Les fonds alluviaux occupent dans une dense arborescence le bassin permien de Brive et cette particularité est encore plus marquée au sud de Brive sur la zone géologique du Trias, ou plusieurs dizaines de vallons étroits se succèdent en entaillant profondément le paysage. Cette originalité géomorphologique cloisonne fortement ce territoire et crée autant de petits mondes qu'il est important de parcourir pour comprendre et entrevoir la diversité de milieux et d'expositions engendrés. Quelques prairies de fauche occupent parfois ces fonds, d'autres fonds sont des zones marécageuses dont on connaît l'importance pour le fonctionnement de l'eau, pour sa qualité et pour le relai qu'elles représentent pour assurer une vie biologique propice. La plus belle zone marécageuse sur le territoire de Brive a été anéantie par l'implantation et l'extension du golf de Brive sur le fond le plus large de la vallée de Planchetorte. Un projet démontrant, hélas ! l'ignorance des décideurs locaux de la haute valeur et de la nécessité écologique des zones humides alors qu'elles font l'objet de toutes les attentions dans le monde depuis la convention internationale de Ramsar qui remonte pourtant aux début des années 1970. Les diverses zones de compensation que la loi prévoit sont autant de leurres pour permettre et valider ces décisions prises sous la pression de certains alors que le problème de l'eau et de sa gestion est le bien de tous ... Image tirée de l'exposition présentant notre travail effectué en commun avec le Conservatoire des Espaces Naturels du Limousin (CENL) au début des années 2010
La prairie de fauche gérée par le CEN Limousin et entretenue par l'un des derniers agriculteurs de la commune de Brive
Dans cette prairie de fauche, une belle rencontre lors d'une fête de la nature en mai 2018 en collaboration avec le CENL.
Toujours dans cette prairie de fauche lors d'une fête de la nature en mai 2018, un autre papillon : l'écaille des steppes , pourtant rarement rencontré par ailleurs.
La prairie de fauche devient par son étroitesse plus humide et le ruisselet sculpte alors un surplomb du rocher, souvent caractéristique des bouts de vallons de la Planchetorte.
L'épeire frelon et la signature en zigzags caractéristiquede sa toile, toujours dans la prairie de fauche.
Le Cabaret des oiseaux : grande plante qui aime les stations humides, les feuilles opposées encerclent la tige et forment ainsi de petits réservoirs où les oiseaux peuvent s'abreuver.
Le vallon que je nomme val des groseillers alpins car dans sa fraîcheur propice cette espèce y prospère.
Quand l'hiver se manifeste vraiment comme en février 2017, on comprend bien mieux l'importance des suintements issus des couches supérieures du relief aux sols sableux et filtrants du Trias de Brive.
Féérie hivernale en Planchetorte
Parfois les stalactites de glace arrivent à fermer l'alvéole creusée par le ruisselet.
Le fond du vallon vers Bellet, le seul hameau du fond de vallée de Planchetorte, tous les autres sont distribués sur les plateaux ou plus rarement à mi pente
Charançons dans une position qui semble tendrement humanoïde sur un des grands chardons du marécage.
Seconde image pour cette page tirée de l'exposition présentant notre travail effectué en commun avec le Conservatoire des Espaces Naturels du Limousin (CENL) au début des années 2010
Hymenoptère au travail assumant la pollinisation de nombreuses plantes...
La Libellule déprimée est l'une de plus communes dans la vallée de Planchetorte, ici la femelle joliment dorée.
Ce n'est pas à priori un fond de vallon mais plutôt la naissance de l'un des très nombreux ruisselets alimentant le ruisseau de Planchetorte. Ici c'est le ruisselet qui passe dans la vallée où se trouve Lamouroux et ses grottes bien connues...
Un emblème du printemps qui annonce les débuts des beaux jours : l'Aurore sur la cardamine des près.
La Mélitée orangée dans un rapprochement nuptial qui respecte la symétrie.
Le chemin balisé qui permet d'accéder au village de Champ.
La Saperde à échelons : un grand coléoptère parfois rencontré dans ces zones humides.
Le Caloptéryx vierge : une demoiselle qui est ici un mâle car la femelle est brune ...
Le Penipatte bleuâtre ou Agrion à larges pattes sur une fougère du fond de vallon.
Une bBelle Dame peut transiter par là : cette espèce est une puissante migratrice qui peut remonter du sud de l'Europe jusqu'en Scandinavie
Le Vulcain est un autre papillon au vol puissant et rapide qui évoque bien sûr Atalante, une bergère qui semait à la course ses congénères grecs.
Le Paon du jour : tous ces papillons aiment les ronciers et leurs fleurs, installés dans les fonds des vallées.
Le Cuivré des marais, un des rares papillon faisant l'objet d'une protection nationale autrefois présent en Planchetorte avant l'implantation de l'extension du golf de Brive qui semble avoir signé sa disparition.
Un mégachile et même une abeille qui fait dans le coton en grattant par exemple les feuilles duveteuses du bouillon blanc.
L'image présentant les rives et rivières, tirée de l'exposition présentant notre travail effectué en commun avec le Conservatoire des Espaces Naturels du Limousin (CENL) au début des années 2010
Un myxomycète assez courant sur les troncs pourrissants, Du lait ... de loup qui n'a pas dû manger de chaperon ...rouge.
Un bolet ce n'est pas un cèpe, parole de corrézien.
La Salamandre tachetée au Parc des Perrières à Brive
L'Aigrette garzette fréquente parfois presque le centre ville de Brive : ici photographiée juste à coté du Pont Cardinal dans lit de la Corrèze.
La biodiversité commune c'est aussi le spectacle de la famille canard évoluant dans les eaux vertes vers l'ouest de Brive...
Une réserve d'eau en grotte : il en existe ainsi plusieurs sur Brive, bien sûr bien cachées.
La Mare en descendant du Mas vers la D920 avec 2 autres mares à proximité. Plusieurs centaines de points d'eau de toute sortes jalonnent le territoire de Brive qui sont autant de relais pour la vie biologique. Un bon nombre sont en piteux état. Voici un projet fédérateur entre défenseur de cette vie et les propriétaires pour organiser sur ce territoire des restaurations d'autant plus nécessaires que le changement climatique nous y invite fortement.
La mare des Pérrières accueille des tritons, salamandres et une riccie palustre ...
La belle mare du Rieu où se cache deux espèces rares : Groenlandia densa et Samolus valerandi
Le petit bassin de Saint Antoine avec les Cheveux-de-Vénus, fougère au port retombant.
Le Pian, le ruisseau séparant avant sa confluence avec la Corrèze les communes de Brive et Malemort.
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