WEB Flore régionale http://jos.argaud.free.fr/cadres.php
INPN : inventaire national du patrimoine naturel inventaire national du patrimoine naturel WEB Museum https://inpn.mnhn.fr/accueil/presentation-inpn
INPN chercher une espèce inventaire national du patrimoine naturel WEB Botanique France ; recherche https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/122836
Insectes, articles divers Le Monde des insectes : Forum sur insectes et arthropodes WEB Insectes http://www.insectes.org/opie/revue-insectes-120-153.html
INSECTES, BIODIVERSITE & GAIA Planches insectes, site d'Henri-Pierre Aberlenc WEB Insectes http://aberlentomo.fr/Index3.html
Jardin ! L'encyclopédie Botanique horticole WEB Horticulture France http://nature.jardin.free.fr/
Jardin sauvage Association naturaliste du Sud-Corrèze WEB Nature locale http://www.jardinsauvage.fr/
Jardins de Noé (nouveau nom de Noé Conservation) site de projets sur la nature de Noé Conservation WEB Education nature http://www.jardinsdenoe.org/
La Garance Voyageuse Revue sur le Monde Végétal WEB Revue pointue http://garance-voyageuse.org/
La Société Botanique de France Disciplines de la botanique fondamentale et de terrain WEB Botanique France http://www.biusante.parisdescartes.fr/sbf/
Le LOT en actions Département 46 WEB Alternatif ; nature http://www.lelotenaction.org/
Lépidoptères : Liens sur d'autres sites d'intérêt national Recherche en botanique WEB Papillons France http://www.lepinet.fr/liens/lep/
Lichens de France Liste des Lichens et Champignons lichénicoles de France WEB Lichens et Champignons http://lichenologue.org/fichiers/docs/2012Roux_ListeLichensFrance.pdf
LNE : Limousin Nature Environnement Limousin Nature Environnement WEB Environnement limousin http://association.lne.free.fr/
Lot Nature Site en réparation ? XXXX en travaux ou detruit http://www.lotnature.fr/spip.php?rubrique152
LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux Ligue pour la Protection des Oiseaux WEB Oiseaux ; national http://www.lpo.fr/
LPO Corrèze Ligue pour la Protection des Oiseaux de Corrèze WEB Oiseaux ; Corrèze http://correze.lpo.fr/
Mousses Suisse flore des mousses de la Suisse WEB Bryologie http://www.swissbryophytes.ch/content/fr/
Naturaleza de la Cornisa Cantábrica Región Cantábrica WEB Nature étrangère http://www.asturnatura.com/index.php
Nature Drouard naturaliste, professeur de sciences naturelles WEB Nature quelques ordres http://nature.drouard.free.fr/?lang=fr
Nature plaisirs insecta blog perso WEB Insectes France http://insecta.canalblog.com/
Oiseaux site collaboratif pour un savoir rapide et gratuit WEB Oiseaux http://www.oiseaux.net/
OPIE : Office pour les insectes et leur environnement Office pour les insectes et leur environnement WEB Education nature http://www.insectes.org/opie/monde-des-insectes.html
Orchidées du Tarn et Garonne Site perso Liliane PESSOTTO et Bernard LEMOINE WEB Botanique régionale http://pagesperso-orange.fr/liliane.pessotto/
ORCHIDEES EN FRANCE Site perso de Philippe Durbin WEB Orchidées sauvages ; France http://perso.numericable.fr/~durbphil/Ophrys/Ophrys.htm
Papillons en macro-photos Site perso WEB Papillons France http://www.papillon-en-macro.fr/
Papillons Poitou-Charentes illustration des papillons de cette région et d'ailleurs WEB Papillons région http://www.papillon-poitou-charentes.org/
Pineywoods Plants Digital Gallery Botanique Texas WEB Botanique ; américain http://src.sfasu.edu/~jvk/PineywoodsPlants/Key_to_plantgroups.html
Poacées Herbes ; graminées WEB Botanique France http://botarela.fr/Index.html
Portail sur les champignons Ascomycota Site dédié aux Ascomycètes WEB Mycologie http://www.ascomycete.org/fr-fr/accueil.aspx
Préservons la nature site associé à ? WEB Nature France http://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/3239.html
Récréasciences en Limousin (CCSTI) CCSTI : Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle WEB Sciences Limousin http://www.recreasciences.com/
SBCO : Société botanique du Centre-Ouest Société naturaliste d'envergure nationale WEB Nature France http://www.sbco.fr/
SEL : Société entomologique du Limousin Société entomologique du Limousin WEB Insectes ; régional http://www.selweb.fr/
SEPANSO Environnement Aquitaine Fédé des Soc. Étude, Protection et Aménagement de la Nature en S-O WEB Environnement Sud-Ouest http://www.sepanso.org/index.php
SEPOL : Société Etude et Protection des Oiseaux en Limousin Société pour l’Etude et la Protection des Oiseaux en Limousin WEB Oiseaux ; Limousin http://www.sepol.asso.fr/@Accueil/@Accueil/index.php
Site Bryologiques européens Liens de British Bryological Society WEB Bryologie http://rbg-web2.rbge.org.uk/bbs/Portal/links.htm#european
SLO : Société Limousine d'Odonatologie Société Limousine d'Odonatologie WEB Odonates ; libellules http://assoslo.free.fr/
Société Française d’Orchidophilie (SFO) Société Française d’Orchidophilie (SFO) WEB Orchidées sauvages ; France http://www.orchisauvage.fr/
Société mycologique de France Les Champignons de France WEB Mycologie http://www.mycofrance.fr/
SOPHY Banque de données botaniques WEB Botanique France http://sophy.tela-botanica.org/photohtm/LIENPLAN.HTM
Tela Botanica Réseau Botanique en français WEB Botanique francophone http://www.tela-botanica.org/
The Online World Grass Flora de KEW Les Graminées, base de données WEB Botanique mondiale http://www.kew.org/data/grasses-db/sppindex.htm
Tropical Bryology Group Bryologie WEB Bryologie exotique http://www.nhm.ac.uk/hosted_sites/bbstbg/
Wikipedia Flore des Pyrénées Article sur Wiki flore WEB Botanique régionale https://fr.wikipedia.org/wiki/Flore_des_Pyr%C3%A9n%C3%A9es
Wikipedia Flore du Massif Central Article sur Wiki flore WEB Botanique régionale https://fr.wikipedia.org/wiki/Flore_du_Massif_central
Notice géologique de Brive la Gaillarde
WEB Géologie
http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0785N.pdf
Présentation de Brive la Gaillarde
Article sur Wikipedia WEB Brive
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brive-la-Gaillarde






Quelques renseignements sur la biodiversité, son rôle dans l'existence de notre civilisation humaine et de son avenir :

=========== Lien === http://www.conservation-nature.fr/article1.php?id=79 ==== >>>>>>
L'utilité de la biodiversité

Certaines personnes peuvent se poser la question de :
Pourquoi conserver la biodiversité ?
Quelle en est l’utilité ?
Nous n’aborderons pas dans cette page les raisons éthiques de la préservation de la biodiversité,
qui si elle est acquise, n’incitera pas les personnes à se poser cette question.
Nous détaillerons ci-dessous les quatre autres nécessités de la préserver.

Rôle de la biodiversité dans le fonctionnement des écosystèmes Chaque espèce a sa place dans l’écosystème, et va jouer un rôle dans le maintien des écosystèmes.

Plus un écosystème contiendra d’espèces, plus il sera diversifié.
Et par conséquent, plus il sera apte à supporter la disparition d’espèces du fait de l’impact anthropique.
Les espèces interagissent à plusieurs niveaux au sein de l’écosystème,
l’exemple qui vient le plus souvent à l’esprit est celui de la chaîne alimentaire (producteurs primaires, consommateurs primaires,
consommateurs secondaires et décomposeurs) mais il en existe d’autres : les relations de prédation, les relations de parasitisme,…

La majorité des efforts de conservation s’articulent actuellement autour d’espèces emblématiques (ours, pandas,…),
ignorant de ce fait des espèces pourtant clés dans le fonctionnement des écosystèmes et
qui sont tout autant menacées de disparition que les autres.
C’est ainsi qu’aucun programme de conservation ne concerne les insectes pollinisateurs ou encore les animaux
qui dispersent les graines pour la reproduction des espèces floristiques ;
sans parler des microorganismes du sol qui jouent un rôle indispensable dans le recyclage de la matière organique, la base de la chaîne alimentaire.
Les espèces emblématiques ont pourtant besoin que la flore nécessaire à leur survie soit préservée,
et cette préservation passe par la conservation des espèces pollinisatrices et des espèces permettant le recyclage des nutriments dans le sol,
même si ces dernières n’attirent pas l’intérêt du public.
Il est donc absolument nécessaire de se préoccuper de l’ensemble des espèces vivantes,
et de développer des programmes de conservation et de protection.

Nous citerons également le rôle de la biodiversité dans le maintien de la qualité de l’atmosphère et des cycles de régulation du climat,
mais aussi dans le contrôle de la qualité de l’eau et de l’intégrité des cycles hydriques.
Les forêts non perturbées du bassin amazonien absorberaient près du tiers des émissions mondiales de carbone d’origine anthropique.
La réduction d’évapotranspiration causerait un déficit de 20% en précipitation, l’élévation de la température au niveau du sol,
et donc un plus grand impact de la saison sèche.
Les grandes déforestations engendrent des modifications très sévères du cycle hydraulique et ont souvent des conséquences régionales très marquées.

Rôle socio-économique de la biodiversité Bien que l’on n’ait pas encore d’idée très précise de la valeur socio-économique de la biodiversité, son rôle est incontestable.
Un grand nombre de personnes bénéficient actuellement des services qu’elle offre. Sa préservation permettra ainsi le maintien de cette économie.

En 1992, Lévêque et Glachant ont décrit plusieurs valeurs de la biodiversité :
La valeur d’usage qui peut être divisée en trois sous catégories :
- La valeur de consommation : elle suppose une consommation directe des ressources sans transformation.
C’est le cas notamment de la cueillette, de la chasse et de la pêche.
- La valeur productive : les ressources génétiques sont utilisées dans des cycles productifs.
On peut citer par exemple les médicaments à base de plantes ou l’exploitation forestière pour le bois.
- La valeur récréative : la biodiversité est exploitée pour les loisirs sans prélèvement pour la consommation, c’est le cas des promenades dans la nature.
La valeur écologique est le rôle des organismes dans le bon fonctionnement de l’écosystème et dans la pérennité de la biosphère.
La valeur d’option est la possibilité d’exploiter différemment dans le futur les ressources génétiques.
La valeur d’existence est liée à la satisfaction et au bien être que procure la biodiversité.

On peut citer également dans cette catégorie le rôle joué par la biodiversité d’un point de vue agronomique.
L’homme a cherché au cours de l’évolution à sélectionner les espèces animales et végétales particulières
qui possèdent un haut rendement afin de maximiser la production, et par conséquent la rentabilité.
Mais ce choix n’est pas sans danger, car cela entraîne une uniformité génétique et par conséquent une plus grande vulnérabilité aux épidémies et maladies.

Rôle alimentaire de la biodiversité
L’homme a été depuis le début de son existence, il y a deux millions d’années, dépendant de la faune et de la flore pour se nourrir.
Il prélève ainsi dans le milieu naturel les aliments nécessaires à sa survie : plantes, viande, poissons…

L’homme a sélectionné depuis le début de l’agriculture il y a 10 000 ans les variétés végétales
et les races animales les mieux adaptées à ses besoins, assurant ainsi 90 % de son alimentation avec 14 espèces domestiques
et seules quatre espèces - blé, maïs, riz, pomme de terre - couvrent la moitié de ses besoins énergétiques tirés des végétaux.
En parallèle, beaucoup de races et de variétés rustiques disparaissent.
Sur quelque 6 300 races domestiques recensées, 1 350 sont menacées d’extinction voire déjà éteintes.

Cependant, le capital génétique de la biodiversité contribue pour moitié à l’augmentation annuelle des récoltes céréalières.
Il est un élément clé de la capacité des écosystèmes à répondre aux changements climatiques, aux maladies, aux ravageurs des cultures
et à diversifier les espèces domestiques actuelles.
Outre le nombre des espèces, il est également essentiel de conserver la diversité génétique au sein de chaque espèce. à haut rendement.
Cette tendance menace d’extinction un grand nombre d’essences végétales et d’espèces animales
et entraîne par là même, la disparition de leurs traits spécifiques.


L’agriculture moderne a encouragé de nombreux agriculteurs à adopter des variétés uniformes de plantes
et d’animaux alarmés par la diminution rapide de ce réservoir génétique.
Disposer d’une vaste panoplie de caractéristiques uniques permet la sélection des plantes et des animaux susceptibles de s’adapter aux évolutions du milieu.

Depuis toujours les organismes vivants favorisent la régénération, la décomposition et l’aération naturelle des sols.
Les insectes pollinisateurs nous assurent fruits et légumes.
La richesse de la biodiversité est également copiée pour améliorer les pratiques agricoles.

L’intensification de l’agriculture a entraîné des déséquilibres biologiques et la stérilisation des sols.
L’épandage d’engrais et de produits chimiques, la pollution des nappes phréatiques, la consommation excessive d’eau
et les techniques agricoles destructrices nuisent à la biodiversité.
À terme, la production alimentaire et la santé du consommateur sont menacées.
Or d’ici 2050, la demande alimentaire aura doublé.
Ainsi, la production agricole du 20ème siècle a provoqué la stérilisation d’un quart des terres cultivables de la planète.

Rôle pharmaceutique de la biodiversité
La biodiversité joue également un rôle dans l’industrie pharmaceutique et par conséquent la santé humaine.
En effet, certaines molécules fournies par les espèces végétales ou animales sont utilisées pour la fabrication des médicaments.
On estime que près de la moitié des médicaments utilisés (40%) sont issus
d’une matière active naturelle extraite du vivant (dans les deux tiers des cas d’une plante).

Les industries pharmaceutiques ont d’ailleurs compris l’importance de la biodiversité puisqu’elles sont très impliquées dans sa connaissance et son maintien.
Citons l’exemple du laboratoire Merck qui a passé une convention en 1991 avec l’Institut National de la Biodiversité du Costa Rica,
elle a rapporté 5 millions de dollars par espèce végétale qui apportait un principe actif.

Les organismes vivants élaborent des molécules dotées de propriétés remarquables.
Ainsi l’aspirine, anti-inflammatoire, a été extraite de l’écorce du saule en 1829.
D’après l’OMS, 80 % de la population mondiale dépend des remèdes traditionnels basés sur des espèces sauvages.

Au Maroc, parmi les 4500 espèces de plantes présentes, 600 sont utilisées dans la médecine traditionnelle
et 75 sont menacées du fait de la surexploitation des ressources.
En Chine, sur les 30.000 espèces recensées de plantes supérieures, plus de 5.000 espèces sont utilisées à des fins thérapeutiques.

La nature est détentrice de nombreux médicaments potentiels qui disparaissent en même temps qu’elle.
Sur 18 000 substances provenant d’organismes marins, 15 % ont permis l’isolement de nouvelles molécules actives.
À ce jour, la composition chimique de 1 % seulement des espèces marines répertoriées a été analysée.
L’AZT, dérivé synthétique utilisé contre le virus du SIDA, provient de molécules sécrétées par une éponge des coraux des Caraïbes, aujourd’hui en danger.

Nous pourrons citer par exemple le rôle du Thym qui fournit le thymol utilisé comme antifongique, la Menthe
qui fournit le menthol utilisé comme vasodilatateur, la Colchique fournissant la colchicine utilisée comme agent anti tumoral
ou encore l’If qui fournit le taxol utilisé dans le traitement de certains cancers.

Toutes ces espèces sont pour l’instant courantes et exploitées de manière plus ou moins intensive
 il est important de veiller à ne pas effectuer une surexploitation qui pourrait entraîner leur raréfaction
et par conséquent des conséquences non négligeables sur la santé humaine.


Les Avis de quelques corréziens

Bernard DUPREZ Js le 6/01/2020
Biodiversité, qu'est-ce que ça évoque? Vaste programme. Parmi les nombreuses définitions possibles, c'est pour moi la rencontre avec des (petites) bêtes dont je cherche à garder le souvenir par des photos qu'il m'arrive de partager. Elles ont vécu, elles sont mortes aujourd'hui, elles ont joué leur petit rôle discret dans leur monde dont j'ai partagé quelques instants, peut-être ont-elles pu se reproduire,  et ainsi rendre leur espèce présente pour quelques générations encore.

Chloé HERZHAFT
Je réponds à ton courriel concernant la définition de la biodiversité :
"l'expression dans toute son époustouflante subtilité de la vie, de l'énergie céleste, la seule cause que toutes les autres devraient rejoindre".
En réalité, c'est tellement vaste, tellement essentiel que je m'y perd. Cela m'enthousiasme et me déprime en même temps. J'ai peur pour la vie sur terre. J'ai mal en continu ces derniers jours. Depuis des années j'ai des pics de douleur mais en ce moment c'est tout le temps. La biodiversité n'est pas seulement la condition sine qua non à la survie de tant d'espèces végétales et animales, elle est également une des choses les plus rares, les plus complexes dans l'univers. La beauté, son essence, est littéralement cosmique. Et les humains, dans leur grossièreté et leur ego si agressifs, la méprisent dans leur majorité.

Bref. Si nous parvenons à un éveil collectif, peut-être avons-nous une chance de sauver la biodiversité. De la comprendre. De la réparer. Peut-être est-ce notre épreuve, le seul défi qui nous permettra de collectivement parvenir à un état supérieur de conscience ?
Peut-être...Pensées,

de Monique LAUCOURNET
Coquelicot, œil du Christ
Bleuet, miroir de Vénus
Peigne de Vénus, nombril de Vénus
Mauvaises herbes, si belles...
Aigremoine
Aristoloche
Mais
Ce n'est pas qu'une histoire de petites fleurs !

Datura toxique, navet du diable
Tous les poisons sont dans la nature...
Multiplicité, différences, merveilles !
Saxifrage œil-de-bouc
Tussilage pas d'âne
Aconit tue-loup
Vipérine
Mais
Symbiose et entraide partout !

Chêne vert ou pédonculé
Hêtre bouleau bruyère
Trompette de la mort
Pied de mouton
Pleurote
Cèpe
Vraie
Mycorhize planétaire !

Héritiers d'une extraordinaire diversité
Pourrons-nous transmettre ce trésor ?




ROCHES SÉDIMENTAIRES

Carbonifère

Stéphanien superieur h5c. Schistes et grès houillers"Schistes et grès gris à noirs, avec quelques dépôts houillers; conglomérats à la base. C'est à tort qu'on avait autrefois attribué au Carbonifère des conglomérats et arkoses grossières, cartographiés comme un liséré trop souvent continu le long de la bordure cristalline, et qui constituent plutôt le début du Permien. Dans le cadre de la feuille Brive, on n'a attribué au Carbonifère que le petit gisement houiller du Parjadis. C'est le seul endroit où d'anciens travaux miniers aient effectivement constaté la présence d'un peu de charbon. Dans l'ignorance du moindre fossile, on ne peut exclure que ce faciès houiller constitue seulement une variation latérale de l'Autunien inférieur.

Permien

ROCHES SÉDIMENTAIRES

Carbonifère

Stéphanien superieur h5c. Schistes et grès houillers"Schistes et grès gris à noirs, avec quelques dépôts houillers; conglomérats à la base. C'est à tort qu'on avait autrefois attribué au Carbonifère des conglomérats et arkoses grossières, cartographiés comme un liséré trop souvent continu le long de la bordure cristalline, et qui constituent plutôt le début du Permien. Dans le cadre de la feuille Brive, on n'a attribué au Carbonifère que le petit gisement houiller du Parjadis. C'est le seul endroit où d'anciens travaux miniers aient effectivement constaté la présence d'un peu de charbon. Dans l'ignorance du moindre fossile, on ne peut exclure que ce faciès houiller constitue seulement une variation latérale de l'Autunien inférieur.

Permien

Tout le Permien de ce bassin est composé de « formations» qui sont de grandes lentilles largement intriquées, et dont les variations latérales parfois rapides rendent difficiles les raccordements entre elles. On a conservé autant que possible le nom des formations distinguées par Mouret grâce à des différences pétrographiques parfois difficiles à apprécier, grâce aussi à des raisonnements géométriques. Mais il est clair que ces formations ne sont pas toujours de rigoureuses superpositions stratigraphiques mais dans une certaine mesure des extensions géographiques; il en résulte que les contours avec lesquels elles sont représentées sur la carte ne sont parfois que l'enveloppe de certaines particularités faciales. Dans ces conditions on s'explique les différences d'interprétation d'un auteur à l'autre, et le tableau de corrélation et de synonymie (tableau V) illustre ces incertitudes.

Autunien r1 a. Grès rouges inférieurs et Grès de Grand'Roche. Dans le bassin de Brive, l'Autunien succède en continuité au terrain houiller: ce sont des arkoses grises à jaunâtres, parfois conglomératiques, surtout à Malemort. La flore contient encore des espèces stéphaniennes pouvant subsister dans l'Autunien, mais ne recèle pas encore d'espèces purement autuniennes(*). On n'y observe aucun dépôt houiller mais, dès la base, quelques lentiIles d'argiles rouges. Cette assise ambiguë « permo-carbonifère » peut aussi bien être attribuée à la partie tout à fait supérieure du Stéphanien qu'à l'extrême base de l'Autunien. Quoiqu'il en soit, la datation de l'Autunien sera quelques mètres plus haut hors de doute avec Estheria tenella dans le Calcaire de Saint-Antoine(**) et une flore à

(*) Le prétendu gisement houiller de la Chapelle-aux-Brocs ne contient aucun dépôt houiller; sa riche flore recueillie par Mouret est indécise (Zeiller, 1892 ; Doubinger, 1956).

(**) Le meilleur gisement visible dans le périmètre de la feuille Brive se trouve sur la route de Soleille en x = 545 ; Y = 301,6.

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Callipteris conferta et Lebachia (Walchia) piniformis des Grès à Walchia( *).

rl b. Calcaire de Saint-Antoine. C'est un ensemble formé par l'alternance de bancs carbonatés, noirs ou gris de fumée, durs, compacts, et de schistes calcareux ou bitumineux. Bien développé et visible surtout autour de Brive, son épaisseur y est de 15 à 20 mètres. Autrefois cartographié comme le niveau repère du Permien de Brive (il est vrai que c'est le mieux connu dans ce bassin), il est malheureusement très variable latéralement; on constate son amenuisement, sinon sa disparition, en d'autres secteurs ou bien il passe à des rognons calcaires dans des argiles rouges, de sorte qu'on hésite à lui attribuer tel ou tel indice carbonaté, d'autant plus qu'onen observe souvent dans les Grès à Walchia qui lui succèdent, ou sporadiquement dans d'autres niveaux. C'est pourquoi, sur cette édition, on a tenté de ne le représenter que là où il a été effectivement observé, ou raisonnablement prolongé.

rl c. G.rès à Walchia. Grès gris à verdâtres, micacés ou argileux; parfois encore quelques minces niveaux carbonatés ou bitumineux, d'épaisseur très variable, parfois absents. Par des intercalations rouges de plus en plus fréquentes, ces grès passent progressivement à la formation suivante.

rld. Grès rouges de Brive. C'est le premier envahissement général du bassin par la couleur rouge: alternances irrégulières de grès solides, rouges ou clairs, et de couches argileuses, rouges et micacées. D'épaisseur très variable, cette formation est un faciès qui peut localement remplacer les formations sous-jacentes. Aucun fossile n'y a été signalé.

rl e. Grès du Verdier. Cette formation, distinguée par Mouret qui la considérait comme intercalée entre les Grès rouges supérieurs et les Grès rouges inférieurs, n'est qu'une récurrence locale des faciès réducteurs de l'Autunien inférieurs (Grès à Walchia). Sa sédimentologie est identique à celle des Grès rouges dont elle ne diffère que par la couleur et auxquels elle passe latéralement par une intrication moins que centimétrique. Elle n'existe que dans le Sud-Est de cette feuille, où on a continué à la représenter à cause de son intérêt paléogéographique, là où les faciès réducteurs ont paru l'emporter.

Saxono-Thuringien En liabsence de tout fossile, on a interprété un changement général de style sédimentologique comme l'inauguration du Saxonien.

r2-3 a. Grès de Grammont. Grès gris jaunâtre ou roses, fermes, à grain fin, à délits micacés, parfois schisteux. Quelques pistes et perforations.

r2-3 b. Grès de Meyssac et Argiles de la Bitarelle. Grès rouges en bancs réguliers, parfois schisteux. Quelques pistes de Vers. Ils ressemblent beaucoup aux grès de Grammont, et quand ces derniers deviennent plus rouges, vers l'Est de la zone couverte par cette feuille, la distinction cartographique estparfois un peu conventionnelle.

r2-3 c. Grès de la Ramière et Argiles de Stolan. Grès, argiles et pélites, rouge violacé à rouge intense. Sédimentation entrecroisée, nombreux chenaux. Ëpais de 60 à 80 m au maximum, ils semblent raviner légèrement les Grès de Meyssac. Leur extension est très confinée. Au sommet ils se chargent de lentilles conglomératiques, qui annoncent la transgression triasique. La Iimtte supérieure du Saxonien de Brive n'a pas été précisée. Si la sédimentation a été continue jusqu'à la base du Trias, la partie supérieure des Grès rouges est contemporaine du Thuringien. C'est pourquoi il paraît plus objectif d'attribuer ces Grès rouges au Saxono-Thuringien. L'épaisseur totale du Permien paraît être de l'ordre de 600 à 1000 mètres.

(*) La flore décrite dans la bibliographie provient des carrières, actuellement abandonnées, du Gourd-du-Diable, en x = 541 ,8 ; Y = 318,9.

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Trias

t. Grès blancs et bariolés. On y rapporte un ensemble de 50 à 80 m uniquement gréseux qui comprend: • à la base 15 à 20 m de grès 1ie-de-vin sombre, riche au contact avec le Permien en galets de quartz de 5 à 10 cm légèrement arrondis et dépolis, associés à quelques galets de Cristallin: schistes et micaschistes(*). Au-dessus les grès sont plus fins avec des stratifications entrecroisées très visibles. A la partie supérieure un lit psammitique micacé lie-de-vin rappelle le Permien(**). • au-dessus 20 à 30 m de grès assez fin, assez clair plus ou moins compact et kaolinisé constituent la majorité des carrières exploitées à Brive(* **). Quelques rares passées argileuses colorées de mauve ou de rouge traversent la masse en 1its ou en filons. • à la partie supérieure 15 à 25 m de grès bariolés plus ou moins grossiers à passées argileuses de couleurs assez vives, brique lie-de-vin par taches ou par bancs. Ce niveau est bien visible dans la région occidentale sur la 0 38.

Lias

En raison du plongement général des couches vers l'Ouest chaque terrain n'affleure que selon une bande nord-sud qui présente une homogénéité de faciès. Il est en conséquence difficile de préciser à l'échelle de la carte les modifications de faciès qui peuvent apparaître d'Est en Ouest. Elles semblent cependant ne se produire brutalement qu'à l'Ouest de la faille de Lissac, après le Lotharingien.

Hettangien Il est constitué d'une cinquantaine de mètres de sédiments à moitié inférieure plus argileuse et moitié supérieure plus calcaire et dolomitique; cette partie altérée en cargneules est difficile à estimer exactement il semble qu'elle puisse être parfois plus épaisse et que l'ensemble puisse atteindre 80 mètres. La lithologie et la palynologie ont permis de distinguer deux niveaux (J.J. Châteauneuf et A. Lefavrais-Raymond, 1974). 11. Hettangien inférieur. Grès grossiers. A la base trois à cinq mètres de grès très durs à gros éléments de quartz forment fréquemment une barre au-dessus du Trias couvert de cultures; le ravinement des grès triasiques par cette formation est bien visible à Noailles (x = 535,65; Y= 312,3) et au Sud de Puy-d'Arnac (x = 556,65 ; y = 300,9). Ces grès ont été attribués au Rhétien par les anciens auteurs, mais ils ont fourni à Coubjours (feuille Juillac: x =515,4 ; y =328,55) et aux Tuileries (feuille Juillac: x = 511,45; Y= 327,2) une palynologie hettangienne (J.J. Châteauneuf et A. Lefavrais-Raymond, 1974). Cependant en raison de sa constance qui en fait un bon repère stratigraphique et pour le distinguer des grès supérieurs beaucoup plus variables en épaisseur et en faciès, il a été représenté à part sur la carte.

l2a. Hettangien inférieur. Alternance de bancs dolomitiques et d'argilites vertes et noires. L'Hettangien à prédominance argileuse comprend deux niveaux: - A la base des argiles sableuses bariolées parfois très rouges, très variables en épaisseur: 2 à 3 m à Maurel (x = 539,45; y = 309,45), Saint-Julien (x =550,15 ; y = 304,7), 6 à 7 m à Mons (x = 306 ; y = 549,4) et au Sud de Puy-d'Arnac (x = 301 ; y = 556,8). Ces argiles sont couronnées par un banc de grès noirâtre, généralement fin, parfois conglomératique sur les bordures (Sud du Puy-d'Arnac, Maurel) fréquemment

(*) Par exemple grès de Cosnac : x = 541,55 ; Y = 315,45.

(**) Visible aux Dastres en particulier: x =537,45; Y =315,75.

(***) Pointées sur la carte.

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lité (Montplaisir: x = 539,95; Y= 311,65) et très souvent recouvert d'un enduit Iimoniteux. Ce grès a fourni en de nombreux endroits des empreintes Iigniteuses (Nord de Saint-Julien-Maumont). - A sa partie supérieure, l'Hettangien inférieur est constitué d'une quinzaine de mètres d'argilites en majorité vertes souvent grises et noires, fréquemment bariolées en particulier vers le bas, avec intercalations de bancs dolomitiques et gréseux d'aspect généralement lité. Des débris ligniteux apparaissent à la base, au-dessus des grès, parfois associés à des marnes noires à riche palynologie; un autre niveau noirâtre riche en microflore est situé au sommet de la série.

I2b. Hettangiensupérieur. Dolomies et cargneules. Au-dessus d'un banc de dolomie rousse de 3 à 4 m d'épaisseur on trouve une dizaine de mètres de dolomies en plaquettes avec passées d'argiles vertes. Ce niveau s'altère parfois en cargneules comme la vingtaine de mètres de calcaires dolomitiques qui terminent l'étage. Dans les niveaux marneux il a été possible de dégager une riche microflore.

L'étude des associations de spores et pollens a montré pour l'Hettangien inférieur une microflore assez pauvre, basée essentiellement sur les Classopolis, tandis que l'Hettangien supérieur voyait une diversification assez remarquable de la flore (présence de spores de Ptéridophytes et de Conifères) et l'apparition d'organismes marins. Une modification du climat et une plus grande ouverture du milieu marin pourrait expliquer ces différences.

Sinémurien C'est un ensemble de 40 à 50 m de sédiments essentiellement calcaires. La partie supérieure moins marneuse résiste mieux à l'érosion et forme des abrupts boisés. La moitié inférieure par contre, plus tendre, composée de calcaires marneux et gélifs et de marnes dolomitiques, est fréquemment complètement masquée par les colluvions (rive gauche du Vell). La coupure entre Sinémurien inférieur et supérieur est donc assez factice et n'a qu'une valeur cartographique. 13. Sinémurien inférieur? Alternance de calcaires et de dolomies (20 à 30 m). Au-dessus des cargneules de l'Hettangien supérieur apparaissent 10 à 15 m de calcaires clairs dolomitiques, à pâte fine, très gélifs, diaclasés en délits parallélipipédiques (carrière de la route D 38). Puis 10 m de calcaires dolomitiques alternent avec des marnes varvées blanchâtres (à 15 à 25 %de C03 Mg) (en particulier au château d'eau de Meyssac). Aucun élément de datation n'a été fourni par ces niveaux qui peuvent être hettangiens ou sinémuriens. 14. Sinémurien superieur. Calcaires bioclastiques et calcaires fins (15 à 30 m = Lotharingien ? ). Le Sinémurien supérieur est essentiellement constitué de 10 à 15 m de calcaires qui semblent composer une série de séquences comprenant: calcaires biodétritiques plus ou moins oolithiques, calcaires sub-lithographiques sombres, calcaires sub-lithographiques à pâte fine (micritique) bicolores, calcaires lités (Iaminites). Les passées bioclastiques ont des caractéristiques légèrement différentes qui permettent de distinguer trois niveaux principaux: 1) A la base 0,50 m d'un calcaire bioclastique à galets, fines gravelles noires et petits Lamellibranches, en particulier à la Croix de la Chambre (x =549,9 ; y = 303,25) et à Saint-Julien (x = 549,36 ; y =304,3). 2) Au-dessus de 3 à 5 m de calcaires sub-lithographiques : 0,5 à 1 m d'oolithe à galets, très riche en Dasycladacées. 3) Au-dessus de 1 à 5 m de calcaires sub-lithographiques, 0,25 m d'oolithe fine bien calibrée à rares Verneuilinoïdes. Il est remarquable de retrouver à Brive comme dans le Lot et dans les sondages d'Aquitaine(*) le niveau à Palaeodasycladus mediterraneus qui date bien ces calcaires du Sinémurien supérieur. (*) Jean Cuvillier et Philippe Dufaure (1963) - Position stratigraphique de la zone à «Palaeodasycladus » dans le Lias des Corbières, des Pyrénées et du Bassin d'Aquitaine en général, C. R. Acad. des Sciences.

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La partie supérieure est composée d'un calcaire beaucoup plus épais au Sud (10 m) qu'au Nord (4 m). Tranché par une surface taraudée(*) il semble avoir été érodé au Nord 1émoignant vraisemblablement d'une tectonique post-sinémurienne dans la région'de la grande faille de Meyssac.

Lias moyen et supérieur Les mouvements fini-Iotharingiens semblent responsables des différences paléogéographiques qui se produisent de part et d'autre de la faille de Lissac. Alors qu'à l'Est on a un faciès épais et complet du Lias moyen et supérieur, vers l'Ouest des faciès plus réduits apparaissent qui vont se poursuivre et se concentrer encore dans le cadre de la carte Terrasson. 15. Carixien. Alternances de calcaires marneux et de marnes. A l'Ouest de la faille de Lissac, le Carixien se compose de calcaires bioclastiques de quelques mètres d'épaisseur. A l'Est, il atteint 10 à 12 mètres et comprend: 1) au-dessus de la surface perforée et ferrugineuse du Sinémurien, 1 m de calcaire gréseux riche en Verneuilinoides maurtiri qui peut être comme dans le Quercy fin lotharingien ou début carixien ; 2) une dizaine de mètres d'alternances de calcaires et de marnes qui ont fourni des fossiles appartenant à toutes les fauni-zones. Zone à Jamesoni : avec Uptonia jamesoni, Terebratula davidsoni, Zone à Ibex :avec Beaniceras, Tropidoceras, Acanthopleuroceras, Zone à Davoei : avec Aegoceras capricornu, Prodactylioceras davoei, Lytoceras fimbriatum et au sommet Oistoceras, Hastites clavatus.

16a. Domérien inférieur. Argiles micacées. Plus mince à l'Ouest (vallée de la Couze) où il n'atteindrait que 30 m, il est constitué sur la plus grande partie du territoire de la carte d'une cinquantaine de mètres de marnes, généralement recouvertes de prés et rarement visibles. Les affleurements fragmentaires sont le plus souvent limités à la ba'se des marnes. C'est ce qui se produit à Saillac où ont été trouvées des Amalthées et à Friac où les marnes sus-jacentes au Carixien ont fourni Belemnites (Hastites) clavatus, Harpax pectinoides, Dactylioceras. Le passage avec le Domérien supérieur se fait par une dizaine de mètres de marnes assez dures et gréseuses à bancs de grès concrétionnés. Ce niveau participe en partie à l'abrupt boisé(* *).

16b. Domérien supérieur. Calcaires roux bioclastiques. A l'Ouest, le Domérien est constitué par 4 ou 5 mètres de calcaires à chailles. A l'Est, épais de 15 m environ il débute par 4 m d'alternances de calcaires et des marnes très fossilifères: Gryphaea gigantea, Térébratules, Bélemnites. Si ce niveau est très souvent masqué par des éboulis, les 7 à 10 m de calcaires roux bioclastiques qui leur sont superposés forment une falaise ou un abrupt boisé très net dans toute la région. La plus belle coupe en est donnée par les parements de la route entre la gare de Turenne et la ville.

b-8. Toarcien. Marnes. Composé d'une quarantaine de mètres de marnes à l'Ouest de la faille de Lissac et d'une soixantaine de mètres de marnes ailleurs, recouvertes généralement de prairies, cet étage ne montre que des affleurements fragmentaires dus à des puits, des tranchées ou des élargissements de route.

(*) Bien visible à la Croix de Langlade (x = 544,64 ; Y = 307,9) et dans le chemin du Puy Boubou à Coutoules (x =544,7 ; Y =307,75).

(**) Il est donc possible que la limite cartographique qui est avant tout une limite morphologique soit un peu décalée vers le bas par rapport à la limite chronostratigraphique. Aucune faune n'a été trouvée dans ces niveaux dans la région de Brive, mais plus au Sud vers Figeac, les Pleuroceras du Domérien supérieur n'apparaissent qu'en même temps que les bancs calcaires.

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- A la base des schistes cartons n'ont été vus en place que sur la route de la gare à Turenne, on peut leur attribuer 10 à 20 mètres. A leur sommet Harpoceras mulgravium a été trouvé au Nord de Lignerac. - La partie moyenne du Toarcien est constituée d'une alternance de calcaires et de marnes (de 5 à 10 m d'épaisseur). Les bancs calcaires deviennent de plus en plus réduits vers le haut: d'abord épais de 20 à 30 cm, puis de 10 à 15 cm ils deviennent noduleux au sommet. Ces niveaux ont fourni à la base des Hildocératidés du groupe de bifrons et des Harpocerascomplanatum (Turenne) et une Haugia au sommet (Nord de Traversat). - Le Toarcien supérieur est constitué de 40 m de marnes gris-bleu moins schisteuses que celles du Domérien. Elles ont fourni d'assez nombreux Pseudogrammoceras gr. fallaciosum à Turenne et à Pomié ; de plus Amussium pumilus, Belemnites irregularis et Nucula hammeri ont été trouvés à Lignerac. Plus de 15 m d'alternance de marnes micacées plus ou moins calcaires et de bancs de calcaires bioclastiques à entroques terminent l'étage. Souvent masqué ce niveau a fourni à Fermontes un Pleydellia.

19. Aalénien (sens du colloque de Luxembourg). Calcaires bioclastiques à passées marneuses à la base. Amputé des 15 m d'alternances de la zone à Pleydellia, l'Aalénien est donc plus restreint que celui décrit par la feuille à 1/80000. C'est ainsi que la lumachelle à Liogryphaea beaumonti décrite par L. Mouret à « la partie supérieure )} de l'Aalénien en constitue maintenant la base. Cette lumachelle de 1 à 2 m d'épaisseur sert de repère mais peut être encore toarcienne car elle a fourni dans la vallée de la Dordogne: Pleydellia, Cotteswoldia, Walkeria. Au-dessus 9 à 10 m de calcaires bioclastiques roux, à aspect concrétionné et cargneulisé ont été attribués par L. Mouret à la zone à Concavum (?) mais aucune faune récente n'y a été trouvée. Ils sont bien visibles à la Gironie (x = 540,4 ; y = 305), à la butte du château de Turenne et sur la .route allant de la station de pompage à Sarrazac (x =540,9 ; y =301,83). A l'Ouest ils diminuent d'épaisseur et la lumachelle toujours présente n'est séparée de l'oolithe bajocienne que par 3 ou 4 mètres de calcaire" bioclastique.

Jurassique moyen

j1. Bajocien. Calcaires oolithiques. La limite Aalénien-Bajocien est marquée par un certain nombre de faciès régressifs (muds cracks). Est prise comme la base du Bajocien, l'arrivée d'un faciès à grosses pisolithes (oncolithes) et boules (Spongiaires) dans une matrice plus marneuse. L'ensemble est attaqué facilement par l'érosion et forme un redan très visible à Turenne, sous les calcaires pisolithique~francs. Ces derniers passent insensiblement à un calcaire uniquement oolithique. Ces oolithes bien régulières et bien calibrées évoquent une dune oolithique; elles sont parfois jointives dans un ciment tendre et gélif qui par altération les libère et elles donnent alors un sable oolithique. Aussi presque toutes les carrières situées dans l'oolithe bajocienne entre Sarrazac et Turenne sont abandonnées.

j2a. Bathonien inférieur. Calcaires « sub-lithographiques ». Le Bathonien.inférieur se compose de 70 m de calcaires sub-lithographiques massifs à la base, avec des lits d'argiles noires plus abondants dans les 30 m supérieurs. Les carrières de Lissac et celles du Crochet, ainsi que la coupe de la voie ferrée entre la Couze et la halte de Chasteaux permettent d'étudier cette série, mais c'est surtout la carrière abandonnée de Reyjade (x = 533,9; y = 305,35) qui est la plus instructive car elle montre le passage des calcaires sub-Iithographiques à palynologie continentale (et à empreintes de Pteridophytes au Crochet) à des faciès oolithiques (d'abord des pelmicrites) plus marins.

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j2 b. Bathonien moyen. Sur la superficie de la carte il correspond à des faciès variés qui témoignent tous de conditions de sédimentation peu durables, l'instauration d'une mer franche étant périodiquement suivie d'épisodes régressifs. On peut distinguer:

j2b 1. Calcaires oolithiques etbioc/astiques. Oolithe de base très lumachellique, riche en galets et fossiles: Pecten, Nautile. Les oolithes sont en réalité des pseudo-oolithes de toutes tailles et diffèrent des oolithes bajociennes bien calibrées. Ce faciès est exploité dans la région de Nespouls où il a son maximum d'épaisseur (10 m ?), il se réduit vers le Nord-Ouest et le Sud-Est où il n'a plus qu'un mètre ou deux. Dépôt de peu de profondeur, il montre à Nespouls (x = 533,35 ; Y= 305,35) une très belle surface de ripple marks.

j2b2. Calcaires en plaquettes et marnes noires. 10 à 15 m d'alternance de calcairet en plaquettes et de marnes noires. On y voit des hard grounds, des mud cracks, des lumachelles de Bivalves nains. Ils ont fourni une palynologie assez riche, t-Ous indices de faciès côtiers. Pholadomya bel/ona abonde dans certains niveaux (sortie nord de Cressensac sur la N 20). ,

j2b 3. Calcaires à bancs marneux. La partie supérieurè plus massive est dtfficite à estimer: elle peut avoir de 30 à 60 m d'épaisseur. On trouve des Phalatlomya à 15 m au-dessus de la base, et, au-dessus encore, des lits riches en Cidaris, d'autres en Zeifleria scutata Rollier (détermination J. Delance).

j2c. Bathonien supérieur. Calcaires fins et bioclastiques. Constitué de calcaires sub-lithographiques et bioclastiques crème il est difficile d'estimer l'épaisseur (50 li 80 m ? ) du Bathonien supérieur. A la base, considéré comme équivalent des calcaires lacustres de la base du Bathonien supérieur on trouve un calcaire marneux blanc de 1 à 2 m è débris de lignite, puis un calcaire bourré de Bithynia et un autre formé de Bithynia roulées (calvaire de Gignac: x = 531,05 ; Y= 301). L'ensemble de ces niveaux n'a que 4 à 5 mètres. Les calcaires sub-lithographiques superposés (moulin de Gignac) (20 m environ? ) se terminent par un niveau à gypse et Chara (Touron: x = 530,65; Y= 301,8). Au-dessus les faciès deviennent plus franchement marins et apparaissent quelques gros Foraminifères: Pseudocyclammines, débris de Meyendorffines, au sommet abondent les Trocholines (château d'eau de Gignac: x = 529,85 ; Y= 301,3).

Tertiaire

e-m. « Sidérolithique ». Argiles ferrugineuses et sables. On désigne traditionnellement par ce terme, dans la région, « une formation continentale résiduelle en lambeaux discontinus pouvant dater de l'Ëocène et de l'Oligocène ». Il est constitué de deux formations: d'une part, à l'Ouest sur le Dogger, d'argiles rouges à pisolithes de fer, de passées kaoliniques et de sables et grès ferrugineux, d'autre part à l'Est sur le Lias de galets bien arrondis à majorité de quartz de 10 à 15 cm de diamètre, dans une argile rougeâtre. Ces formations se superposent dans le cadre de la feuille voisine. Juillac mais ne s'interpénètrent pas. « Les sables et argiles sont partiellement autochtones (décalcification des calcaires) mais cette formation a été nourrie par des apports fluviatiles venant du, Massif Central et a subi une évolution pédologique de caractère latéritique»(*). La nappe de galets qui leur e$t toujours superposée pourrait être une arrivée tardive d'un matériel lointain (Miocène? ). Il faut ajouter que l'érosion ayant joué depuis, ce «Sidérolithique» est conservé tantôt dans des dépressions karstiques, tantôt sur l'e sommet des buttes.

(*) Gèze, notice feuille Brive à 1/80 000.

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Enfin il a été entraîné au Quaternaire dans des dolines récentes et est alors fréquemment mélangé à des colluvions. Il n'a pas été possible à l'échelle de la carte de distinguer ces divers apports; le symbole est donc compréhensif(*). Un essai de distinction plus détaillée des divers éléments a été fait pour la région de Gignac (cf. croquis en annexe). Notons enfin des bois silicifiés, épars sur la surface du Causse, en particulier dans la région de Cressensac.

Formations superficielles. Quaternaire

Pour des raisons matérielles, les formations superficielles de la feuille Brive n'ont pas été levées systématiquement. L'accent a été mis sur les environs de Brive, objet des levés de J.P. Raynal, G. Guyonnaud, complétés ailleurs par des observations ponctuelles, des renseignements bibliographiques et, pour les remplissages de cavernes, pa.r l'apport de M.L. David. C. Colluvions de bas versant. Les grès triasiques alimentent au Nord et au Sud de Brive des colluvions sableuses, avec rares blocs de grès, dont l'épaisseur atteint 8 mètres. Ces colluvions colmatent des vallons, masquent d'anciennes alluvions et alimentent, dans une très large mesure, les alluvions récentes des vallées. Elles livrent aussi bien des industries paléolithiques que des vestiges du Moyen-Age. Nourries par des processus naturels et anthropiques depuis le début du Würm, pour le moins, ces formations connaissent de perpétuels remaniements, d'autant plus qu'elles sont le siège d'importantes circulations d'eau et qu'elles sont susceptibles de glisser en masse.

Alluvions Ce n'est que le long de la Corrèze et de la Vézère, aux environs de Brive, que subsistent des témoins notables de l'évolution des vallées, encore ces témoins sont-ils souvent masqués par d'épaisses colluvions. Seuls quelques lambeaux clairsemés permettent de soupçonner une évolution comparable au pied de l'escarpement de Meyssac.

Alluvions anciennes de haut niveau FXa. Alluvions du niveau à 40 m (<< Riss» pour le moins). De ces alluvions, il ne subsiste que de~ lambeaux à la Pigeonnie et à Poujol-Bas. En ce dernier point, des galets de quartz et de roches métamorphiques, très altérés, reposent sur une diorite elle aussi très altérée; à la Pigeonnie, FXa est représenté par des sables consolidés (Md = 0,9 mm) et des graviers à petits galets. Compte tenu de leur altération, ces alluvions pourraient être rissiennes ou plus anciennes, à condition que les datations proposées pour les alluvions postérieures soient correctes.

FXb. Alluvions du niveau de 30 m (<< Riss»). Ces alluvions sont cantonnées au confluent de la Vézère et de la Corrèze (le Temple, la Fournade, la Nadalie). A la différence de Fxc, elles sont formées essentiellement de galets de quartz. A la Fournade, elles ont livré en surface un biface grossier. Elles pourraient dater du « Riss» ancien. Fxc. Alluvions du niveau de 18-25 m (<< Riss »). Dans la vallée de la Corrèze, ces alluvions forment des terrasses en particulier à l'Est de Brive, sur la route d'Argentat. Ailleurs, ces alluvions sont en grande partie masquées par des colluvions, de sorte qu'elles ne sont parfois connues que par sondages (Estavel, à la sortie ouest de Brive). Coupes et sondages montrent une succession de graviers, de limons lie-de-vin (remplissage de chenaux, apports latéraux de matériaux permiens), de sables jaunes micacés bien classés et, à nouveau, de graviers.

(*) L'étude des minéraux lourds qui est en cours a montré que le «Sidérolithique» conservé sur le Dogger de la feuille Brive a les mêmes minéraux lourds aue le Crétacé des feuilles voisines (Terrasson). On y trouve: tourmaline, staurotide, andalousite, zircon et rutile.

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A la différence des alluvions Fy, les cailloutis Fxc sont affectés par une nette altération. Les galets de roches métamorphiques s'écrasent à la main. D'autre part, les colluvions sus-jacentes livrent une industrie moustérienne (le Jassou-Monchal). Pour ces raisons, les alluvions Fxc sont attribuées au Riss, avec une altération au cours de l'Interglaciaire Riss-Würm. Fx. Alluvions indifférenciées. Le témoin de sables et cailloutis (quartz, roches cristallines très altérées) de Lestrade (le Pescher) est attribué par la carte géologique à 1/80 000 au « Sidérolithique », au même titre que les cailloutis du Puy-d'Arnac. A notre connaissance, aucun argument ne permet un tel rattachement. Sans soute s'agit-il d'une formation plus jeune, associée à un système de glacis. Elle est rattachée à Fx, sans qu'il soit possible de la raccorder avec certitude à l'une ou l'autre des nappes individualisées dans la vallée de la Corrèze. A titre d'hypothèse, il n'est cependant pas interdit de rapprocher ce témoin de FXa. Alluvionsremaniées. Elles sont signalées sur la carte par un figuré particulier.

Alluvions anciennes de bas niveau FYa. Alluvions de basse te"asse. Ces alluvions sont bien développées dans la vallée de la Corrèze. Elles forment de basses terrasses (6 à 15 m) dont l'une porte en particulier une grande partie de la ville de Brive. Leur épaisseur varie entre 3 et 10 mètres. A la Grande Borie, à l'Est de Brive, une coupe montre sur les grès permiens: de gros blocs de roches métamorphiques (0,50 m), - des graviers à lentilles de sables (2,50 m), - une alternance de sables, de sables limoneux et de sables argileux, avec quelques lits de menus galets (2,00 m). Dans la vallée du Maumont, affluent de droite de la Corrèze, des alluvions comparables ont livré, au Griffolet, des industries qui les dateraient de l'extrême début du Würm ou de la fin du Riss. Ce n'est qu'à titre d'hypothèse qu'est rattaché à FYa un témoin de cailloutis proche du Pescher, sur la rive droite de la Sourdoire. Alluvions du fond des entailles. Le plus souvent masquées par Fz, d'anciennes alluvions~ sont contemporaines du creusement maximum des vallées jusqu'à 8,50 m sous la plaine alluviale de la Corrèze et de la Vézère. Le long de ces dernières, elles sont formées en général de bancs de galets de roches métamorphiques, alternant avec des sables micacés. Leur épaisseur varie de 1 à 5 mètres. Elles recèlent une nappe phréatique localement captive entre le substrat et les alluvions Fz, plus argileuses. Dans les vallées des affluents (Loëre, Loyre, Courolle et Planchetorte), ces alluvions sont formées de sables, alimentés essentiellement par les colluvions, et d'une puissance de 5 à 8 m (8 m au viaduc de Planchetorte). La vallée de la Couze est un cas particulier. Elle est en effet comblée par une alternance de dépôts fluviatiles et lacustres, en arrière d'un barrage temporaire de travertins représentés sur la feuille Terrasson. Ce remplissage atteint une puissance de 18 mètres. Sa partie supérieure se rattache, il est vrai, à Fz. La partie inférieure du remblaiement de la Couze a livré à la Draperie, hors de la feuille, des industries du Paléolithique moyen soit en place, soit roulées. D'autre part, les alluvions Fz de la Corrèze livrent des industries du Paléolithique supérieur, roulées (le Rey). Aussi les alluvions du fond des entailles, sous-jacentes, sont-elles attribuées au Würm. Fy. Alluvions indifférenciées '(région de Meyssac). D'anciennes alluvions subsistent d'une manière exceptionelle au pied de l'escarpement de Meyssac. C'est à Font-Morte, au confluent des ruisseaux de Meyssac et du Ponchet qu'elles sont le mieux connues. Dominant la plaine alluviale, une ballastière montre sur 3 m une alternance très rouge de cailloutis, de grès et de sables argileux, dont la base n'est pas visible. Les industries recuei Ilies jusqu'ici sous l'un des cailloutis sont attribuées, à titre d'hypothèse, au Paléolithique moyen, de sorte que l'ensemble daterait en grande partie du Würm (J.P. Raynal, 1970). Sous réserve des résultats de travaux en cours, il n'est pas exclu que ces alluvions puissent être attribuées à Fya.

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En aval, des cailloutis comparables, très dégradés, subsistent en particulier à la Borie (commune de Chauffour-sur-Vell). Il convient de rapprocher des alluvions de Font-Morte les témoins de cailloutis de la rive droite du ruisseau du Launet, près de Mazet: « lits de cailloutis roulés, bien stratifiés, enrobés dans de l'argile rouge» (Puyjalon, 1945). Sans doute des recherches minutieuses permettraient-elles d'identifier d'autres témoins ponctuels de telles alluvions. Fz. Alluvions récentes et modernes. Corrèze et Vézère coulent au milieu de plaines alluviales inondées d'autant plus rapidement que les apports des formations permo-triasiques encombrent les lits. Dans ces plaines, les crues actuelles déposent limons de débordement, limons sableux et sables limoneux. Les alluvions récentes comprennent, en outre, des sables. Ainsi une alternance de sables et de sables limoneux remplit les nombreux chenaux qui ravinent les alluvions du fond des entailles. Dans leur ensemble, alluvions récentes et modernes présentent une épaisseur très variable, de l'ordre de 1,50 à 4 mètres. Plus étendues sur la rive gauche de la Corrèze, elles y sont cependant moins épaisses en moyenne que sur la rive droite où les apports colluviaux les alimentent dans une large mesure. C'est en amont de Brive, au débouché des gorges, qu'elles sont particulièrement épaisses.

Cônes de déjection La notation chronologique des cônes est relative. Elle n'implique en aucune manière une stricte contemporanéité avec les alluvions Fz et Fy. Aussi font-ils l'objet d'une rubrique particulière.

Jz. Cônes de déjection récents. Un tel cône résulte d'un alluvionnement intensif des rivières Courolle et Planchetorte, affluents de gauche de la Corrèze, en aval de Brive. Il est constitué essentiellement de graviers épais de 1,5 à 2,5 m, masqués en partie par des sables argileux Fz. Ce cône a contribué à repousser la Corrèze vers le Nord et à déplacer son confluent avec la Vézère. Incapable de déblayer ses propres apports, le cours formé par le Courolle et le Planchetorte s'est peu à peu déporté vers l'Est. Les sondages de l'aérodrome de Brive ont d'ailleurs mis en évidence un ancien cours entailiant le cône Jy. Jy. Cône de déjection ancien. Le cône récent Courolle-Planchetorte (Fz) a été précédé d'un ancien cône qui s'est développé de la même manière. Connu par sondages, il peut être facilement confondu avec les alluvions du fond des entailles. Il est formé de graviers dont l'épaisseur atteint 4 mètres. E. Éboulis et paquets glissés. A l'Ouest de la faille de Lissac, le long de la vallée de la Couze, d'énormes paquets de falaise ont basculé parfois d'un seul tenant (Sud de la Couze, par exemple, où l'Aalénien reste en concordance avec le Bajocien et où la cassure à partir de laquelle la falaise a basculé reste bien visible) parfois en blocs éboulés (comme c'est le cas au Nord de la Couze). Ces blocs ont parfois été karstifiés au Quaternaire ancien: la grotte d'Eschauzure est ainsi colmatée par un remplissage wurmien. X. Remblaiement anthropique - Remblai historique. Dans la zone de Brive essentiellement on notera l'importance du remblai des anciennes zones marécageuses (la Guierle, les Gaulies) et des travaux relatifs à la construction du chemin de fer. - Les apports liés à l'érosion anthropique de roches fragiles, des formations d'altération du socle, de formations de versant ainsi que des sols sont loin d'être négligeables. Dans une certaine mesure, c'est l'érosion anthropique qui rend compte du développement et des caractéristiques des colluvions de bas versant, des remplissages de vallons en berceau, de vallées sèches et de dolines (Causse) ainsi que des alluvions récentes.

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Remplissages de cavernes

(d'après L. David)

A la surface du Causse un certain nombre de grottes ont servi de pièges à des anima~x du Quaternaire ancien. Des recherches ont lieu encore actuellement à 5ireyjols (commune de Gignac) où un abondant matériel paléontologique a été trouvé. Le gisement de la Fage est un aven comblé qui a été découvert lors de l'agrandissement de la partie touristique des Abîmes de la Fage. Le remplissage a été fouillé sur 11 m d'épaisseur et a livré relativement peu de restes de grands Mammifères mais une microfaune extraordinairement abondante constituée principalement de Rongeurs, d'I nsectivores, de Batraciens et d'Oiseaux. Le nombre de Rongeurs a été estimé à plus d'un million d'individus. Parmi ceux-ci la présence d'Allocricetus bursae et de Pliomys lenki a permis d'attribuer à l'ensemble du gisement un âge rissien. Les grands Mammifères sont représentés par Megaceros sp., Rangifer sp., Cervus cf. elaphus, Bison schoetensacki, Equus cf. steinheimensis, trois espèces de Rhinocéros, etc. Les Oiseaux comportent plus de 100 espèces parmi lesquelles les plus importantes au point de vue numérique sont Corvus corax et Perdix perdix. Ce matériel est déposé au Muséum d'Histoire naturelle de Lyon et sa publication est en cours dans les Nouvelles Archives de ce Muséum. Le gisement de Jaurens, situé à 2 km des Abîmes de la Fage, est une ancienne galerie de grotte, complètement fermée, découverte lors de l'exploitation d'une carrière. Ce gisement a livré une faune de grands Mammifères wurmiens remarquables par leur abondance et 'par leur état de conservation. La microfaune y est peu abondante. Ce matériel, en cours d'étude est conservé dans les collections du Département des sciences de la Terre de Lyon.

Tout le Permien de ce bassin est composé de « formations» qui sont de grandes lentilles largement intriquées, et dont les variations latérales parfois rapides rendent difficiles les raccordements entre elles. On a conservé autant que possible le nom des formations distinguées par Mouret grâce à des différences pétrographiques parfois difficiles à apprécier, grâce aussi à des raisonnements géométriques. Mais il est clair que ces formations ne sont pas toujours de rigoureuses superpositions stratigraphiques mais dans une certaine mesure des extensions géographiques; il en résulte que les contours avec lesquels elles sont représentées sur la carte ne sont parfois que l'enveloppe de certaines particularités faciales. Dans ces conditions on s'explique les différences d'interprétation d'un auteur à l'autre, et le tableau de corrélation et de synonymie (tableau V) illustre ces incertitudes.

Autunien r1 a. Grès rouges inférieurs et Grès de Grand'Roche. Dans le bassin de Brive, l'Autunien succède en continuité au terrain houiller: ce sont des arkoses grises à jaunâtres, parfois conglomératiques, surtout à Malemort. La flore contient encore des espèces stéphaniennes pouvant subsister dans l'Autunien, mais ne recèle pas encore d'espèces purement autuniennes(*). On n'y observe aucun dépôt houiller mais, dès la base, quelques lentiIles d'argiles rouges. Cette assise ambiguë « permo-carbonifère » peut aussi bien être attribuée à la partie tout à fait supérieure du Stéphanien qu'à l'extrême base de l'Autunien. Quoiqu'il en soit, la datation de l'Autunien sera quelques mètres plus haut hors de doute avec Estheria tenella dans le Calcaire de Saint-Antoine(**) et une flore à

(*) Le prétendu gisement houiller de la Chapelle-aux-Brocs ne contient aucun dépôt houiller; sa riche flore recueillie par Mouret est indécise (Zeiller, 1892 ; Doubinger, 1956).

(**) Le meilleur gisement visible dans le périmètre de la feuille Brive se trouve sur la route de Soleille en x = 545 ; Y = 301,6.

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Callipteris conferta et Lebachia (Walchia) piniformis des Grès à Walchia( *).

rl b. Calcaire de Saint-Antoine. C'est un ensemble formé par l'alternance de bancs carbonatés, noirs ou gris de fumée, durs, compacts, et de schistes calcareux ou bitumineux. Bien développé et visible surtout autour de Brive, son épaisseur y est de 15 à 20 mètres. Autrefois cartographié comme le niveau repère du Permien de Brive (il est vrai que c'est le mieux connu dans ce bassin), il est malheureusement très variable latéralement; on constate son amenuisement, sinon sa disparition, en d'autres secteurs ou bien il passe à des rognons calcaires dans des argiles rouges, de sorte qu'on hésite à lui attribuer tel ou tel indice carbonaté, d'autant plus qu'onen observe souvent dans les Grès à Walchia qui lui succèdent, ou sporadiquement dans d'autres niveaux. C'est pourquoi, sur cette édition, on a tenté de ne le représenter que là où il a été effectivement observé, ou raisonnablement prolongé.

rl c. G.rès à Walchia. Grès gris à verdâtres, micacés ou argileux; parfois encore quelques minces niveaux carbonatés ou bitumineux, d'épaisseur très variable, parfois absents. Par des intercalations rouges de plus en plus fréquentes, ces grès passent progressivement à la formation suivante.

rld. Grès rouges de Brive. C'est le premier envahissement général du bassin par la couleur rouge: alternances irrégulières de grès solides, rouges ou clairs, et de couches argileuses, rouges et micacées. D'épaisseur très variable, cette formation est un faciès qui peut localement remplacer les formations sous-jacentes. Aucun fossile n'y a été signalé.

rl e. Grès du Verdier. Cette formation, distinguée par Mouret qui la considérait comme intercalée entre les Grès rouges supérieurs et les Grès rouges inférieurs, n'est qu'une récurrence locale des faciès réducteurs de l'Autunien inférieurs (Grès à Walchia). Sa sédimentologie est identique à celle des Grès rouges dont elle ne diffère que par la couleur et auxquels elle passe latéralement par une intrication moins que centimétrique. Elle n'existe que dans le Sud-Est de cette feuille, où on a continué à la représenter à cause de son intérêt paléogéographique, là où les faciès réducteurs ont paru l'emporter.

Saxono-Thuringien En liabsence de tout fossile, on a interprété un changement général de style sédimentologique comme l'inauguration du Saxonien.

r2-3 a. Grès de Grammont. Grès gris jaunâtre ou roses, fermes, à grain fin, à délits micacés, parfois schisteux. Quelques pistes et perforations.

r2-3 b. Grès de Meyssac et Argiles de la Bitarelle. Grès rouges en bancs réguliers, parfois schisteux. Quelques pistes de Vers. Ils ressemblent beaucoup aux grès de Grammont, et quand ces derniers deviennent plus rouges, vers l'Est de la zone couverte par cette feuille, la distinction cartographique estparfois un peu conventionnelle.

r2-3 c. Grès de la Ramière et Argiles de Stolan. Grès, argiles et pélites, rouge violacé à rouge intense. Sédimentation entrecroisée, nombreux chenaux. Ëpais de 60 à 80 m au maximum, ils semblent raviner légèrement les Grès de Meyssac. Leur extension est très confinée. Au sommet ils se chargent de lentilles conglomératiques, qui annoncent la transgression triasique. La Iimtte supérieure du Saxonien de Brive n'a pas été précisée. Si la sédimentation a été continue jusqu'à la base du Trias, la partie supérieure des Grès rouges est contemporaine du Thuringien. C'est pourquoi il paraît plus objectif d'attribuer ces Grès rouges au Saxono-Thuringien. L'épaisseur totale du Permien paraît être de l'ordre de 600 à 1000 mètres.

(*) La flore décrite dans la bibliographie provient des carrières, actuellement abandonnées, du Gourd-du-Diable, en x = 541 ,8 ; Y = 318,9.

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Trias

t. Grès blancs et bariolés. On y rapporte un ensemble de 50 à 80 m uniquement gréseux qui comprend: • à la base 15 à 20 m de grès 1ie-de-vin sombre, riche au contact avec le Permien en galets de quartz de 5 à 10 cm légèrement arrondis et dépolis, associés à quelques galets de Cristallin: schistes et micaschistes(*). Au-dessus les grès sont plus fins avec des stratifications entrecroisées très visibles. A la partie supérieure un lit psammitique micacé lie-de-vin rappelle le Permien(**). • au-dessus 20 à 30 m de grès assez fin, assez clair plus ou moins compact et kaolinisé constituent la majorité des carrières exploitées à Brive(* **). Quelques rares passées argileuses colorées de mauve ou de rouge traversent la masse en 1its ou en filons. • à la partie supérieure 15 à 25 m de grès bariolés plus ou moins grossiers à passées argileuses de couleurs assez vives, brique lie-de-vin par taches ou par bancs. Ce niveau est bien visible dans la région occidentale sur la 0 38.

Lias

En raison du plongement général des couches vers l'Ouest chaque terrain n'affleure que selon une bande nord-sud qui présente une homogénéité de faciès. Il est en conséquence difficile de préciser à l'échelle de la carte les modifications de faciès qui peuvent apparaître d'Est en Ouest. Elles semblent cependant ne se produire brutalement qu'à l'Ouest de la faille de Lissac, après le Lotharingien.

Hettangien Il est constitué d'une cinquantaine de mètres de sédiments à moitié inférieure plus argileuse et moitié supérieure plus calcaire et dolomitique; cette partie altérée en cargneules est difficile à estimer exactement il semble qu'elle puisse être parfois plus épaisse et que l'ensemble puisse atteindre 80 mètres. La lithologie et la palynologie ont permis de distinguer deux niveaux (J.J. Châteauneuf et A. Lefavrais-Raymond, 1974). 11. Hettangien inférieur. Grès grossiers. A la base trois à cinq mètres de grès très durs à gros éléments de quartz forment fréquemment une barre au-dessus du Trias couvert de cultures; le ravinement des grès triasiques par cette formation est bien visible à Noailles (x = 535,65; Y= 312,3) et au Sud de Puy-d'Arnac (x = 556,65 ; y = 300,9). Ces grès ont été attribués au Rhétien par les anciens auteurs, mais ils ont fourni à Coubjours (feuille Juillac: x =515,4 ; y =328,55) et aux Tuileries (feuille Juillac: x = 511,45; Y= 327,2) une palynologie hettangienne (J.J. Châteauneuf et A. Lefavrais-Raymond, 1974). Cependant en raison de sa constance qui en fait un bon repère stratigraphique et pour le distinguer des grès supérieurs beaucoup plus variables en épaisseur et en faciès, il a été représenté à part sur la carte.

l2a. Hettangien inférieur. Alternance de bancs dolomitiques et d'argilites vertes et noires. L'Hettangien à prédominance argileuse comprend deux niveaux: - A la base des argiles sableuses bariolées parfois très rouges, très variables en épaisseur: 2 à 3 m à Maurel (x = 539,45; y = 309,45), Saint-Julien (x =550,15 ; y = 304,7), 6 à 7 m à Mons (x = 306 ; y = 549,4) et au Sud de Puy-d'Arnac (x = 301 ; y = 556,8). Ces argiles sont couronnées par un banc de grès noirâtre, généralement fin, parfois conglomératique sur les bordures (Sud du Puy-d'Arnac, Maurel) fréquemment

(*) Par exemple grès de Cosnac : x = 541,55 ; Y = 315,45.

(**) Visible aux Dastres en particulier: x =537,45; Y =315,75.

(***) Pointées sur la carte.

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lité (Montplaisir: x = 539,95; Y= 311,65) et très souvent recouvert d'un enduit Iimoniteux. Ce grès a fourni en de nombreux endroits des empreintes Iigniteuses (Nord de Saint-Julien-Maumont). - A sa partie supérieure, l'Hettangien inférieur est constitué d'une quinzaine de mètres d'argilites en majorité vertes souvent grises et noires, fréquemment bariolées en particulier vers le bas, avec intercalations de bancs dolomitiques et gréseux d'aspect généralement lité. Des débris ligniteux apparaissent à la base, au-dessus des grès, parfois associés à des marnes noires à riche palynologie; un autre niveau noirâtre riche en microflore est situé au sommet de la série.

I2b. Hettangiensupérieur. Dolomies et cargneules. Au-dessus d'un banc de dolomie rousse de 3 à 4 m d'épaisseur on trouve une dizaine de mètres de dolomies en plaquettes avec passées d'argiles vertes. Ce niveau s'altère parfois en cargneules comme la vingtaine de mètres de calcaires dolomitiques qui terminent l'étage. Dans les niveaux marneux il a été possible de dégager une riche microflore.

L'étude des associations de spores et pollens a montré pour l'Hettangien inférieur une microflore assez pauvre, basée essentiellement sur les Classopolis, tandis que l'Hettangien supérieur voyait une diversification assez remarquable de la flore (présence de spores de Ptéridophytes et de Conifères) et l'apparition d'organismes marins. Une modification du climat et une plus grande ouverture du milieu marin pourrait expliquer ces différences.

Sinémurien C'est un ensemble de 40 à 50 m de sédiments essentiellement calcaires. La partie supérieure moins marneuse résiste mieux à l'érosion et forme des abrupts boisés. La moitié inférieure par contre, plus tendre, composée de calcaires marneux et gélifs et de marnes dolomitiques, est fréquemment complètement masquée par les colluvions (rive gauche du Vell). La coupure entre Sinémurien inférieur et supérieur est donc assez factice et n'a qu'une valeur cartographique. 13. Sinémurien inférieur? Alternance de calcaires et de dolomies (20 à 30 m). Au-dessus des cargneules de l'Hettangien supérieur apparaissent 10 à 15 m de calcaires clairs dolomitiques, à pâte fine, très gélifs, diaclasés en délits parallélipipédiques (carrière de la route D 38). Puis 10 m de calcaires dolomitiques alternent avec des marnes varvées blanchâtres (à 15 à 25 %de C03 Mg) (en particulier au château d'eau de Meyssac). Aucun élément de datation n'a été fourni par ces niveaux qui peuvent être hettangiens ou sinémuriens. 14. Sinémurien superieur. Calcaires bioclastiques et calcaires fins (15 à 30 m = Lotharingien ? ). Le Sinémurien supérieur est essentiellement constitué de 10 à 15 m de calcaires qui semblent composer une série de séquences comprenant: calcaires biodétritiques plus ou moins oolithiques, calcaires sub-lithographiques sombres, calcaires sub-lithographiques à pâte fine (micritique) bicolores, calcaires lités (Iaminites). Les passées bioclastiques ont des caractéristiques légèrement différentes qui permettent de distinguer trois niveaux principaux: 1) A la base 0,50 m d'un calcaire bioclastique à galets, fines gravelles noires et petits Lamellibranches, en particulier à la Croix de la Chambre (x =549,9 ; y = 303,25) et à Saint-Julien (x = 549,36 ; y =304,3). 2) Au-dessus de 3 à 5 m de calcaires sub-lithographiques : 0,5 à 1 m d'oolithe à galets, très riche en Dasycladacées. 3) Au-dessus de 1 à 5 m de calcaires sub-lithographiques, 0,25 m d'oolithe fine bien calibrée à rares Verneuilinoïdes. Il est remarquable de retrouver à Brive comme dans le Lot et dans les sondages d'Aquitaine(*) le niveau à Palaeodasycladus mediterraneus qui date bien ces calcaires du Sinémurien supérieur. (*) Jean Cuvillier et Philippe Dufaure (1963) - Position stratigraphique de la zone à «Palaeodasycladus » dans le Lias des Corbières, des Pyrénées et du Bassin d'Aquitaine en général, C. R. Acad. des Sciences.

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La partie supérieure est composée d'un calcaire beaucoup plus épais au Sud (10 m) qu'au Nord (4 m). Tranché par une surface taraudée(*) il semble avoir été érodé au Nord 1émoignant vraisemblablement d'une tectonique post-sinémurienne dans la région'de la grande faille de Meyssac.

Lias moyen et supérieur Les mouvements fini-Iotharingiens semblent responsables des différences paléogéographiques qui se produisent de part et d'autre de la faille de Lissac. Alors qu'à l'Est on a un faciès épais et complet du Lias moyen et supérieur, vers l'Ouest des faciès plus réduits apparaissent qui vont se poursuivre et se concentrer encore dans le cadre de la carte Terrasson. 15. Carixien. Alternances de calcaires marneux et de marnes. A l'Ouest de la faille de Lissac, le Carixien se compose de calcaires bioclastiques de quelques mètres d'épaisseur. A l'Est, il atteint 10 à 12 mètres et comprend: 1) au-dessus de la surface perforée et ferrugineuse du Sinémurien, 1 m de calcaire gréseux riche en Verneuilinoides maurtiri qui peut être comme dans le Quercy fin lotharingien ou début carixien ; 2) une dizaine de mètres d'alternances de calcaires et de marnes qui ont fourni des fossiles appartenant à toutes les fauni-zones. Zone à Jamesoni : avec Uptonia jamesoni, Terebratula davidsoni, Zone à Ibex :avec Beaniceras, Tropidoceras, Acanthopleuroceras, Zone à Davoei : avec Aegoceras capricornu, Prodactylioceras davoei, Lytoceras fimbriatum et au sommet Oistoceras, Hastites clavatus.

16a. Domérien inférieur. Argiles micacées. Plus mince à l'Ouest (vallée de la Couze) où il n'atteindrait que 30 m, il est constitué sur la plus grande partie du territoire de la carte d'une cinquantaine de mètres de marnes, généralement recouvertes de prés et rarement visibles. Les affleurements fragmentaires sont le plus souvent limités à la ba'se des marnes. C'est ce qui se produit à Saillac où ont été trouvées des Amalthées et à Friac où les marnes sus-jacentes au Carixien ont fourni Belemnites (Hastites) clavatus, Harpax pectinoides, Dactylioceras. Le passage avec le Domérien supérieur se fait par une dizaine de mètres de marnes assez dures et gréseuses à bancs de grès concrétionnés. Ce niveau participe en partie à l'abrupt boisé(* *).

16b. Domérien supérieur. Calcaires roux bioclastiques. A l'Ouest, le Domérien est constitué par 4 ou 5 mètres de calcaires à chailles. A l'Est, épais de 15 m environ il débute par 4 m d'alternances de calcaires et des marnes très fossilifères: Gryphaea gigantea, Térébratules, Bélemnites. Si ce niveau est très souvent masqué par des éboulis, les 7 à 10 m de calcaires roux bioclastiques qui leur sont superposés forment une falaise ou un abrupt boisé très net dans toute la région. La plus belle coupe en est donnée par les parements de la route entre la gare de Turenne et la ville.

b-8. Toarcien. Marnes. Composé d'une quarantaine de mètres de marnes à l'Ouest de la faille de Lissac et d'une soixantaine de mètres de marnes ailleurs, recouvertes généralement de prairies, cet étage ne montre que des affleurements fragmentaires dus à des puits, des tranchées ou des élargissements de route.

(*) Bien visible à la Croix de Langlade (x = 544,64 ; Y = 307,9) et dans le chemin du Puy Boubou à Coutoules (x =544,7 ; Y =307,75).

(**) Il est donc possible que la limite cartographique qui est avant tout une limite morphologique soit un peu décalée vers le bas par rapport à la limite chronostratigraphique. Aucune faune n'a été trouvée dans ces niveaux dans la région de Brive, mais plus au Sud vers Figeac, les Pleuroceras du Domérien supérieur n'apparaissent qu'en même temps que les bancs calcaires.

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- A la base des schistes cartons n'ont été vus en place que sur la route de la gare à Turenne, on peut leur attribuer 10 à 20 mètres. A leur sommet Harpoceras mulgravium a été trouvé au Nord de Lignerac. - La partie moyenne du Toarcien est constituée d'une alternance de calcaires et de marnes (de 5 à 10 m d'épaisseur). Les bancs calcaires deviennent de plus en plus réduits vers le haut: d'abord épais de 20 à 30 cm, puis de 10 à 15 cm ils deviennent noduleux au sommet. Ces niveaux ont fourni à la base des Hildocératidés du groupe de bifrons et des Harpocerascomplanatum (Turenne) et une Haugia au sommet (Nord de Traversat). - Le Toarcien supérieur est constitué de 40 m de marnes gris-bleu moins schisteuses que celles du Domérien. Elles ont fourni d'assez nombreux Pseudogrammoceras gr. fallaciosum à Turenne et à Pomié ; de plus Amussium pumilus, Belemnites irregularis et Nucula hammeri ont été trouvés à Lignerac. Plus de 15 m d'alternance de marnes micacées plus ou moins calcaires et de bancs de calcaires bioclastiques à entroques terminent l'étage. Souvent masqué ce niveau a fourni à Fermontes un Pleydellia.

19. Aalénien (sens du colloque de Luxembourg). Calcaires bioclastiques à passées marneuses à la base. Amputé des 15 m d'alternances de la zone à Pleydellia, l'Aalénien est donc plus restreint que celui décrit par la feuille à 1/80000. C'est ainsi que la lumachelle à Liogryphaea beaumonti décrite par L. Mouret à « la partie supérieure )} de l'Aalénien en constitue maintenant la base. Cette lumachelle de 1 à 2 m d'épaisseur sert de repère mais peut être encore toarcienne car elle a fourni dans la vallée de la Dordogne: Pleydellia, Cotteswoldia, Walkeria. Au-dessus 9 à 10 m de calcaires bioclastiques roux, à aspect concrétionné et cargneulisé ont été attribués par L. Mouret à la zone à Concavum (?) mais aucune faune récente n'y a été trouvée. Ils sont bien visibles à la Gironie (x = 540,4 ; y = 305), à la butte du château de Turenne et sur la .route allant de la station de pompage à Sarrazac (x =540,9 ; y =301,83). A l'Ouest ils diminuent d'épaisseur et la lumachelle toujours présente n'est séparée de l'oolithe bajocienne que par 3 ou 4 mètres de calcaire" bioclastique.

Jurassique moyen

j1. Bajocien. Calcaires oolithiques. La limite Aalénien-Bajocien est marquée par un certain nombre de faciès régressifs (muds cracks). Est prise comme la base du Bajocien, l'arrivée d'un faciès à grosses pisolithes (oncolithes) et boules (Spongiaires) dans une matrice plus marneuse. L'ensemble est attaqué facilement par l'érosion et forme un redan très visible à Turenne, sous les calcaires pisolithique~francs. Ces derniers passent insensiblement à un calcaire uniquement oolithique. Ces oolithes bien régulières et bien calibrées évoquent une dune oolithique; elles sont parfois jointives dans un ciment tendre et gélif qui par altération les libère et elles donnent alors un sable oolithique. Aussi presque toutes les carrières situées dans l'oolithe bajocienne entre Sarrazac et Turenne sont abandonnées.

j2a. Bathonien inférieur. Calcaires « sub-lithographiques ». Le Bathonien.inférieur se compose de 70 m de calcaires sub-lithographiques massifs à la base, avec des lits d'argiles noires plus abondants dans les 30 m supérieurs. Les carrières de Lissac et celles du Crochet, ainsi que la coupe de la voie ferrée entre la Couze et la halte de Chasteaux permettent d'étudier cette série, mais c'est surtout la carrière abandonnée de Reyjade (x = 533,9; y = 305,35) qui est la plus instructive car elle montre le passage des calcaires sub-Iithographiques à palynologie continentale (et à empreintes de Pteridophytes au Crochet) à des faciès oolithiques (d'abord des pelmicrites) plus marins.

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j2 b. Bathonien moyen. Sur la superficie de la carte il correspond à des faciès variés qui témoignent tous de conditions de sédimentation peu durables, l'instauration d'une mer franche étant périodiquement suivie d'épisodes régressifs. On peut distinguer:

j2b 1. Calcaires oolithiques etbioc/astiques. Oolithe de base très lumachellique, riche en galets et fossiles: Pecten, Nautile. Les oolithes sont en réalité des pseudo-oolithes de toutes tailles et diffèrent des oolithes bajociennes bien calibrées. Ce faciès est exploité dans la région de Nespouls où il a son maximum d'épaisseur (10 m ?), il se réduit vers le Nord-Ouest et le Sud-Est où il n'a plus qu'un mètre ou deux. Dépôt de peu de profondeur, il montre à Nespouls (x = 533,35 ; Y= 305,35) une très belle surface de ripple marks.

j2b2. Calcaires en plaquettes et marnes noires. 10 à 15 m d'alternance de calcairet en plaquettes et de marnes noires. On y voit des hard grounds, des mud cracks, des lumachelles de Bivalves nains. Ils ont fourni une palynologie assez riche, t-Ous indices de faciès côtiers. Pholadomya bel/ona abonde dans certains niveaux (sortie nord de Cressensac sur la N 20). ,

j2b 3. Calcaires à bancs marneux. La partie supérieurè plus massive est dtfficite à estimer: elle peut avoir de 30 à 60 m d'épaisseur. On trouve des Phalatlomya à 15 m au-dessus de la base, et, au-dessus encore, des lits riches en Cidaris, d'autres en Zeifleria scutata Rollier (détermination J. Delance).

j2c. Bathonien supérieur. Calcaires fins et bioclastiques. Constitué de calcaires sub-lithographiques et bioclastiques crème il est difficile d'estimer l'épaisseur (50 li 80 m ? ) du Bathonien supérieur. A la base, considéré comme équivalent des calcaires lacustres de la base du Bathonien supérieur on trouve un calcaire marneux blanc de 1 à 2 m è débris de lignite, puis un calcaire bourré de Bithynia et un autre formé de Bithynia roulées (calvaire de Gignac: x = 531,05 ; Y= 301). L'ensemble de ces niveaux n'a que 4 à 5 mètres. Les calcaires sub-lithographiques superposés (moulin de Gignac) (20 m environ? ) se terminent par un niveau à gypse et Chara (Touron: x = 530,65; Y= 301,8). Au-dessus les faciès deviennent plus franchement marins et apparaissent quelques gros Foraminifères: Pseudocyclammines, débris de Meyendorffines, au sommet abondent les Trocholines (château d'eau de Gignac: x = 529,85 ; Y= 301,3).

Tertiaire

e-m. « Sidérolithique ». Argiles ferrugineuses et sables. On désigne traditionnellement par ce terme, dans la région, « une formation continentale résiduelle en lambeaux discontinus pouvant dater de l'Ëocène et de l'Oligocène ». Il est constitué de deux formations: d'une part, à l'Ouest sur le Dogger, d'argiles rouges à pisolithes de fer, de passées kaoliniques et de sables et grès ferrugineux, d'autre part à l'Est sur le Lias de galets bien arrondis à majorité de quartz de 10 à 15 cm de diamètre, dans une argile rougeâtre. Ces formations se superposent dans le cadre de la feuille voisine. Juillac mais ne s'interpénètrent pas. « Les sables et argiles sont partiellement autochtones (décalcification des calcaires) mais cette formation a été nourrie par des apports fluviatiles venant du, Massif Central et a subi une évolution pédologique de caractère latéritique»(*). La nappe de galets qui leur e$t toujours superposée pourrait être une arrivée tardive d'un matériel lointain (Miocène? ). Il faut ajouter que l'érosion ayant joué depuis, ce «Sidérolithique» est conservé tantôt dans des dépressions karstiques, tantôt sur l'e sommet des buttes.

(*) Gèze, notice feuille Brive à 1/80 000.

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Enfin il a été entraîné au Quaternaire dans des dolines récentes et est alors fréquemment mélangé à des colluvions. Il n'a pas été possible à l'échelle de la carte de distinguer ces divers apports; le symbole est donc compréhensif(*). Un essai de distinction plus détaillée des divers éléments a été fait pour la région de Gignac (cf. croquis en annexe). Notons enfin des bois silicifiés, épars sur la surface du Causse, en particulier dans la région de Cressensac.

Formations superficielles. Quaternaire

Pour des raisons matérielles, les formations superficielles de la feuille Brive n'ont pas été levées systématiquement. L'accent a été mis sur les environs de Brive, objet des levés de J.P. Raynal, G. Guyonnaud, complétés ailleurs par des observations ponctuelles, des renseignements bibliographiques et, pour les remplissages de cavernes, pa.r l'apport de M.L. David. C. Colluvions de bas versant. Les grès triasiques alimentent au Nord et au Sud de Brive des colluvions sableuses, avec rares blocs de grès, dont l'épaisseur atteint 8 mètres. Ces colluvions colmatent des vallons, masquent d'anciennes alluvions et alimentent, dans une très large mesure, les alluvions récentes des vallées. Elles livrent aussi bien des industries paléolithiques que des vestiges du Moyen-Age. Nourries par des processus naturels et anthropiques depuis le début du Würm, pour le moins, ces formations connaissent de perpétuels remaniements, d'autant plus qu'elles sont le siège d'importantes circulations d'eau et qu'elles sont susceptibles de glisser en masse.

Alluvions Ce n'est que le long de la Corrèze et de la Vézère, aux environs de Brive, que subsistent des témoins notables de l'évolution des vallées, encore ces témoins sont-ils souvent masqués par d'épaisses colluvions. Seuls quelques lambeaux clairsemés permettent de soupçonner une évolution comparable au pied de l'escarpement de Meyssac.

Alluvions anciennes de haut niveau FXa. Alluvions du niveau à 40 m (<< Riss» pour le moins). De ces alluvions, il ne subsiste que de~ lambeaux à la Pigeonnie et à Poujol-Bas. En ce dernier point, des galets de quartz et de roches métamorphiques, très altérés, reposent sur une diorite elle aussi très altérée; à la Pigeonnie, FXa est représenté par des sables consolidés (Md = 0,9 mm) et des graviers à petits galets. Compte tenu de leur altération, ces alluvions pourraient être rissiennes ou plus anciennes, à condition que les datations proposées pour les alluvions postérieures soient correctes.

FXb. Alluvions du niveau de 30 m (<< Riss»). Ces alluvions sont cantonnées au confluent de la Vézère et de la Corrèze (le Temple, la Fournade, la Nadalie). A la différence de Fxc, elles sont formées essentiellement de galets de quartz. A la Fournade, elles ont livré en surface un biface grossier. Elles pourraient dater du « Riss» ancien. Fxc. Alluvions du niveau de 18-25 m (<< Riss »). Dans la vallée de la Corrèze, ces alluvions forment des terrasses en particulier à l'Est de Brive, sur la route d'Argentat. Ailleurs, ces alluvions sont en grande partie masquées par des colluvions, de sorte qu'elles ne sont parfois connues que par sondages (Estavel, à la sortie ouest de Brive). Coupes et sondages montrent une succession de graviers, de limons lie-de-vin (remplissage de chenaux, apports latéraux de matériaux permiens), de sables jaunes micacés bien classés et, à nouveau, de graviers.

(*) L'étude des minéraux lourds qui est en cours a montré que le «Sidérolithique» conservé sur le Dogger de la feuille Brive a les mêmes minéraux lourds aue le Crétacé des feuilles voisines (Terrasson). On y trouve: tourmaline, staurotide, andalousite, zircon et rutile.

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A la différence des alluvions Fy, les cailloutis Fxc sont affectés par une nette altération. Les galets de roches métamorphiques s'écrasent à la main. D'autre part, les colluvions sus-jacentes livrent une industrie moustérienne (le Jassou-Monchal). Pour ces raisons, les alluvions Fxc sont attribuées au Riss, avec une altération au cours de l'Interglaciaire Riss-Würm. Fx. Alluvions indifférenciées. Le témoin de sables et cailloutis (quartz, roches cristallines très altérées) de Lestrade (le Pescher) est attribué par la carte géologique à 1/80 000 au « Sidérolithique », au même titre que les cailloutis du Puy-d'Arnac. A notre connaissance, aucun argument ne permet un tel rattachement. Sans soute s'agit-il d'une formation plus jeune, associée à un système de glacis. Elle est rattachée à Fx, sans qu'il soit possible de la raccorder avec certitude à l'une ou l'autre des nappes individualisées dans la vallée de la Corrèze. A titre d'hypothèse, il n'est cependant pas interdit de rapprocher ce témoin de FXa. Alluvionsremaniées. Elles sont signalées sur la carte par un figuré particulier.

Alluvions anciennes de bas niveau FYa. Alluvions de basse te"asse. Ces alluvions sont bien développées dans la vallée de la Corrèze. Elles forment de basses terrasses (6 à 15 m) dont l'une porte en particulier une grande partie de la ville de Brive. Leur épaisseur varie entre 3 et 10 mètres. A la Grande Borie, à l'Est de Brive, une coupe montre sur les grès permiens: de gros blocs de roches métamorphiques (0,50 m), - des graviers à lentilles de sables (2,50 m), - une alternance de sables, de sables limoneux et de sables argileux, avec quelques lits de menus galets (2,00 m). Dans la vallée du Maumont, affluent de droite de la Corrèze, des alluvions comparables ont livré, au Griffolet, des industries qui les dateraient de l'extrême début du Würm ou de la fin du Riss. Ce n'est qu'à titre d'hypothèse qu'est rattaché à FYa un témoin de cailloutis proche du Pescher, sur la rive droite de la Sourdoire. Alluvions du fond des entailles. Le plus souvent masquées par Fz, d'anciennes alluvions~ sont contemporaines du creusement maximum des vallées jusqu'à 8,50 m sous la plaine alluviale de la Corrèze et de la Vézère. Le long de ces dernières, elles sont formées en général de bancs de galets de roches métamorphiques, alternant avec des sables micacés. Leur épaisseur varie de 1 à 5 mètres. Elles recèlent une nappe phréatique localement captive entre le substrat et les alluvions Fz, plus argileuses. Dans les vallées des affluents (Loëre, Loyre, Courolle et Planchetorte), ces alluvions sont formées de sables, alimentés essentiellement par les colluvions, et d'une puissance de 5 à 8 m (8 m au viaduc de Planchetorte). La vallée de la Couze est un cas particulier. Elle est en effet comblée par une alternance de dépôts fluviatiles et lacustres, en arrière d'un barrage temporaire de travertins représentés sur la feuille Terrasson. Ce remplissage atteint une puissance de 18 mètres. Sa partie supérieure se rattache, il est vrai, à Fz. La partie inférieure du remblaiement de la Couze a livré à la Draperie, hors de la feuille, des industries du Paléolithique moyen soit en place, soit roulées. D'autre part, les alluvions Fz de la Corrèze livrent des industries du Paléolithique supérieur, roulées (le Rey). Aussi les alluvions du fond des entailles, sous-jacentes, sont-elles attribuées au Würm. Fy. Alluvions indifférenciées '(région de Meyssac). D'anciennes alluvions subsistent d'une manière exceptionelle au pied de l'escarpement de Meyssac. C'est à Font-Morte, au confluent des ruisseaux de Meyssac et du Ponchet qu'elles sont le mieux connues. Dominant la plaine alluviale, une ballastière montre sur 3 m une alternance très rouge de cailloutis, de grès et de sables argileux, dont la base n'est pas visible. Les industries recuei Ilies jusqu'ici sous l'un des cailloutis sont attribuées, à titre d'hypothèse, au Paléolithique moyen, de sorte que l'ensemble daterait en grande partie du Würm (J.P. Raynal, 1970). Sous réserve des résultats de travaux en cours, il n'est pas exclu que ces alluvions puissent être attribuées à Fya.

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En aval, des cailloutis comparables, très dégradés, subsistent en particulier à la Borie (commune de Chauffour-sur-Vell). Il convient de rapprocher des alluvions de Font-Morte les témoins de cailloutis de la rive droite du ruisseau du Launet, près de Mazet: « lits de cailloutis roulés, bien stratifiés, enrobés dans de l'argile rouge» (Puyjalon, 1945). Sans doute des recherches minutieuses permettraient-elles d'identifier d'autres témoins ponctuels de telles alluvions. Fz. Alluvions récentes et modernes. Corrèze et Vézère coulent au milieu de plaines alluviales inondées d'autant plus rapidement que les apports des formations permo-triasiques encombrent les lits. Dans ces plaines, les crues actuelles déposent limons de débordement, limons sableux et sables limoneux. Les alluvions récentes comprennent, en outre, des sables. Ainsi une alternance de sables et de sables limoneux remplit les nombreux chenaux qui ravinent les alluvions du fond des entailles. Dans leur ensemble, alluvions récentes et modernes présentent une épaisseur très variable, de l'ordre de 1,50 à 4 mètres. Plus étendues sur la rive gauche de la Corrèze, elles y sont cependant moins épaisses en moyenne que sur la rive droite où les apports colluviaux les alimentent dans une large mesure. C'est en amont de Brive, au débouché des gorges, qu'elles sont particulièrement épaisses.

Cônes de déjection La notation chronologique des cônes est relative. Elle n'implique en aucune manière une stricte contemporanéité avec les alluvions Fz et Fy. Aussi font-ils l'objet d'une rubrique particulière.

Jz. Cônes de déjection récents. Un tel cône résulte d'un alluvionnement intensif des rivières Courolle et Planchetorte, affluents de gauche de la Corrèze, en aval de Brive. Il est constitué essentiellement de graviers épais de 1,5 à 2,5 m, masqués en partie par des sables argileux Fz. Ce cône a contribué à repousser la Corrèze vers le Nord et à déplacer son confluent avec la Vézère. Incapable de déblayer ses propres apports, le cours formé par le Courolle et le Planchetorte s'est peu à peu déporté vers l'Est. Les sondages de l'aérodrome de Brive ont d'ailleurs mis en évidence un ancien cours entailiant le cône Jy. Jy. Cône de déjection ancien. Le cône récent Courolle-Planchetorte (Fz) a été précédé d'un ancien cône qui s'est développé de la même manière. Connu par sondages, il peut être facilement confondu avec les alluvions du fond des entailles. Il est formé de graviers dont l'épaisseur atteint 4 mètres. E. Éboulis et paquets glissés. A l'Ouest de la faille de Lissac, le long de la vallée de la Couze, d'énormes paquets de falaise ont basculé parfois d'un seul tenant (Sud de la Couze, par exemple, où l'Aalénien reste en concordance avec le Bajocien et où la cassure à partir de laquelle la falaise a basculé reste bien visible) parfois en blocs éboulés (comme c'est le cas au Nord de la Couze). Ces blocs ont parfois été karstifiés au Quaternaire ancien: la grotte d'Eschauzure est ainsi colmatée par un remplissage wurmien. X. Remblaiement anthropique - Remblai historique. Dans la zone de Brive essentiellement on notera l'importance du remblai des anciennes zones marécageuses (la Guierle, les Gaulies) et des travaux relatifs à la construction du chemin de fer. - Les apports liés à l'érosion anthropique de roches fragiles, des formations d'altération du socle, de formations de versant ainsi que des sols sont loin d'être négligeables. Dans une certaine mesure, c'est l'érosion anthropique qui rend compte du développement et des caractéristiques des colluvions de bas versant, des remplissages de vallons en berceau, de vallées sèches et de dolines (Causse) ainsi que des alluvions récentes.

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Remplissages de cavernes

(d'après L. David)

A la surface du Causse un certain nombre de grottes ont servi de pièges à des anima~x du Quaternaire ancien. Des recherches ont lieu encore actuellement à 5ireyjols (commune de Gignac) où un abondant matériel paléontologique a été trouvé. Le gisement de la Fage est un aven comblé qui a été découvert lors de l'agrandissement de la partie touristique des Abîmes de la Fage. Le remplissage a été fouillé sur 11 m d'épaisseur et a livré relativement peu de restes de grands Mammifères mais une microfaune extraordinairement abondante constituée principalement de Rongeurs, d'I nsectivores, de Batraciens et d'Oiseaux. Le nombre de Rongeurs a été estimé à plus d'un million d'individus. Parmi ceux-ci la présence d'Allocricetus bursae et de Pliomys lenki a permis d'attribuer à l'ensemble du gisement un âge rissien. Les grands Mammifères sont représentés par Megaceros sp., Rangifer sp., Cervus cf. elaphus, Bison schoetensacki, Equus cf. steinheimensis, trois espèces de Rhinocéros, etc. Les Oiseaux comportent plus de 100 espèces parmi lesquelles les plus importantes au point de vue numérique sont Corvus corax et Perdix perdix. Ce matériel est déposé au Muséum d'Histoire naturelle de Lyon et sa publication est en cours dans les Nouvelles Archives de ce Muséum. Le gisement de Jaurens, situé à 2 km des Abîmes de la Fage, est une ancienne galerie de grotte, complètement fermée, découverte lors de l'exploitation d'une carrière. Ce gisement a livré une faune de grands Mammifères wurmiens remarquables par leur abondance et 'par leur état de conservation. La microfaune y est peu abondante. Ce matériel, en cours d'étude est conservé dans les collections du Département des sciences de la Terre de Lyon.

 



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